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Mohamed Najib Boulif  L’Etat ne peut plus payer les erreurs de gestion passĂ©es
actuel n°130, vendredi 24 février 2012
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Entretien avec Mohamed Najib Boulif, ministre délégué chargé des Affaires générales et de la Gouvernance.

Pour allĂ©ger le dĂ©ficit de la Caisse de compensation, tout le monde doit y mettre du sien. Repositionnement de l’ONE pour rĂ©duire l’aide de l’Etat, exploration de nouvelles pistes de compĂ©titivitĂ© par les industriels et acceptation par les citoyens d’une Ă©ventuelle hausse du prix.


actuel : Comment comptez-vous atténuer la pression sur la Caisse de compensation ?

Mohamed Najib Boulif : Depuis 2008, la Caisse de compensation est mal utilisĂ©e, et les fonds dĂ©pensĂ©s ne vont pas aux couches dĂ©favorisĂ©es. Les produits subventionnĂ©s, que ce soit de la farine ou du butane, ne profitent pas aux populations dĂ©munies. Il est donc urgent de revoir le fonctionnement de cette Caisse. C’est une question de gouvernance qui nous permettra de suivre et rĂ©orienter les sommes versĂ©es.

 

Quelles sont les actions concrĂštes ?

Elles sont encore Ă  l’étude. Je peux citer, nĂ©anmoins, quelques pistes. Pour les grosses cylindrĂ©es, nous augmenterons, en 2013, les tarifs des vignettes pour rĂ©cupĂ©rer une partie des sommes consommĂ©es indĂ»ment au travers des produits pĂ©troliers subventionnĂ©s. La deuxiĂšme rĂ©flexion porte sur les caisses parallĂšles de solidaritĂ© qui cibleront, de maniĂšre rĂ©gionale et selon la catĂ©gorie socioĂ©conomique, les plus dĂ©munis.

La réflexion est entamée sur la Caisse de la zakat prévue pour 2013. Nous escomptons en tirer entre 3 et 5 milliards de dirhams. Il y a aussi un fonds de péréquation interrégionale qui sortira avec la loi organique sur les régions.

 

Quels nouveaux amĂ©nagements comptez-vous introduire, dans l’immĂ©diat, dans la loi de Finances 2012, et ceux prĂ©vus Ă  long terme ?

Il y a plusieurs projets de rĂ©forme de la Caisse. Mais, nous ne connaissons pas leur impact sur les prix Ă  la pompe, sur le coĂ»t du transport, ni plus globalement sur le pouvoir d’achat du citoyen. Une Ă©tude d’impact est lancĂ©e, elle sera prĂȘte dans trois ou quatre mois. Ses rĂ©sultats nous permettront de retenir la meilleure option, sur la base de donnĂ©es fiables.

Un dĂ©bat sera ensuite ouvert, et inclura l’ensemble des parties prenantes pour choisir la meilleure option de rĂ©forme. Deux ou trois grandes sorties seront organisĂ©es par la suite pour expliquer les choix retenus. Le citoyen devra aussi comprendre que nous ne pouvons pas investir et crĂ©er des emplois si des milliards de dirhams continuent d’ĂȘtre engloutis par la compensation.

 

Quelles sont les mesures prévues dans la loi de Finances 2012 ?

Dans la loi de Finances 2012, il y aura des mesures simples, mais pas vraiment des actions de rĂ©forme de la Caisse de compensation. Il y aura quelques lĂ©gĂšres augmentations, bien concertĂ©es, sur des produits de luxe. Quinze pistes sont Ă  l’étude, mais rien n’est encore tranchĂ©. Nous pensons, par exemple, que les grandes tranches d’électricitĂ©, entre 400 et 500 kW/h, ne doivent pas ĂȘtre subventionnĂ©es. La piste envisagĂ©e serait d’augmenter la taxe de l’audiovisuel sur ces tranches de consommation.

 

Que prévoyez-vous pour affiner le ciblage des couches défavorisées ?

GrĂące Ă  un benchmarking des expĂ©riences internationales, nous Ă©tudions diffĂ©rentes possibilitĂ©s pour affiner le ciblage et toucher les populations concernĂ©es. Nous pensons Ă  des cartes de pointage instaurĂ©es par le Chili par exemple. Actuellement, nous sommes en train d’étudier ce systĂšme, avec la Banque mondiale. Cela nous permettra d’avoir un fichier central avec des mĂ©nages bien identifiĂ©s, tout en assurant un suivi de leur situation.

