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Le PSU  se positionne
actuel n° 122, vendredi 23 décembre 2011
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Le Parti socialiste unifiĂ© (PSU) ne se radicalise pas. Il se cherche. Aujourd’hui, son alliance avec le M20 marque la naissance d’une nouvelle opposition, celle de la rue.


Le troisiĂšme congrĂšs du Parti socialiste unifiĂ© (PSU) a eu des airs de campus universitaire, faisant oublier qu'il s'agissait d‘un Ă©vĂšnement partisan. Trois jours durant, les camarades et leurs hĂŽtes du 20-FĂ©vrier ont brandi Ă  volontĂ© les slogans anti-Benkirane et anti-Makhzen.

Entre deux sĂ©ances de travaux, les congressistes, en majoritĂ© des Ă©tudiants et des enseignants, se sont rassemblĂ©s dans la cour du complexe Moulay Rachid pour les jeunes Ă  Bouznika, dans les traditionnels cercles (Halaqiyate), pour dĂ©noncer tout et rien, Ă  l’aide de mĂ©gaphones usĂ©s. Ces travaux, qui se sont dĂ©roulĂ©s dans la transparence et dans une ambiance bon enfant, cachent pourtant un malaise profond. Celui de la gauche tout entiĂšre.

 

Crise identitaire

Du dĂ©but Ă  la fin des travaux, la question des enjeux de ce 3e congrĂšs se posait avec acuitĂ©. Car si l’on a repoussĂ© la date de presque deux ans, ce n’est pas pour de simple soucis « organisationnels », comme l’on prĂ©fĂšre avancer du cĂŽtĂ© de la direction du parti.

En effet, jusqu’au 20 fĂ©vrier dernier, le parti a eu beaucoup de mal Ă  trouver un leitmotiv sur lequel surfer. Le printemps arabe et le 20-FĂ©vrier apporteront la piĂšce manquante. Une promesse de nouvelle vie.

D’oĂč le choix de placer ce congrĂšs sur le thĂšme : « La monarchie parlementaire ici, maintenant. »  Dans ce sillage, l’élection du nouveau secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral passe pour un enjeu mineur. D’ailleurs, l’élection des nouvelles structures n’a pas Ă©tĂ© Ă  l’ordre du jour du congrĂšs. Seule a Ă©tĂ© approuvĂ©e une nouvelle plateforme du parti prĂ©sentĂ©e par Mohamed Sassi.

M20, mon amour

Vendredi 17 dĂ©cembre, Ă  l’ouverture des travaux, Bensaid Ait Idder a pris la parole haranguant, comme Ă  son habitude, les foules prĂ©sentes. Son intervention a tournĂ© autour d'un seul axe.

Le soutien corps et Ăąme Ă  la rue marocaine et au 20-FĂ©vrier. Une position, aprĂšs tout, naturelle. Car aprĂšs sa dĂ©cision de boycott des Ă©lections, le parti n’a d’autre choix que de se positionner dans la rue.

« AprĂšs ce qui s’est passĂ© en Tunisie puis en Egypte, nous avons compris qu'une Ă©poque Ă©tait rĂ©volue. La rue marocaine a son mot Ă  dire et nous nous sommes rangĂ©s de son cĂŽté », explique Mohamed Sassi.

 

Selon lui, les revendications du PSU consistent Ă  dĂ©crocher une monarchie parlementaire dans l’immĂ©diat. Or cela est-il rĂ©ellement faisable ? Et si oui, comment ? Sassi n’a pas de rĂ©ponse Ă  ces deux questions. « Ce n’est pas notre problĂšme. C’est celui de ceux qui ont Ă©laborĂ© cette Constitution », se contente-t-il de rĂ©torquer.

 

Grand parti de gauche

L’autre objectif de ce congrĂšs aura Ă©tĂ©  d’essayer d’esquisser la construction d’un grand pĂŽle de gauche. Comme l’a soulignĂ© Najib Chaouki, membre de la section de Rabat du 20-FĂ©vrier et invitĂ© Ă  la cĂ©rĂ©monie d'ouverture, « le but est de constituer le parti de gauche dĂ©mocratique et progressiste ».

Un grand rassemblement qui se fera Ă  gauche de l’USFP plutĂŽt qu’à sa droite. « La gauche gouvernementale est devenue un terreau de rentiers et de corrompus », ajoute-t-il, sous les applaudissements nourris des camarades prĂ©sents. Habib Malki et Abdelhamid Jmahri, qui Ă©taient dans la salle, n’ont pas rĂ©agi


Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les revers cuisants essuyĂ©s par l’USFP ont nourri l’ambition du PSU de devenir le nouveau noyau dur de la gauche marocaine. Dans le mĂȘme temps, le PSU fait l’effort de soigner son image pour balayer le clichĂ© d’une formation d’extrĂȘme gauche.

