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PME-Banques: Un dialogue de sourds qui s’éternise
actuel n°39, samedi 20 mars 2010
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En dĂ©pit des efforts dĂ©ployĂ©s, le problĂšme du ïŹnancement des PME reste entier. Certaines pointent du doigt la frilositĂ© des banques. D’autres estiment que l’État ne joue pas le jeu.


La proportion des PME dans le tissu Ă©conomique reprĂ©sente 95 %. Un tel chiffre frappe les esprits. C’est dire aussi l’importance que revĂȘt une stratĂ©gie nationale de soutien Ă  ces entreprises dans leur diversitĂ©, notamment pour le volet ïŹnancement. Et pour cause, le patron de PME qui a « le nez dans le guidon », faute d’encadrement et d’une organisation efïŹciente, est mal placĂ© pour nĂ©gocier les conditions d’accĂšs au ïŹnancement.

De plus, ne manquent pas de relever plusieurs chefs d’entreprises, les petites structures ont d’abord et avant tout besoin d’un accompagnement managĂ©rial pour faire face Ă  tous leurs partenaires, qu’ils soient fournisseurs, clients ou banquiers. « Par ces temps de crise, chacune des parties tente de tirer la ïŹcelle de son cĂŽtĂ©. Il faut vraiment avoir les reins solides pour rĂ©sister », souligne Ahmed Bouzidi, directeur gĂ©nĂ©ral de StopïŹre, une PME spĂ©cialisĂ©e dans la sĂ©curitĂ© incendie. Les banques sont de plus en plus frileuses face Ă  des entreprises asphyxiĂ©es par des dĂ©lais de paiement anormalement longs, dĂ©passant souvent 6 mois !

« C’est d’ailleurs le facteur de blocage numĂ©ro un de la PME, qui l’empĂȘche de ïŹnancer son besoin en fonds de roulement », explique Salaheddine Kadmiri, prĂ©sident de la Commission PME Ă  la CGEM. Face Ă  l’ampleur du ïŹ‚Ă©au, un colloque est prĂ©vu, dĂ©but juin, par la Commission pour plancher sur les voies d’amĂ©lioration des dĂ©lais de paiement, notamment sur le plan lĂ©gal. Reste Ă  savoir si les recommandations seront suivies d’actions concrĂštes. « Il est clair que la mise en place d’intĂ©rĂȘts moratoires, en cas de non-paiement des crĂ©ances au-delĂ  de 90 jours, requiert la garantie de l’État », relĂšve Bouzidi qui afïŹrme que prĂšs de 60 % du chiffre d’affaires des PME est touchĂ© par ce ïŹ‚Ă©au. Indirectement, poursuit-il, « nous ïŹnançons nos fournisseurs en contractant des crĂ©dits bancaires au prix fort. Nombreuses sont donc les PME qui se transforment en sociĂ©tĂ©s de ïŹnancement ! »

Cette situation alarmante empĂȘche les entreprises d’engager des projets de dĂ©veloppement ou d’innover pour booster leur chiffre d’affaires. Ce qui explique qu’en cette pĂ©riode de rĂ©cession, « il y a plus de casse que d’expansion ». Pendant ce temps, les PME continuent de dĂ©noncer l’absence de synergie entre les actions de soutien initiĂ©es par le gouvernement et l’inefïŹcacitĂ© du dispositif d’accompagnement. Mais, elles omettent de citer d’autres facteurs de blocage inhĂ©rents Ă  leur organisation interne.

La Caisse Centrale de Garantie (CCG) invoque le manque de maĂźtrise du montage des projets, la mĂ©connaissance des circuits de ïŹnancement et des possibilitĂ©s d’appui. La CCG cite Ă©galement la non-viabilitĂ© des projets prĂ©sentĂ©s au ïŹnancement, l’insufïŹsance des fonds propres ainsi que le surendettement. Pourtant, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ahmed Chami et l’Agence nationale de promotion de la PME n’ont pas mĂ©nagĂ© leurs efforts en 2009 pour remettre Ă  plat tout le systĂšme de soutien et restructurer l’offre de produits de ïŹnancement et de garantie. Tout en impliquant les trois grandes banques locales : BCP, Attijariwafa bank et BMCE. Trois autres devraient d’ailleurs leur emboĂźter le pas (BMCI, CDM, SGMB).

