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AmĂ©nagement Casablanca Scandale de la corniche, saison 2  
actuel 102, vendredi 8 juillet 2011
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L’appel d’offres international lancĂ© par le conseil de la ville pour rĂ©aliser les Ă©tudes techniques de la tranche 2 de la corniche est passĂ© inaperçu. A la grande surprise du conseil de l’ordre des architectes et des Ă©lus locaux, les rĂ©fĂ©rences, le support et la date de publication de l’appel d’offres sont top secret.

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L es Casablancais n’ont pas fini de compter les boules en inox qui inondent les trottoirs de la corniche. Quant aux adeptes de la marche en bord de mer, ils devront prendre leur mal en patience aussitĂŽt la saison estivale terminĂ©e.

Deux ans aprùs le relifting de la portion de la corniche qui surplombe les piscines, la ville enchaüne avec les travaux de la deuxiùme tranche. Celle-ci s’inscrit dans le prolongement de la premiùre, jusqu’au futur Morocco Mall.

D’une longueur similaire de 3,5 kilomĂštres, la deuxiĂšme tranche devrait connaĂźtre la mĂȘme durĂ©e de travaux, environ 18 mois, moyennant un budget hors taxes de 70 Ă  100 millions de dirhams.

Les Ă©tudes techniques, qui seront bouclĂ©es en octobre, ont Ă©tĂ© confiĂ©es, fin juin, au cabinet d’architectes de Rachid Haouch, celui-lĂ  mĂȘme qui avait menĂ© les Ă©tudes puis les travaux de la premiĂšre tranche.

Il sera secondĂ© par un cabinet d’études portugais dont le nom n’a pas Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©. Selon les sources proches du dossier, le marchĂ© « Etudes » aurait Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  l’issue d’un mystĂ©rieux appel d’offres international dont nul ne connaĂźt les rĂ©fĂ©rences.

MĂȘme s’il ne s’agit que de la phase d’études techniques, des voix commencent Ă  s’élever contre la confidentialitĂ© de la dĂ©marche. En effet, aucun architecte interrogĂ©, ni le conseil de l’ordre de la profession, pas plus que les membres du conseil de la ville n’ont eu connaissance de cet appel d’offres ou mĂȘme de l’attribution du marchĂ©.

« Inutile de chercher Ă  recueillir des tĂ©moignages auprĂšs des conseillers ou des vice-prĂ©sidents du conseil de la ville, nul n’est au courant de la passation des marchĂ©s. Ces derniers sont exclusivement gĂ©rĂ©s par le maire », dĂ©nonce un membre du conseil sous couvert d’anonymat.

Il faut reconnaĂźtre que le dĂ©cret de 2007 qui rĂ©glemente les marchĂ©s publics, pĂšche par une dĂ©faillance que certains n’hĂ©sitent pas Ă  exploiter. Ce dĂ©cret impose le recours systĂ©matique Ă  l’appel d’offres pour l’exĂ©cution de tout marchĂ© public d’une valeur supĂ©rieure Ă  5 millions de dirhams, mais il passe sous silence la phase « Etudes techniques ».

Les architectes continuent, encore à ce jour, de se battre pour réglementer cette étape et proposer des réaménagements du décret afin de garantir plus de transparence.

En attendant, la dĂ©marche pour le moins opaque de la ville, interpelle bon nombre de dĂ©tracteurs de Mohamed Sajid, qui n’hĂ©sitent pas Ă  dĂ©noncer le recours biaisĂ© de l’appel d’offres. De plus, l’attribution du marchĂ© au mĂȘme architecte, Rachid Haouch, fait grincer les dents.

« Des projets aussi emblĂ©matiques pour la ville de Casablanca, nĂ©cessitent un concours d’idĂ©es et la sĂ©lection d’un groupement d’architectes constituĂ© de cabinets reconnus et de jeunes architectes en dĂ©but de carriĂšre.

C’est le seul moyen d’enrichir la rĂ©flexion, d’échanger les expĂ©riences tout en s’entourant d’un maximum de prĂ©cautions », affirme un architecte urbaniste excĂ©dĂ© par l’exclusion systĂ©matique de la majoritĂ© de ses confrĂšres.

