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AWB, BMCE Bank, BCP : Les enjeux d’une stratĂ©gie africaine  
actuel n°159, jeudi 13 septembre 2012
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L’intĂ©rĂȘt des trois banques pour l’Afrique, qui date de deux dĂ©cennies, ne fait que s’affermir. AprĂšs les succĂšs de BMCE et d’AWB, la BCP entre dans la danse pour avoir sa part du gĂąteau. Le point sur trois stratĂ©gies spĂ©cifiques, avec leurs enjeux et leurs risques.


La cadence s’accĂ©lĂšre ces deux derniers mois. A peine la BCP a-t-elle bouclĂ© sa transaction avec le groupe ivoirien Atlantic Financial Group, que Attijariwafa bank est prĂȘte Ă  lui emboĂźter le pas en acquĂ©rant l’Union togolaise des Banques (UTB). L’opĂ©ration est bien avancĂ©e mĂȘme si, Ă  l’heure oĂč nous mettions sous presse, elle n’avait pas encore Ă©tĂ© officiellement adjugĂ©e. De son cĂŽtĂ©, la BCP n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  miser prĂšs d’un milliard de dirhams, en augmentation de capital de la holding commune, pour prendre pied dans les sept pays de l’Union Ă©conomique et monĂ©taire ouest-africaine (UEMOA). Soit l’équivalent en numĂ©raire des participations de AFG dans ses sept filiales. Des sommes faramineuses que nos banques locales n’hĂ©sitent pas Ă  dĂ©bourser pour tisser leur toile en Afrique.

Mais qu’est-ce qui motive cette soif de s’étendre au-delĂ  des frontiĂšres, en particulier dans les pays de l’Afrique subsaharienne oĂč les risques politiques et mĂȘme Ă©conomiques ne manquent pas ? « C’est le nouvel eldorado pour nos banques qui ne peuvent plus rester confinĂ©es dans un marchĂ© domestique Ă©troit et saturĂ©. » L’Afrique constitue un relais de croissance dont la contribution dans le rĂ©sultat net part de groupe ne va cesser de croĂźtre dans les prochaines annĂ©es, car ces pays sont dans une situation bancaire similaire Ă  celle du Maroc il y a quarante ans. Aussi, le potentiel de dĂ©veloppement de ces marchĂ©s reste-t-il allĂ©chant, en dĂ©pit des divers risques, qui pourraient momentanĂ©ment perturber l’activitĂ©, comme rĂ©cemment en CĂŽte d’Ivoire ou au SĂ©nĂ©gal.

D’oĂč l’accĂ©lĂ©ration de la course aux acquisitions entre les trois banques locales, AWB, BMCE Bank, et plus rĂ©cemment la BCP. Au lieu de prendre des participations directes, comme ses deux concurrentes, dans des banques locales ou rĂ©gionales, la banque du cheval a optĂ© pour la crĂ©ation d’une holding commune, Atlantic Bank International, dĂ©tenue Ă  paritĂ© avec AFG. « Un coup de maĂźtre car cette opĂ©ration permet Ă  la BCP de rattraper son retard en assurant une prĂ©sence dans une dizaine de pays africains, reprĂ©sentant plus de 80 millions d’habitants. » Et c’est la banque marocaine qui assurera la gestion courante de ces filiales sous la marque Banque Atlantique. Pour ce faire, la BCP vient d’obtenir toutes les autorisations des banques centrales des pays africains concernĂ©s ainsi que de Bank Al-Maghrib. La gestion effective du rĂ©seau africain devrait dĂ©marrer ce mois-ci. Les analystes Ă©mettent toutefois quelques rĂ©serves sur l’état de santĂ© rĂ©el de ces banques, faute d’informations suffisantes. D’autant qu’il a Ă©tĂ© fait Ă©tat de problĂšmes de fonds propres du groupe ivoirien au moment des tractations. Par ailleurs, « le choix de la crĂ©ation d’une holding commune avec le groupe bancaire ivoirien est un gage de sĂ©curitĂ© de nature Ă  partager les risques, en attendant un retour sur investissement », est-il soulignĂ©. D’ailleurs, le top management de la BCP se dit confiant puisqu’il table sur un rĂ©sultat de 500 millions de dirhams Ă  l’horizon 2015, soit la moitiĂ© de sa mise de dĂ©part. Il est Ă©vident que les premiers effets de cette acquisition ne commenceront Ă  se faire sentir qu’à partir de 2013, une fois que les rĂ©sultats des filiales seront intĂ©gralement consolidĂ©s. Mais dĂšs dĂ©cembre 2012, l’intĂ©gration des rĂ©sultats s’effectuera au prorata temporis.

 

La véritable pionniÚre

Il faut garder Ă  l’esprit que la BCP a Ă©tĂ© pionniĂšre dans la conquĂȘte africaine puisqu’elle a crĂ©Ă©, dĂšs 1990, deux filiales Ă  100% en RĂ©publique centrafricaine et en GuinĂ©e, deux implantations dĂ©cidĂ©es pour des motifs politiques avant tout. Mais les deux filiales, qui existent toujours, ne connaĂźtront pas une expansion fulgurante car la stratĂ©gie africaine ne figurait pas dans les prioritĂ©s du top management de l’époque. La BCP attendra deux dĂ©cennies avant de sauter vĂ©ritablement le pas pour se positionner sur le continent africain, Ă  l’instar de ses deux concurrentes.

