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Chimicolor La fin d’une lĂ©gende
actuel n°113, vendredi 21 octobre 2011
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Un des derniers vestiges de la famille Agouzzal, Chimicolor, est sur le point de disparaĂźtre. En tĂ©moigne la vente aux enchĂšres du terrain, siĂšge de la sociĂ©tĂ©. Avec la fermeture de cette usine, c’est une autre page de l’histoire industrielle marocaine qui se tourne.


***

C’est dans l’aprĂšs-midi du 25 octobre, au tribunal de commerce de Casablanca, qu’aura lieu la vente aux enchĂšres du terrain qui fait office de siĂšge de Chimicolor, la cĂ©lĂšbre fabrique de produits chimiques et de peinture appartenant au groupe Agouzzal. Le prix d’ouverture des enchĂšres est fixĂ© Ă  27 122 500 dirhams. La sociĂ©tĂ© ne peut plus honorer les crĂ©dits contractĂ©s auprĂšs du CrĂ©dit Agricole du Maroc (CAM). Mais comment un des fleurons de l’industrie du pays en est-il arrivĂ© là ?

Flash-back. Haj Agouzzal, fondateur du groupe, est de plus en plus dĂ©passĂ© par les Ă©vĂ©nements : libĂ©ralisation du secteur, arrivĂ©e de nouveaux acteurs plus compĂ©titifs, concurrence de plus en plus agressive,... Toutes ces mutations n’ont pas suscitĂ© le besoin de moderniser le mode de management. Bien au contraire.

Moulay Messaoud continuera Ă  diversifier Ă  outrance ses activitĂ©s, au lieu de s’attaquer Ă  la restructuration de son groupe. Autre facteur qui prĂ©cipitera son dĂ©clin : la transmission tardive de l’empire qu’il a bĂąti. Celle-ci n’interviendra qu’en 2008. A l’issue d’un nouveau pacte d’actionnaires, c’est son fils Moulay Brahim qui prendra enfin les rĂȘnes du groupe Agouzzal. Mais ce sera dĂ©jĂ  trop tard. Les finances sont au plus mal et les dettes ne cessent de s’accumuler.

Au 31 dĂ©cembre 1997, les dettes du groupe Agouzzal caracolent Ă  plus de 135,6 millions de dirhams. Celui-ci dĂ©cide alors de solliciter CAM pour un reprofilage de sa dette. L’accord final est signĂ© le 23 octobre 1998 pour le dĂ©blocage de 43 MDH. Le montant est alors utilisĂ© pour Ă©ponger les dettes des Tanneries du Maroc et d’Universal Computer, appartenant au mĂȘme groupe.

En parallĂšle, CAM abandonne prĂšs de 30 millions de dirhams d’intĂ©rĂȘts et intĂ©rĂȘts de retard. Au final, le groupe ne doit plus que 61,6 millions de dirhams Ă  la banque publique. Le mĂȘme accord prĂ©voit l’octroi, Ă  la filiale Chimicolor, d’un crĂ©dit long terme de plus de 32,8 MDH au taux de 9% sur 9 ans, avec un diffĂ©rĂ© de 9 mois.

Dans un document annexé au contrat de crédit, daté du 15 octobre 1998, Messaoud Agouzzal concÚde, en contrepartie de ces sommes, le nantissement du fonds de commerce de Chimicolor.

Deux ans plus tard, en mars 2000, la filiale obtient un nouveau crĂ©dit de BMCE Bank, cette fois-ci, d’un montant de 950 000 dirhams. Pour garantir le prĂȘt, un nantissement sur le matĂ©riel et outillage est exigĂ©.

La mĂȘme annĂ©e, alors que le paiement des Ă©chĂ©ances du crĂ©dit accordĂ© par CAM n’est pas bouclĂ©, l’entreprise procĂšde au transfert du siĂšge social de place Dakarqui qui Ă©tait nanti, au km 6.9, sur la route de Benslimane (actuellement Okba Bnou Nafii). Le changement est enregistrĂ© au tribunal du commerce Ă  la date du 12 juillet 2001.

MalgrĂ© tous ces financements bancaires, Chimicolor enregistre, en 2000, un dĂ©ficit de 3 279 688,66 dirhams (archives des Nouvelles du Maroc, Ă©dition du 8 juin 2001, 3e rĂ©solution du conseil d’administration de Chimicolor).

Le 23 juillet 2001, la sociĂ©tĂ© effectue une manƓuvre quelque peu inhabituelle sur laquelle planent plusieurs zones d’ombre. Le mĂȘme jour, Agouzzal renfloue le capital de Chimicolor pour le rĂ©duire aussitĂŽt.