Choix des matériaux critiqué

Pour l’heure, il semble que les dĂ©s soient jetĂ©s
 Ă  moins d’un revirement de derniĂšre minute. « La deuxiĂšme tranche aura le mĂȘme cachet que la prĂ©cĂ©dente car il faut que l’ensemble de la corniche ait la mĂȘme signature », affirme sans dĂ©tour l’architecte favori du maire, Rachid Haouch.

En clair, les Casablancais auront droit Ă  une large esplanade tout en marbre de Carrare, parsemĂ©e du mĂȘme mobilier urbain, des fameuses boules en inox et des palmiers. Il est Ă©galement prĂ©vu d’éclairer la mer et de mettre en valeur le marabout de Sidi Abderrahmane en le dĂ©barrassant de son bidonville.

« Les dunes et les vĂ©gĂ©taux seront protĂ©gĂ©s mais, pour permettre aux promeneurs de frĂ©quenter cet endroit la nuit, il faut lutter contre le trou noir. Pour cela, on peut prĂ©voir un Ă©clairage solaire », assure Haouch.

Si le concept d’esplanade piĂ©tonne est jugĂ© judicieux par la majoritĂ© de ses confrĂšres, le choix des matĂ©riaux suscite, en revanche, de violentes critiques. « Comment peut-on choisir du marbre blanc de Carrare, si cher et si salissant, pour des lieux de passage populaires ?

Ce matĂ©riau est Ă  peine recommandĂ© pour les salles de bain et les rĂ©ceptions de villa, et surtout pas pour les cuisines car il absorbe les graisses ! », s’indigne un architecte urbaniste. « Non seulement, ce marbre est frileux et change de couleur, mais il est attaquĂ© par le sel ! », renchĂ©rit un autre confrĂšre.

De plus, le coĂ»t d’importation et de la pose du marbre de Carrare brut est estimĂ© Ă  400 dirhams le mĂštre carrĂ©, auquel il faut ajouter les frais de polissage. « Au lieu du marbre, on aurait pu opter pour une pierre locale plus rĂ©sistante et moins chĂšre, ou pour du pavĂ© en ciment lavĂ©, fabriquĂ© localement et esthĂ©tique, Ă  seulement 90 dirhams/m2 ! »

Quant aux cĂ©lĂšbres boules en inox, elles constituent, selon leur concepteur, la « signature » de la corniche puisqu’elles marquent les esprits et suscitent tant de commentaires.

Remplies de bĂ©ton armĂ© et fixĂ©es pour protĂ©ger les trottoirs, ces boules ont Ă©tĂ© installĂ©es moyennant un coĂ»t unitaire de 2 300 dirhams, selon des entreprises du secteur. Ce qui contredit les propos de Haouch qui a avancĂ© Ă  actuel un prix de revient infĂ©rieur Ă  600 dirhams...

Hormis leur coĂ»t prohibitif, ces boules rĂ©sistent trĂšs mal Ă  cet environnement corrosif et s’oxydent d’autant plus rapidement qu’elles sont recouvertes d’inox de second choix.

 

Et l’écologie ?

Qu’en est-il des palmiers qui jalonnent toute l’esplanade ? Si les dĂ©tracteurs invoquent que le palmier du Sud n’est pas l’arbre de Casablanca, Haouch soutient, lui, que c’est le seul arbre qui s’adapte au climat maritime, « surtout que nous avons une overdose de ficus ! ».

A prĂ©ciser que ces palmiers proviennent d’une pĂ©piniĂšre du Sud et qu’ils sont les derniers de cette taille Ă  ĂȘtre disponibles localement, avec une moyenne d’ñge de vingt ans. Le coĂ»t unitaire de ces arbres varie entre 10 et 15 000 dirhams.

Idem pour l’éclairage composĂ© de grands et petits mĂąts, respectivement de 10m et 3,5m de hauteur. « On aurait pu privilĂ©gier l’éclairage solaire puisque le Maroc se positionne en leader dans ce domaine ! », lance un urbaniste Ă  la fibre Ă©cologique.

