« Avec le PAM, nous séparons le conjoncturel du stratégique »
Le secrétaire général du Mouvement populaire fait face à une gronde sur les accréditations pour les élections au sein de son parti. Il revient également sur la place de son parti au sein du « G8 ».
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Des militants de votre parti critiquent la commission chargée des accréditations des candidats. Ne craignez-vous pas une vague de démissions, surtout que les délais sont courts ?
On suit les procédures. Les provinces reçoivent les demandes d’accréditation, puis une commission centrale se charge de les étudier, et la décision finale reviendra au bureau politique.
Il y aura toujours des mécontents, mais nous avons tout fait pour offrir des garanties. Les critiques sont infondées. Il est vrai qu’il y a la pression du temps mais, honnêtement, nous sommes toujours confrontés à ce genre de problèmes.
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Vous êtes un des piliers du nouveau pôle créé autour du PAM et du RNI. Pourtant, les camarades d’El Himma vous ont pris un grand nombre de militants. La hache de guerre est-elle définitivement enterrée ?
Les divergences et la concurrence avec le PAM, c’était une chose, la vision autour d’un projet commun en est une autre. Dès 2009, nous avons séparé le conjoncturel du stratégique et nous avons collaboré avec le PAM pour les communes.
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Vous faites partie d’un pôle constitué de libéraux, de socialistes, d’islamistes… N’avez-vous pas peur que la cause amazighe soit noyée dans le lot ?
La nouvelle Constitution a tranché, je pense, et je n’envisage pas un retour en arrière après cela. Il y aura une bataille sur la loi organique, notamment sur le champ d’utilisation de la langue dans l’administration, l’école, etc. Mais personne ne pourra aller à l’encontre de la Constitution.
Propos recueillis par Z.C. |