Ce qui permettra de rĂ©ajuster, par la suite, la subvention en fonction de l’évolution de la situation des mĂ©nages. Par ailleurs, il y a aussi le programme Ramed initiĂ© au niveau de la rĂ©gion Tadla-Azilal, qui cible plus de 80 000 familles rĂ©pertoriĂ©es et bien identifiĂ©es. Le ministĂšre de la SantĂ© est prĂȘt Ă  nous communiquer cette base de donnĂ©es qui nous servira de point de dĂ©part. Cela dit, la rĂ©ussite du ciblage ne peut se faire sans la coordination de l’ensemble des dĂ©partements.

 

Allez-vous supprimer la subvention fuel accordĂ©e Ă  l’ONE ?

Il n’a jamais Ă©tĂ© question de suppression de subvention. En revanche, l’ONE est un Ă©tablissement public qui ne peut ĂȘtre gĂ©rĂ© en comptant sur des subventions de l’Etat sur le fuel qui peuvent atteindre jusqu’à 6 milliards de dirhams/an. Ce schĂ©ma n’est pas viable Ă  long terme.

Des centrales, bien qu’elles soient en mesure de fonctionner avec du fuel normal, utilisent le fuel spĂ©cial car subventionnĂ©. Ce qui occasionne des pertes Ă©normes pour l’Etat. Par ailleurs, l’ONE n’a pas rĂ©alisĂ© des investissements permettant une gestion optimale du parc Ă©lectrique. Par exemple, il n’y a pas de centrales Ă  Safi. Ce qui occasionne des charges supplĂ©mentaires de 2 milliards de  dirhams/an. L’Etat n’a pas Ă  payer les erreurs de gestion de l’Office.

 

Qu’envisagez-vous pour les autres secteurs ?

Les secteurs ne sont pas identiques. Pour la farine, la libĂ©ralisation du marchĂ© permettra aux minotiers de travailler et de dĂ©gager plus de valeur ajoutĂ©e. Aujourd’hui, parce qu’il y a de la farine compensĂ©e, ils ne travaillent qu’à 60% de leur capacitĂ©. Si l’on ouvre le marchĂ©, tout en amĂ©liorant les conditions d’importation, la compĂ©titivitĂ© augmentera et les unitĂ©s de production tourneront Ă  80% ou 90% de leur capacitĂ©.

 

Le budget est en crise et les prévisions de croissance sont revues à la baisse. Comment traverser cette crise ?

Il ne faut pas ĂȘtre alarmiste. La situation actuelle n’est pas rĂ©cente. Elle dure depuis 2010. Mais faute de transparence, les chiffres rĂ©els n’étaient pas annoncĂ©s. En octobre, on a annoncĂ© 3,5% de dĂ©ficit, quinze jours plus tard, on nous a dit qu’il Ă©tait de 4,5%, puis de 4,8%.

Tout le monde avait actĂ© ce dernier taux alors que le dĂ©ficit rĂ©el Ă©tait de 6,1%. Or, personne ne peut croire que l’on puisse passer, en l’espace d’un mois, de 4,8% Ă  6,1% de dĂ©ficit.

Aujourd’hui, les Marocains savent que les derniers chiffres reflĂštent la rĂ©alitĂ©. Ce qui est dĂ©jĂ  un point positif. Concernant le budget 2012, il reste ambitieux puisque, malgrĂ© les 6,1% de dĂ©ficit, on s’engage sur un taux de croissance de 5%. Un objectif rĂ©aliste et rĂ©alisable au vu des niches de recettes possibles, il faut juste optimiser leur utilisation.

 

Quelles sont ces pistes ?

Elles sont nombreuses. A l’international,  la conjoncture favorise le Maroc. L’Egypte et la Tunisie ont fait leur rĂ©volution, mais le climat reste perturbĂ©. Les investisseurs qui ciblaient ces pays ne sont pas encore rassurĂ©s. En attendant le retour au calme, ils attendent un signal de notre part. Il faut donc ĂȘtre proactif. L’autre piste est liĂ©e aux produits alternatifs. Aujourd’hui, nous sommes en proie Ă  un manque de liquiditĂ©s.