Ainsi, le capital passe de 23 Ă  80 MDH, par Ă©mission de 370 000 actions nouvelles au prix unitaire de 100 dirhams, pour Ă©ponger les crĂ©ances liquides et exigibles. Le reliquat, soit 20 MDH, est incorporĂ© au capital de la sociĂ©tĂ© via une attribution d’actions gratuites.

A la mĂȘme date, le capital est donc ramenĂ© de 80 millions Ă  30 millions de dirhams. Deux questions demeurent sans rĂ©ponse : comment Agouzzal a-t-il financĂ© cette augmentation de capital ? OĂč sont passĂ©s les 7 millions de dirhams, diffĂ©rence entre augmentation et baisse de capital de Chimicolor ?

« Le coup d’accordĂ©on sert Ă  apurer une partie ou la totalitĂ© des dettes d’une entreprise. Au passage, les actionnaires minoritaires peuvent ĂȘtre Ă©cartĂ©s du tour de table », explique un expert comptable.

Mais l’opĂ©ration ne sauvera pas Chimicolor. Les crĂ©dits s’accumulent jusqu’au moment oĂč la sociĂ©tĂ© est en cessation de paiement. En mars 2004, soit 3 ans avant le terme du premier prĂȘt, Chimicolor dĂ©croche auprĂšs de CAM un nouveau crĂ©dit de reprofilage de 29,61 millions de dirhams au taux de 7,5%, en contrepartie du nantissement de son fond de commerce. Un mois plus tard, la mĂȘme banque lui accorde un troisiĂšme crĂ©dit de 10 millions de dirhams, en Ă©change du nantissement des stocks de marchandises.

MalgrĂ© toutes ses tentatives de sauvetage, Chimicolor ne peut toujours pas honorer ses engagements Ă  l’égard de sa banque. Au 1er juin 2005, le compteur des dettes remonte Ă  34 millions de dirhams. Moulay Messaoud Agouzzal, dĂ©cide alors de jouer banco.

Il hypothĂšque 5 terrains Ă  Casablanca en contrepartie d’une extension de sa dette. Celle-ci passe de 29,61 Ă  44,61 millions de dirhams au taux de 7,5%. De plus, Agouzzal met tout le matĂ©riel et les marchandises appartenant Ă  la sociĂ©tĂ© Ă  la disposition de la banque, contre 10 autres millions de dirhams. Ces montants Ă©taient supposĂ©s Ă©ponger toutes les dettes. Mais malgrĂ© l’importance des sommes empruntĂ©es, la situation financiĂšre de Chimicolor va Ă  la dĂ©rive.

Opacité totale

Les dĂ©clarations d’impĂŽts ne rĂ©vĂšlent aucun arriĂ©rĂ© mais la Caisse nationale de sĂ©curitĂ© sociale (CNSS) dĂ©cide de passer Ă  l’offensive (cf. encadrĂ©).

Chimicolor, comme l’ensemble du groupe, est frappĂ©e d’une opacitĂ© totale. Aucune information financiĂšre ou stratĂ©gique ne filtre. Pire. La plupart des coordonnĂ©es (tĂ©lĂ©phones, fax, etc.) ne sont plus Ă  jour.

Si Chimicolor est placĂ©e en liquidation judiciaire, quel sera le sort rĂ©servĂ© aux salariĂ©s ? Nul ne le sait. Pour l’un des employĂ©s interrogĂ©s, ayant requis l’anonymat, « rien n’a changĂ© ou presque ». L’entreprise serait toujours en activitĂ© et les salariĂ©s continueraient de percevoir leurs salaires Ă  la fin de chaque mois. « Mais pour dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts, ils ne sont affiliĂ©s Ă  aucun syndicat », avoue-t-il.

Ce qui pourrait jouer en leur dĂ©faveur dans le cas d’un arrĂȘt dĂ©finitif des activitĂ©s. « Seuls quelques reprĂ©sentants des salariĂ©s essaient, tant bien que mal, de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de leurs collĂšgues », confie l’employĂ©.

Entre-temps, la direction de Chimicolor a changĂ© de main. Bien qu’il soit Ă  la retraite, Ahmed Dacheikh, ancien directeur commercial de Chimicolor, chapeaute aujourd’hui toute l’activitĂ©. « C’est sur ses Ă©paules que repose dĂ©sormais tout le poids de l’entreprise », affirme le mĂȘme salariĂ©.

ContactĂ© par actuel, Dacheikh n’a pas donnĂ© suite Ă  notre requĂȘte. Quant Ă  Brahim Agouzzal, prĂ©sident du groupe, il serait « en voyage Ă  l’étranger ». Surprenant, Ă  la veille d’une vente aux enchĂšres.