« Annahj fait dans la science-fiction, par contre le PSU est un parti rĂ©aliste », explique Najib Chaouki. « Le parti est attachĂ© Ă  la monarchie parlementaire parce que c’est la clĂ© de la transition dĂ©mocratique. Aujourd’hui, on ne peut pas parler de transition dĂ©mocratique sans mĂ©canismes dĂ©mocratiques (la Constitution, ndlr) », ajoute-t-il.

On retrouve le mĂȘme son de cloche chez l’économiste Najib Akesbi, figure emblĂ©matique du parti, pour qui « l’ambition n’est pas de sauter sur le vide laissĂ© par l’USFP, car ce vide a Ă©tĂ© depuis longtemps exploitĂ© par les islamistes ». « Depuis le 20 fĂ©vrier dernier, poursuit-il, un nouveau cycle politique a commencĂ© au Maroc. »

D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de privilĂ©gier la « lutte Ă  partir de la rue ». Un avis corroborĂ© par Mohamed Sassi : « Nous avons eu cette donne nouvelle qui est la rue marocaine. Nous parions dessus pour arracher le changement. Les institutions restent une arĂšne  pour militer. Mais elles ne sont plus les seules », nuance-t-il.

Un pari dont les chances d’aboutir se voient renforcĂ©es aprĂšs la dĂ©cision d’Al Adl Wal Ihsane de ne plus sortir avec le mouvement. Ceci d’autant plus que l’on estime que contrairement Ă  la stratĂ©gie des disciples de cheikh Yassine ou Ă  celle d’Annahj Addimocrati, le PSU ne compte pas faire main basse sur le mouvement du 20-FĂ©vrier.

Si le but est de recruter plusieurs militants du M20 dans ses rangs, le parti tient Ă  ce qu’il n’y ait pas d’amalgame entre les deux casquettes. « Les vingtfĂ©vriĂ©ristes militeront dans le mouvement en tant qu’individus et pas forcĂ©ment en tant que membres du PSU », nous explique-t-on au sein du parti.

Si l’alliance est scellĂ©e entre le PSU et le M20, il n’en reste pas moins que ce parti semble manquer d’une stratĂ©gie claire, du moins pour les mois Ă  venir.

 

Manque de visibilité

Que propose le PSU de concret aux Marocains ? Dispose-t-il d’un agenda fixant ses prioritĂ©s ? A-t-il un plan B au cas oĂč sa stratĂ©gie actuelle s'avĂ©rerait inefficace ? Ces questions ne trouveront pas non plus de rĂ©ponses du cĂŽtĂ© de la direction.

C’est que la situation actuelle du parti ne lui permet pas de voir au-delĂ  du prĂ©sent. « Disposant d’une faible reprĂ©sentation lors de la prĂ©cĂ©dente lĂ©gislature, nous avons passĂ© ces derniĂšres annĂ©es Ă  lutter contre l’oubli et Ă  essayer de survivre.

Le 20 fĂ©vrier dernier a Ă©tĂ© une force motrice pour le parti qui a pu enfin se muer, mais il ne sait pas encore oĂč il va », croit savoir un congressiste. Et mis Ă  part ces spĂ©culations sur l’avenir, une chose reste sĂ»re : il y a une nouvelle opposition qui se constitue dans la rue.

Et ce rapprochement entre le 20-FĂ©vrier et le PSU, loin d’ĂȘtre reprĂ©sentatif de l’ensemble de la sociĂ©tĂ© marocaine, a au moins le mĂ©rite de reprĂ©senter un pan de l’opinion publique. Mais lĂ  encore, les hĂ©ritiers de Ait Idder loupent un volet essentiel : la mobilisation.

Comme l’assure Akesbi, « si les Marocains sortent encore trĂšs nombreux comme ce fut le cas le 20 fĂ©vrier dernier, l’on arrachera de nouveaux acquis ». Car l’on croit au sein du PSU que « le Makhzen fonctionne selon une logique de concession et non de changement. Et plus la pression sera forte, plus l’on obtiendra de rĂ©formes ».

Seul hic, le parti n’a rien prĂ©vu pour dĂ©clencher cette mobilisation tant espĂ©rĂ©e. « Il s’agit du problĂšme de toute la gauche marocaine. Jamais elle n’a pris le soin d’aller Ă©couter les gens. Elle reste renfermĂ©e dans ses idĂ©aux et attend que la sociĂ©tĂ© la rejoigne.

Pour mobiliser les gens, il faut plutĂŽt Ă©couter leurs besoins et non pas essayer de les convaincre de la pertinence des vĂŽtres », commente ce professeur en sciences politiques. Au vu de l’action de terrain menĂ©e au quotidien par les islamistes du PJD et ceux du MUR, l’on est aisĂ©ment persuadĂ© que ce constat colle Ă  la rĂ©alitĂ©. Triste rĂ©alitĂ©.

Ali Hassan Eddehbi

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