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Tata, tes oasis foutent le camp ! 
actuel n°52, samedi 19 juin 2010
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Autrefois greniers et lieux de vie communautaires, les oasis de la rĂ©gion sont Ă  l’agonie. SĂ©cheresse, ensablement et salinisation menacent leur existence. Les services publics et les pays Ă©trangers se mobilisent.


***

 

Une variĂ©tĂ© de paysages aussi surprenante qu’inattendue. AprĂšs des kilomĂštres et des kilomĂštres d’étendues dĂ©sertiques monotones, surgissent, ça et lĂ , de petits monticules rocheux aux formes divertissantes. Des dunes rocailleuses d’un brun foncĂ© succĂšdent aux terrains gris et caillouteux, parsemĂ©s de vieux arbustes. En arriĂšre-plan, s’étendent les reliefs fortement accidentĂ©s de l’Anti- Atlas, dans une symphonie de couleurs et de formes ondulĂ©es.

Partis d’Agadir Ă  onze heures, il faudra un peu plus de cinq heures pour atteindre Tata. Cinq heures de route que l’on ne sentira pas passer. Une dĂ©ception pourtant pour celui qui parcourt ainsi quelque 300 kilomĂštres : aucune palmeraie Ă  l’horizon ! Hormis quelques vestiges Ă©pars de vieux palmiers dessĂ©chĂ©s ou quelques troncs dĂ©garnis, aucune oasis n’égaie les paysages plutĂŽt austĂšres qui mĂšnent vers Tata, pourtant rĂ©putĂ©e pour son patrimoine oasien. Pour cela, il faudra s’enfoncer davantage dans la rĂ©gion.

Addis. À sept kilomĂštres de Tata, en allant vers Akka, cette bourgade abrite quelques-unes des plus importantes oasis de la rĂ©gion, mais aussi parmi les plus dĂ©gradĂ©es. À peine quelques dizaines de milliers de palmiers autour desquels vivent ou plutĂŽt survivent, plusieurs douars. L’un d’entre eux, Tigane, abrite plus de deux cents familles dont la principale ressource reste la culture de dattiers. Une ressource qui, depuis quelques annĂ©es, commence Ă  se faire rare, sous l’effet d’une dĂ©sertification rampante. ConjuguĂ©e Ă  la sĂ©cheresse rĂ©currente et aux ravages du « bayoud » (champignon qui s’attaque aux palmiers), la dĂ©sertification grignote, d’annĂ©e en annĂ©e, la superficie des palmeraies et le nombre des pieds productifs. À cela s’ajoute la parcellisation des terres, suite au partage des hĂ©ritages. Ce qui engendre des problĂšmes de gestion des terres et met en pĂ©ril tout l’écosystĂšme.

Rareté chronique de l'eau

RĂ©sultat : les immenses oasis d’antan, prospĂšres et variĂ©es, font place, dĂ©sormais, Ă  de petites palmeraies gravement dessĂ©chĂ©es. « Ces oasis, explique Ahmed Khannoufi, du ministĂšre de l’Agriculture, ne prĂ©sentent plus, comme c’était le cas jaÂŹdis, toutes les strates spĂ©cifiques d’une oasis, Ă  savoir un premier niveau haut avec des palmiers dattiers, un deuxiĂšme composĂ© d’arbres fruitiers et enfin, un troisiĂšme niveau, bas, composĂ© de maraĂźchage, de cĂ©rĂ©aliculture et de fourrage. » Aujourd’hui, la plupart de ces oasis n’ont plus que deux niveaux, voire parfois, un seul, signe d’une dĂ©gradation poussĂ©e. « Souvent, de vieux palmiers rongĂ©s par le “bayoud” abritent, en dessous, des cultures vivriĂšres, du maĂŻs ou du fourrage. »

