Le PJD a dépêché un Amazigh dans le Rif pour faire la danse du ventre aux populations locales. Le Soussi Saâdeddine El Othmani a ainsi caressé dans le sens du poil les Rifains qui ont fait le déplacement pour l'écouter dimanche dernier à Nador.
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Un discours axé essentiellement sur la question de l’autonomie du Rif puisque Othmani a plaidé pour une autonomie dans le Rif calquée sur celle du Sahara. Durcissant le ton, le n°2 du PJD a fustigé le « détournement d’argent vers les régions du Maroc les plus nanties ».
Législatives obligent, le président du conseil national, qui présidait une réunion de la section locale du parti de la lampe à Nador, a bien des raisons de courtiser le Rif. La plus importante, c'est que ce parti n'a jamais réussi à se positionner dans une région tenue essentiellement par le RNI et l'Istiqlal.
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Le niet de Yassine
La Jamaâ du cheikh Yassine a appelé au boycott des élections législatives prévues au Maroc le 25 novembre. « Nous appelons le peuple marocain à boycotter ce processus basé sur le mensonge et l'illusion », ont indiqué dans un communiqué les adlistes.
Abrités derrière le mouvement des jeunes du 20-Février, les militants d’Al Adl Wal Ihsane ont maintenu le suspense sur leur position vis-à -vis des législatives, laissant entendre qu'ils allaient soutenir le PJD même s'ils ne participaient pas au scrutin directement.
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Elections à la télé : top chrono
Ceux qui espéraient un temps d’antenne égal pour tous lors de la campagne préélectorale, qui a débuté mercredi, sont déçus. Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle a en effet choisi de répartir l’accès aux médias en fonctions de la représentativité.
Ainsi 35% du volume horaire global sera « réparti à égalité » entre les partis ayant suffisamment de sièges pour former un groupe parlementaire. Ceux représentés par au moins un député ou un conseiller au Parlement bénéficieront aussi de 35% du volume horaire global, réparti à égalité, tandis que les formations non représentées au Parlement disposeront de 30% du volume horaire global à partager entre eux. Qui parle d’égalité ? Il s’agit plutôt d’« équité » pour reprendre les termes du ministre de la Communication, Khalid Naciri. |