A Davos, le message Ă©tait clair : l’Europe est en crise et la Banque mondiale a des problĂšmes, elles ne peuvent plus nous aider comme par le passĂ©. Les pays du Golfe ont des surplus et ne demandent qu’à venir investir chez nous. C’est nous qui tardons Ă  leur ouvrir les portes puisque la loi sur les produits alternatifs n’est pas encore prĂȘte. Je vous garantis que si elle est votĂ©e, des milliards de dollars afflueront.

 

OĂč en est la loi sur la finance islamique ?

Nous travaillons avec la Banque centrale et le ministĂšre des Finances sur une mouture finale. Techniquement, nous pensons avoir un premier jet Ă  soumettre aux discussions, dĂšs mars prochain. Tout n’est pas nĂ©gatif dans cette conjoncture. Avec une bonne gouvernance et de la volontĂ©, nous pourrons en sortir gagnants. Cela dit, si l’on rate l’annĂ©e, on peut se rattraper en 2013.

 

Mais, en attendant, la pression de la rue s’exacerbe


Ce qui frustre le Marocain, plus que le chĂŽmage, c’est l’inĂ©galitĂ© des chances. Dans une conjoncture difficile, il peut comprendre que la crĂ©ation d’emplois soit difficile, mais il n’accepte pas que pour d’autres, il suffise d’un coup de tĂ©lĂ©phone pour dĂ©crocher un poste. Nous veillerons Ă  ce que cela ne se produise pas.

Propos recueillis par Khadija El Hassani

AMDI, ANPME, ADA :

Boulif récupÚre le tout

Exit la gestion sectorielle, place Ă  une approche centralisĂ©e des investissements. L’AMDI, l’ADA, l’ANPME
 semblent vivre leurs derniers jours. Le gouvernement planche actuellement sur une convergence des dossiers des investissements au sein d’un Ă©tablissement unique dont la gestion, le contrĂŽle et le suivi seront placĂ©s sous la houlette du chef du gouvernement.

« Hormis la gestion quotidienne qui continuera d’ĂȘtre assurĂ©e de maniĂšre sectorielle, tout ce qui est charte et philosophie de l’investissement sera du ressort du chef du gouvernement. Il ne dĂ©pendra plus des ministĂšres dĂ©diĂ©s », prĂ©cise le ministre des Affaires gĂ©nĂ©rale et de la Gouvernance. Boulif hĂ©ritera donc des investissements, en plus des affaires Ă©conomiques qu’il coiffe dĂ©jĂ , mĂȘme si cela n’apparaĂźt pas dans l’appellation de son portefeuille.

Sortie Ă  l’international inĂ©vitable

Le Maroc pourrait encore recourir Ă  un emprunt Ă©tranger. L’option est envisageable, mais « pas avant la fin de l’annĂ©e », affirme le ministre dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© des Affaires gĂ©nĂ©rales et de la Gouvernance. Selon lui, le niveau actuel des dettes du Maroc, soit 48% du PIB, pourrait aller jusqu’à 52% en 2012, soit loin du seuil limite de 60%. Boulif estime qu’il « ne faut pas s’alarmer par l’option d’un emprunt Ă©tranger ». Au contraire, « c’est une opportunitĂ© Ă  saisir pour crĂ©er de la richesse et donc des emplois pour les jeunes, et pour investir dans l’infrastructure », assure le ministre. Avec ses atouts, notamment la soliditĂ© des agrĂ©gats et le maintien de l’Investment Grade, le Maroc peut lever des crĂ©dits Ă  des taux encore intĂ©ressants.

- Bio express -

1964 Naissance Ă  Tanger.

1996 Docteur d’Etat en sciences Ă©conomiques (UniversitĂ© de FĂšs). Docteur de l’UniversitĂ© de Paris II et de l’Ecole nationale supĂ©rieure du pĂ©trole et des moteurs (ENSPM, France).

2002 Député PJD à Tanger.

2003 Publications de deux ouvrages :

- Le monde arabe : entre le dĂ©fi de la mondialisation et l’obligation du dĂ©veloppement humain

- Une vision Ă©conomique de la troisiĂšme guerre du Golfe

2012 Nommé ministre délégué chargé des Affaires générales et de la Gouvernance.
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