En fait, la vĂ©ritable pionniĂšre est BMCE Bank qui lancera, la premiĂšre, les jalons d’une stratĂ©gie d’expansion africaine en acquĂ©rant une participation minoritaire dans la Banque du Mali, puis dans CrĂ©dit pour l’Agriculture, l’Industrie et le Commerce (CAIC) au Congo Brazzaville. « BMCE Bank a optĂ© pour des positions minoritaires, de 25% Ă  30% du capital des banques africaines, mais assorties de contrats de gestion qui lui permettent de rĂ©aliser leur mise Ă  niveau », souligne un analyste financier. Une premiĂšre expĂ©rience rĂ©ussie puisque les deux filiales sont aujourd’hui compĂ©titives et rentables.

 

Stratégie judicieuse

Il faudra attendre le dĂ©but des annĂ©es 2000, et l’inflexion stratĂ©gique du Maroc en Afrique, pour que BMCE Bank et Attijariwafa bank hissent en prioritĂ© leur politique d’expansion dans la rĂ©gion subsaharienne. BMCE Bank enchaĂźne ainsi des rachats d’actions au sein de Bank Of Africa (BOA), portant de 35% Ă  58% sa participation dans le groupe malien, leader dans douze pays. « Cette stratĂ©gie s’est avĂ©rĂ©e judicieuse car le groupe dispose aujourd’hui du troisiĂšme plus grand rĂ©seau d’Afrique subsaharienne. » De plus, celui-ci couvre non seulement les pays francophones, mais aussi anglophones, hispanophones et lusophones. Quant Ă  Attijariwafa bank, elle a adoptĂ© une tout autre stratĂ©gie non moins payante. PrioritĂ© est accordĂ©e aux prises de contrĂŽle successives de banques locales, qui lui permettent de connaĂźtre les marchĂ©s et de maĂźtriser les risques, et Ă  la crĂ©ation de filiales Ă  part entiĂšre, mais elle reste concentrĂ©e, pour le moment, sur les pays de l’Afrique de l’Ouest francophone. « Attijariwafa bank a commencĂ© par mettre un pied au SĂ©nĂ©gal, en crĂ©ant la premiĂšre banque du pays, avant de tisser autour un rĂ©seau rĂ©gional alignĂ© sur les pratiques du groupe. » Une stratĂ©gie dont la concrĂ©tisation requiert du temps mais qui comporte moins de risque pour la filiale de la SNI, grĂące Ă  l’implication directe du groupe dans la gestion des filiales africaines et Ă  la mise en Ɠuvre de pratiques bancaires Ă©prouvĂ©es.

Pour l’heure, les banques marocaines n’ont pas Ă  rougir de leur choix : la contribution des filiales africaines au rĂ©sultat net part de groupe s’amĂ©liore d’un exercice Ă  l’autre. Sur le podium, la banque de Othman Benjelloun draine 35% de ses bĂ©nĂ©fices grĂące aux performances de BOA. Attijariwafa bank, qui continue d’avancer ses pions, tire 25% de ses bĂ©nĂ©fices de ses onze filiales africaines. Elle ambitionne de porter cette performance Ă  35% Ă  l’horizon 2015 en couvrant une vingtaine de pays subsahariens.

Avec l’entrĂ©e en force de la BCP, tout le challenge des prochaines annĂ©es consistera Ă  optimiser la prĂ©sence des trois enseignes marocaines sur le continent pour augmenter leur force de frappe et Ă©viter la cannibalisation de leurs rĂ©seaux.

Mouna Kably & Khadija El Hassani

 

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Et dans le Maghreb ?

 

Hormis Attijariwafa bank qui s’est implantĂ©e en Tunisie et en Libye, aucune de ses deux concurrentes n’est encore prĂ©sente dans les autres pays du Maghreb, encore moins dans les pays du Moyen-Orient, comme l’Egypte par exemple.

Pourtant, le succĂšs remportĂ© en l’espace de quelques annĂ©es par Attijari bank Tunisie, au point de figurer dans le peloton de tĂȘte des banques locales, aurait dĂ» aiguiser l’appĂ©tit de BMCE Bank. Il est vrai que la banque de Othman Benjelloun a dĂ©posĂ© une demande d’agrĂ©ment en AlgĂ©rie pour laquelle elle attend toujours une rĂ©ponse. Mais tant que les relations commerciales, et surtout politiques, entre les deux pays voisins ne seront pas normalisĂ©es, cette demande a peu de chance d’aboutir.

Alors pourquoi ne pas s’intĂ©resser Ă  des pays en pleine Ă©bullition, au lendemain du Printemps arabe, comme la Libye ou mĂȘme l’Egypte ? « Dans le pays des pharaons, qui reprĂ©sente un gros marchĂ©, tout reste Ă  construire dans le domaine bancaire », prĂ©cise un analyste financier d’une grande banque de la place. L’Egypte est dominĂ©e par des Ă©tablissements bancaires locaux aux prestations mĂ©diocres, proposant une offre de masse peu sophistiquĂ©e, marquĂ©e par la quasi-inexistence de produits monĂ©tiques. Les banques marocaines ont, lĂ , une grande opportunitĂ© Ă  saisir, et tout de suite.

M.K
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