De plus, l’installation de capteurs autonomes aurait permis de faire l’économie des travaux de gĂ©nie civil encore inachevĂ©s Ă  ce jour. Si l’amĂ©nagement global tient la route, le choix des matĂ©riaux est, lui, largement contestĂ©, et l’absence de parking sous le passage piĂ©ton vivement dĂ©noncĂ©e.

RĂ©ussira-t-on Ă  rectifier – à temps – le tir avant le lancement effectif des travaux de la seconde tranche ? Pour cela, il faudrait que les architectes, bureaux d’études, associations et Ă©lus locaux s’organisent pour monter au crĂ©neau et faire entendre leur voix. Pour l’heure, c’est loin d’ĂȘtre le cas.

Mouna Kably

Les origines d’une hĂ©morragie financiĂšre

Transparency Maroc tire la sonnette d’alarme. L’entrĂ©e en vigueur du dĂ©cret de 2007 qui rĂ©glemente les marchĂ©s publics n’a pas rĂ©duit les irrĂ©gularitĂ©s et autres malversations. Bien au contraire, car le texte pĂšche par plusieurs dĂ©faillances.

Tout d’abord, le maĂźtre d’ouvrage jouit toujours d’un pouvoir discrĂ©tionnaire et son rĂŽle est prĂ©dominant durant toutes les phases d’exĂ©cution du marchĂ©. Ensuite, le dĂ©cret de 2007 prĂ©voit de nombreuses possibilitĂ©s de dĂ©rogations Ă  l’appel d’offres ouvert.

De plus, la passation des marchĂ©s publics ne fait l’objet d’aucune normalisation ou de manuel de procĂ©dures. Enfin, les recours administratifs et judiciaires sont de faible portĂ©e et les mĂ©canismes de protection des victimes inexistants.

Toutes ces dĂ©faillances expliquent la gravitĂ© des irrĂ©gularitĂ©s dĂ©tectĂ©es par l’Observatoire de la corruption, crĂ©Ă© par Transparency Maroc. Corruption, opacitĂ© de l’information relative aux appels d’offres, non-respect de l’obligation de publicitĂ©, clientĂ©lisme et favoritisme dans la sĂ©lection des adjudicataires, faiblesse du contrĂŽle au niveau de l’attribution et de l’exĂ©cution des marchĂ©s


Autant de maux qui provoquent une vĂ©ritable hĂ©morragie financiĂšre puisque la commande publique, Ă©manant des collectivitĂ©s locales, pĂšse plus de 12  milliards de dirhams dans le budget 2011. Et, surtout, ces pratiques Ă©cornent sĂ©rieusement la crĂ©dibilitĂ© du Maroc auprĂšs des investisseurs Ă©trangers.


Avenue Royale 13 hectares à l’abandon

Logiquement, l’amĂ©nagement de la corniche devrait s’inscrire dans le prolongement de la marina de Casablanca et intĂ©grer toute la zone situĂ©e au-delĂ  de la mosquĂ©e Hassan II. Or, Ă  l’heure oĂč la spĂ©culation sur le foncier bat son plein dans la ville blanche, le terrain, propriĂ©tĂ© conjointe de Sonadac et de CDG DĂ©veloppement, qui se situe en front de mer entre la mosquĂ©e Hassan II et le phare, semble oubliĂ©.

Pas moins de 13 hectares se sont transformés peu à peu en un immense terrain vague qui, à la nuit tombée, est un lieu particuliÚrement prisé par les voleurs à mobylette pour leurs séances de simulation.

ContactĂ©e par actuel, Sonadac affirme qu’un nouveau plan d’amĂ©nagement du site serait en gestation, et des Ă©tudes urbanistiques confiĂ©es Ă  un cabinet d’architectes dont le nom est gardĂ© secret. L’on devrait en savoir un peu plus sur la consistance de ce projet d’ici la fin de l’annĂ©e.

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