Deux nouveaux fonds

De son cĂŽtĂ©, la CCG a procĂ©dĂ© en 2009, en concertation avec le ministĂšre des Finances, Ă  un rĂ©amĂ©nagement de son offre de garantie pour mieux coller aux besoins de ïŹnancement des PME avec quatre familles de produits dont deux, Damane CrĂ©a et Damane Dev, pour garantir les crĂ©dits bancaires Ă  l’investissement. Les deux autres, Damane Istimrar et Damane Capi al Risque, sont dĂ©diĂ©es respectivement Ă  la garantie des crĂ©dits Ă  la restructuration des entreprises endettĂ©es et au renforcement des fonds propres. Sur le mĂȘme registre, deux nouveaux fonds d’investissement orientĂ©s vers le capital dĂ©veloppement et le capital transmission seront mis en place cette annĂ©e, dotĂ©s chacun d’une taille minimale de 350 millions de dirhams.

D’ores et dĂ©jĂ , l’État vient de crĂ©er, en fĂ©vrier dernier, le fonds Emergence Invest gĂ©rĂ© par la CCG, dĂ©diĂ© au ïŹnancement en fonds propres et quasi-fonds propres des entreprises marocaines dont le chiffre d’affaires ne dĂ©passe pas 100 millions de dirhams. L’État apportera, via Emergence Invest, un maximum de 175 millions de dirhams par fonds. Une chose est sĂ»re, si la volontĂ© de couper court aux complaintes des PME est rĂ©elle, il est encore trop tĂŽt pour Ă©valuer l’impact de la nouvelle stratĂ©gie mise en branle par l’État. Et puis, reste Ă  savoir si le cercle vicieux sera enïŹn rompu, en dĂ©pit des dĂ©gĂąts causĂ©s par la crise.

Khadija El Hassani & Mouna Kably

6 milliards de crédits garantis en cinq ans

Lentement mais sĂ»rement. La garantie institutionnelle gagne du terrain dans le ïŹ nancement des projets des PME. En tĂ©moigne l’évolution des garanties accordĂ©es par la CCG au cours des cinq derniĂšres annĂ©es. « Nous avons multipliĂ© nos engagements par 4 : de 300 millions de dirhams de garanties accordĂ©es Ă  1,4 milliard en 2009 » , prĂ©cise la CCG. Le montant global de ces garanties qui s’élĂšve Ă  6 milliards de dirhams, a bĂ©nĂ©ïŹ ciĂ© Ă  3 800 entreprises dans tous les secteurs, avec une prĂ©dominance de l’industrie.

« Des produits pour chaque catégorie de PME »

Entretien avec Azzedine MaĂąch, prĂ©sident d’Amos Partners et ancien banquier

Les pratiques n’ont pas changĂ© malgrĂ© des tentatives d’établir le dialogue entre la banque et la PME. L’entreprise est dĂ©faillante en termes de transparence et d’encadrement. Le banquier, lui, privilĂ©gie toujours les garanties personnelles.

Les PME, soit 95 % du tissu industriel, prĂ©sentent des caractĂ©ristiques trĂšs diverses. Que peut-on attendre d’une stratĂ©gie nationale en faveur de la PME ?

AZZEDINE MAÂCH. Du fait mĂȘme que la PME constitue l’essentiel de notre tissu Ă©conomique, on devrait, avant tout, prĂ©ciser son identitĂ©, et afïŹner ses caractĂ©ristiques pour trouver les outils adĂ©quats et assurer son essor. Actuellement, les dĂ©ïŹnitions qu’on en donne sont imprĂ©cises. De plus, elles varient d’un systĂšme Ă  l’autre, voire mĂȘme d’une banque Ă  l’autre. Certaines banques parlent d’un chiffre d’affaires plafonnĂ© Ă  50 millions de dirhams, d’autres, au double
 de plus, dans cet ensemble, la trĂšs petite entreprise (TPE) prĂ©domine trĂšs largement. Or, les besoins de la TPE ne sont pas les mĂȘmes que ceux des autres entreprises. De ce fait, les produits de ïŹnancement devraient ĂȘtre diffĂ©renciĂ©s pour rĂ©pondre aux besoins rĂ©els de chaque population de cet ensemble.