Abdelhafid Marzak

Chute d’un chñteau de cartes

CrĂ©dit Agricole du Maroc (CAM) n’est pas le seul crĂ©ancier du groupe. MaĂźtre Zohra El Hasnaoui, avocate au Barreau de Casablanca, se rappelle avoir demandĂ© une saisie conservatoire du fonds de commerce de Chimicolor.

La saisie avait pour objectif de garantir le paiement des sommes dues Ă  son client, dont l’identitĂ© est restĂ©e confidentielle. « Moulay Messaoud Agouzzal fait partie de ceux qui ont marquĂ© l’histoire de l’économie du Maroc. C’est vraiment dommage que la situation de son groupe en soit arrivĂ©e Ă  ce point, dĂ©plore-t-elle. Agouzzal n’est pas le seul mis en cause dans cette affaire. Les responsables des banques qui ont consenti des crĂ©dits Ă©normes Ă  un groupe n’ayant pas une position solide sur le marchĂ©, avec des garanties exclusivement fonciĂšres, sont, Ă  mon sens, complices. Il faut qu’ils rĂ©pondent de leurs actes. »

De plus, Chimicolor n’est pas la seule sociĂ©tĂ© de l’empire Agouzzal qui soit en difficultĂ©. Le terrain qui abrite le siĂšge de Caplam (filiale spĂ©cialisĂ©e dans le caoutchouc et les plastiques) nanti au profit d’Attijariwafa bank, sera lui aussi vendu aux enchĂšres le 26 octobre prochain. Le prix de lancement est fixĂ© Ă  138 millions de dirhams. Pour maĂźtre Zohra El Hasnaoui, « Moulay Messaoud Agouzzal est en liquidation aussi bien physique que morale ».

Des saisies sont ordonnĂ©es et exĂ©cutĂ©es un peu partout au Maroc. Les projets immobiliers de Sefrou, les tanneries (Ă  l’exception de celles de MohammĂ©dia), les projets de MeknĂšs,
 Tout y passe. La saga Agouzzal touche Ă  sa fin.


La CNSS réclame son dû

A.F., ancien cadre de Chimicolor, n’a conservĂ© que de beaux souvenirs de l’entreprise. « Ma situation Ă©tait correcte et je bĂ©nĂ©ficiais de tous mes droits, y compris mon affiliation Ă  la CNSS », se souvient-il. Mais qu’en est-il des autres employĂ©s ? Les documents dont actuel dĂ©tient une copie attestent le contraire.

A la date du 16 mars 2004, la CNSS effectue une saisie exĂ©cutoire du fonds de commerce comprenant les Ă©lĂ©ments corporels et incorporels. Chimicolor doit plus de 1,95 million de dirhams de cotisations au titre de l’exercice 2002. Trois ans plus tard, la CNSS revient Ă  la charge, en prononçant une saisie sur le mĂȘme fonds de commerce pour tenter de rĂ©cupĂ©rer 2,19 millions de dirhams au titre de l’exercice 2005.

L’opĂ©ration est renouvelĂ©e une troisiĂšme fois, en janvier 2008, pour forcer la sociĂ©tĂ© Ă  s’acquitter de 1,19 million de dirhams de cotisations au titre de l’exercice 2006. ContactĂ©e par actuel, la directrice du recouvrement de la CNSS n’a pas prĂ©cisĂ© l’issue effective de ces procĂ©dures.


Scandales en série

1959 : L’affaire des huiles malsaines Ă©clate. Plusieurs personnes dĂ©cĂšdent suite Ă  la consommation d’huiles frelatĂ©es.

L’affaire est jugĂ©e et des sentences de mort sont prononcĂ©es. Bien que le nom d’Agouzzal n’ait Ă©tĂ© citĂ© Ă  aucun moment lors du jugement, ce dernier est restĂ© durant des dĂ©cennies perçu comme le principal responsable de ce drame dans l’esprit de beaucoup de Marocains.

3 novembre 2008 : Le nom de Moulay Mahfoud Agouzzal, fils de Moulay Messaoud, apparaĂźt dans une affaire de drogue. La saisie de 7 tonnes de hachich Ă  AĂŻt Melloul avait donnĂ© lieu Ă  une enquĂȘte qui l’a identifiĂ© comme le commanditaire d’un rĂ©seau international de trafic de drogue.

9 juin 2009 : Un procĂšs est intentĂ© par l’administration des douanes et impĂŽts indirects Ă  17 minotiers dans le cadre du dossier Cerelex, entreprise spĂ©cialisĂ©e dans l’importation et la commercialisation de blĂ©. Dans cette affaire, Moulay Messaoud Agouzzal est poursuivi pour dĂ©tournement de fonds, en sa qualitĂ© de membre du conseil d’administration de Cerelex.

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