Autres communes rurales, autres oasis. Mais toujours le mĂȘme constat dĂ©solant. On est bien loin de l’image des paysages verdoyants d’autrefois. Ici, les palmes assĂ©chĂ©es sont blanches et tombantes, les troncs assoiffĂ©s et dĂ©garnis. ArrivĂ©e Ă  Oum El Guerdane et Tigzmert. MĂȘme constat. La raretĂ© chronique de l’eau affecte sĂ©rieusement les plantations. Plusieurs sources d’eau, dont l’ancien systĂšme d’irrigation constituĂ© par les « khouttarates » devenues inopĂ©rantes, sont abandonnĂ©es. L’absence d’alternative conduit Ă  la dĂ©gradation puis Ă  l’abandon progressif des palmeraies.

La vie oasienne se dĂ©roule dans des conditions extrĂȘmes d’ariditĂ© et de prĂ©caritĂ©. CoupĂ©es du monde, des familles entiĂšres Ă©voluent dans des contrĂ©es enclavĂ©es, dans un milieu austĂšre et dĂ©sertique. Nombreux sont les jeunes qui fuient en Ă©migrant, soit dans les grandes villes, soit Ă  l’étranger.

Stopper l'hémorragie

Face Ă  l’urgence de la situation, un projet de rĂ©habilitation a Ă©tĂ© lancĂ© dans la province de Tata. Une expĂ©rience menĂ©e par les pouvoirs publics (ministĂšre de l’Agriculture, via la direction rĂ©gionale de Guelmim et Smara, la direction provinciale de Tata et l’Agence du Sud), en partenariat avec la coopĂ©ration belge. Le programme concerne trois communes, Addis, Tigzmert et Oum El Gardane et devrait mobiliser un budget de 35 millions de dirhams, sur 4 ans. La contribution belge serait de 20 millions de dirhams. « Nous voulons contribuer Ă  la sauvegarde et la valorisation des potentialitĂ©s Ă©conomiques et Ă©cologiques des oasis. Notre objectif est aussi de relever le niveau de vie du monde rural en recrĂ©ant une activitĂ© Ă©conomique lĂ  oĂč elle n'existe plus », assure l’ambassadeur de Belgique, Jean-Luc Bodson, en visite dans la rĂ©gion Ă  l’occasion du lancement dudit projet. L’enjeu est de concilier la conservation des ressources naturelles et les impĂ©ratifs du dĂ©veloppement local. Pour cela, les concepteurs du projet axent leur dĂ©marche sur la proximitĂ©, en s’appuyant sur les associations existantes ou Ă  crĂ©er. « Nous favorisons l’approche participative et pluridisciplinaire qui intĂšgre les populations dans la mise en oeuvre effective du programme », explique Mano Demeure, reprĂ©sentant rĂ©sident de l’Agence belge de dĂ©veloppement (CTB).

Dans ce schĂ©ma, l’implication de la femme demeure un facteur clĂ© de rĂ©ussite avec Ă  l'appui des projets gĂ©nĂ©rateurs de revenus : ateliers de broderie ou de tissage, coopĂ©ratives de production et commercialisation de produits de terroir.

Toutes ces activitĂ©s ont pour finalitĂ© de concilier les besoins de la population, la conservation de la biodiversitĂ© et les impĂ©ratifs de dĂ©veloppement socio-Ă©conomique. Autant de pistes pour tenter de stopper l’hĂ©morragie des palmeraies.

De nos envoyés spéciaux Khadija El Hassani et Brahim Taougar (photos).


OĂč sont donc passĂ©s les jeunes ?

Fait curieux. À Tata, il est rare de croiser des jeunes dĂ©ambuler dans les villages ou douars. À longueur de journĂ©e, on ne croise que des femmes, des vieillards et de petits enfants. Et ce n’est pas la canicule qui est en cause. « Nos jeunes dĂ©sertent le village Ă  la recherche de meilleurs horizons dans les grandes villes ou Ă  l’étranger », dĂ©plorent des villageois. À les entendre, l’exode des jeunes bat son plein Ă  Tata et sa rĂ©gion. Au problĂšme de la dĂ©sertification, vient donc s’ajouter celui de la dĂ©sertion du village et l’abandon des terres. Une autre problĂ©matique Ă  prendre trĂšs au sĂ©rieux.