Que suggérez-vous concrÚtement ?

Pour ĂȘtre pragmatique et efïŹcace, il faut distinguer trois catĂ©gories de PME : les TPE, les petites entreprises et les moyennes entreprises. Chacune d’elles afïŹche des caractĂ©ristiques propres et doit donc bĂ©nĂ©ïŹcier de produits de ïŹnancement spĂ©ciïŹques. Ensuite, il est important de rappeler les droits et obligations, Ă  la fois, de l’entrepreneur et du banquier. D’ailleurs, une commission bipartite de suivi (GPBM-CGEM) avait commencĂ© Ă  plancher sur les voies d’amĂ©lioration de la relation banque/entreprise, dans le cadre d’une convention signĂ©e entre les deux parties. Il Ă©tait mĂȘme question d’étendre ce type de convention aux sociĂ©tĂ©s de leasing et de capital risque notamment. L’objectif Ă©tant d’inciter la PME Ă  recourir Ă  des sources de ïŹnancement autres que le crĂ©dit bancaire.

Quelles avancées avez-vous obtenues dans le cadre de cette convention avec le GPBM ?

L’un des acquis majeurs concerne l’engagement des banques de motiver leur dĂ©cision, en cas de rejet d’un dossier de crĂ©dit. L’objectif Ă©tant d’inciter le chef d’entreprise Ă  remettre en question ses pratiques et Ă  corriger ses insufïŹsances, avant d’adresser son projet de ïŹnancement Ă  une autre entitĂ©, avec de plus grandes chances qu’il ne soit pas rejetĂ©. Sans parler des avantages que procurent Ă  la PME, la remise en question de ses pratiques et la correction de ses insufïŹsances.

L’autre plaie concerne les garanties dĂ©mesurĂ©es exigĂ©es par les banques. Vous ĂȘtes-vous attaquĂ©s Ă  ce volet ?

Évidemment. Nous sommes dans une situation anormale oĂč la banque ïŹnance, non pas la PME, mais le chef d’entreprise (Ă  qui on demande des garanties personnelles) qui, Ă  son tour, ïŹnance son affaire ! À sa dĂ©charge, le banquier invoque le manque de transparence et l’absence d’une vision stratĂ©gique claire. Pour lever cet obstacle, Bank Al Maghrib a imposĂ© aux PME la certiïŹcation de leur bilan par des experts comptables homologuĂ©s, pour tout ïŹnancement supĂ©rieur Ă  1 million de dirhams. Pour autant, les rĂ©ïŹ‚exes bancaires n’ont pas changé 

Les taux d’intĂ©rĂȘt facturĂ©s aux PME ont-ils baissĂ© ?

Tout dĂ©pend de la capacitĂ© de nĂ©gociation des entreprises. Globalement, les grandes entreprises sont dotĂ©es de structures dĂ©diĂ©es Ă  la nĂ©gociation des conditions bancaires. La PME afïŹche, elle, des carences en termes de gestion et d’encadrement qui, in ïŹ ne, la pĂ©nalisent. Bien que les taux d’intĂ©rĂȘt aient globalement baissĂ© de 50 % en l’espace d’une dĂ©cennie, les problĂšmes de ïŹnancement de la PME restent entiers. Et pour cause, elle souffre avant tout d’un manque de rĂšgles de gestion. Pour sortir de ce cercle vicieux, l’État doit, via l’ANPME par exemple, apporter un soutien en amont pour aider la PME dans le montage de son projet et dans la formation de son encadrement. Des mesures simples et concrĂštes qui font appel au bon sens
 mais qui tardent encore Ă  venir.

Propos recueillis par Mouna Kably

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