Quatre ans pour démarrer un projet !

L’absence d’alternative conduit Ă  la dĂ©gradation puis Ă  l’abandon progressif des palmeraies.

Quatre ans. C’est le temps Ă©coulĂ© entre la signature de la premiĂšre convention et le dĂ©marrage concret du projet de rĂ©habilitation des oasis dans la province de Tata.

Un retard que les responsables du programme expliquent par un problĂšme de « responsabilitĂ©s » mal dĂ©limitĂ©es entre deux des parties prenantes, en l’occurrence l’Agence de dĂ©veloppement du Sud et le ministĂšre de l’Agriculture. RĂ©sultat : des oasis se meurent et des populations entiĂšres se paupĂ©risent. D’oĂč une nouvelle difficultĂ© pour rĂ©tablir la confiance.

« On aimerait bien croire que cette fois-ci sera la bonne », entend-on chuchoter sur place. En effet, les populations concernĂ©es auxquelles on a dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ© le projet, ont fĂȘtĂ© son lancement en grande pompe il y a plus de quatre ans. Sans rien voir venir depuis



Trois questions Ă  Jean-Luc Bodson

Ambassadeur de Belgique au Maroc


actuel. Pourquoi le programme de réhabilitation des oasis de Tata, lancé en 2006, a pris du retard ?

Jean-Luc Bodson. À mon avis, ce n’est pas du temps perdu car la rĂ©ussite d’un projet requiert un bon montage institutionnel. Il fallait dĂ©limiter et prĂ©ciser les responsabilitĂ©s des partenaires pour lever toute ambiguitĂ©. À prĂ©sent, le projet peut dĂ©marrer sur des bases solides. La premiĂšre Ă©tape sera de redonner confiance Ă  la population. Il faut aussi rectifier le tir parce que la rĂ©alitĂ© du terrain a dĂ» changer depuis le premier diagnostic. De plus, si des activitĂ©s, parmi celles que nous avions prĂ©vues, sont dĂ©jĂ  initiĂ©es par d’autres, notre action doit ĂȘtre rĂ©adaptĂ©e. Notre prioritĂ© est d’accĂ©lĂ©rer ce projet et produire des rĂ©sultats, dans un esprit de synergie avec les associations locales.

Avez-vous d’autres projets à venir ?

Nous sommes trĂšs actifs dans le domaine de l’agriculture en milieu dĂ©sertique oasien. Nous ciblons les zones pauvres, en retard de dĂ©veloppement. Notre travail est guidĂ© par le souci de contribuer Ă  l’amĂ©lioration des conditions de vie des populations rurales. La composante sociale constitue l’une des prioritĂ©s de nos programmes. Dans le domaine hydrique, on mĂšne des projets de gestion de l’eau dans la vallĂ©e du Draa. Avec l’Onep, nous avons dĂ©veloppĂ© des projets d’adduction d’eau dans de grandes villes comme Ouarzazate ou Zagora. Notre action porte aussi sur des microprojets dans de petits villages relatifs Ă  l’optimisation de la gestion de l’eau ou au traitement des eaux usĂ©es. GĂ©ographiquement, nous sommes trĂšs prĂ©sents dans le Sud. Mais, dĂ©sormais, nous nous diversifions dans le Nord et l’Oriental.

Quels sont les moyens dont vous disposez pour réaliser ces projets ?

Dans le cadre du nouveau programme de coopĂ©ration 2010-2013, la Belgique a doublĂ© la mise en faisant passer son appui budgĂ©taire Ă  80 millions d’euros. Elle devient ainsi l’un des principaux bailleurs au dĂ©veloppement du Maroc.

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