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MeknĂšs Un salon sous le signe de la diversitĂ©  
actuel n°93, vendredi 6 mai 2011
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FiliĂšre bio, produits du terroir, rapprochement avec l’AlgĂ©rie, prĂ©sence française
 Le 6e SIAM a permis aux visiteurs de faire un vĂ©ritable tour d’horizon du secteur agricole.


***

DĂ©laissĂ©e depuis de longues annĂ©es, l’agriculture algĂ©rienne fait depuis peu l’objet de toute l’attention de l’Etat. Et, pour la premiĂšre fois, les AlgĂ©riens Ă©taient prĂ©sents au Salon international de l’agriculture (SIAM) qui s’est tenu du 27 avril au 2 mai.

 

Un vaste stand aux couleurs du voisin oriental hĂ©bergeait une dĂ©lĂ©gation d’entreprises et d’institutions venues prĂ©senter le savoir-faire algĂ©rien et les ambitions de l’agriculture nationale.

Le ministre algĂ©rien de l’Agriculture Rachid BenaĂŻssa a tenu Ă  le prĂ©ciser en rappelant que son pays s’était lui aussi dotĂ© d’un plan aux objectifs identiques Ă  ceux du plan Maroc Vert !

Signe de ce rĂ©chauffement des relations par l’économie, les deux ministres algĂ©rien et marocain se sont entendus sur un mĂ©morandum signĂ© la veille de l’ouverture du salon visant Ă  renforcer la sĂ©curitĂ© alimentaire des deux pays.

La similitude de vues s’illustre aussi sur le terrain. A l’image de ce qui se fait en Europe ou au Maroc, les AlgĂ©riens veulent faire reconnaĂźtre et mieux vendre leur production agricole.

Pour cela, ils ont crĂ©Ă© une structure dĂ©diĂ©e, la SociĂ©tĂ© de valorisation des produits du terroir, qui a participĂ© Ă  la mise en place de l’IG (indication gĂ©ographique) « datte de Tolga ».

Boulenouar Sekouane, son PDG, indique travailler en ce moment sur d’autres labellisations telles que « la figue de Beni Maouch », « l’olive sigoise de Mascara » ou encore « les ovins d’Ouled Djellal ».

En termes de quantitĂ©s, l’AlgĂ©rie a montrĂ© aussi ses ambitions avec l’huile d’olive. Le pays rĂ©coltera 600 000 tonnes d’olives en 2010-2011 et compte atteindre 800 000 tonnes en 2014. Pour faire face Ă  l’afflux de matiĂšre premiĂšre, l’AlgĂ©rie entend se doter de 300 huileries supplĂ©mentaires d’ici trois ans.

Khodja et Compagnie, l’un des principaux producteurs nationaux (75 millions de DA de CA en 2010), compte bien se dĂ©velopper en AlgĂ©rie « en profitant du dĂ©veloppement de la consommation qui doit passer d’un litre par an et par personne aujourd’hui Ă  5 litres dans les 5 prochaines annĂ©es », explique Bachir Khodja, le gĂ©rant. Mais celui-ci veut aussi dĂ©velopper ses exportations (20% du volume aujourd’hui) en visant la communautĂ© algĂ©rienne Ă  l’étranger.

Nourrir 9 milliards d’habitants

AprĂšs l’Allemagne en 2010, c’était au tour de la France. Pour l’occasion, toute une dĂ©lĂ©gation d’acteurs du terrain impliquĂ©s dans les relations franco-marocaines avait fait le dĂ©placement dont Xavier Beulin, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA).

Ce dernier, qui s’est exprimĂ© en prĂ©sence de Aziz Akhannouch, a soulignĂ© le caractĂšre urgent des solutions Ă  trouver pour nourrir les neuf milliards d’habitants que la terre comptera bientĂŽt, qualifiant de « critique le dĂ©sĂ©quilibre actuel entre la disponibilitĂ© des cĂ©rĂ©ales, l’accĂšs Ă  l’eau et le nombre de consommateurs ».

Soulignant que l’agriculteur ne peut lutter seul contre le marchĂ©, il a plaidĂ© pour plus de rĂ©gulation sur le marchĂ© mondial des matiĂšres premiĂšres agricoles afin de mettre Ă  l’abri les consommateurs et les producteurs des variations brutales des cours.

A ce propos, il s’est rĂ©joui que le sujet soit inscrit au menu des discussions du prochain G20 dont la France est prĂ©sidente. Concernant l’accord agricole Maroc-UE, il a assurĂ© que la FNSEA le soutient et va plaider pour son aboutissement en expliquant son intĂ©rĂȘt aux producteurs de la rive nord de la MĂ©diterranĂ©e.

Selon lui, l’idĂ©e Ă  terme est de parvenir Ă  une zone euro-maghrĂ©bine cohĂ©rente en matiĂšre agricole afin d’éviter la monopolisation de la production agricole par un groupe restreint de pays Ă©loignĂ©s des bassins de consommation.

Enfin, Xavier Beulin a insistĂ© sur « l’intĂ©rĂȘt du plan Maroc Vert oĂč l’on retrouve les Ă©lĂ©ments d’une ambition saine, utile et Ă©quilibrĂ©e », assurant qu’au-delĂ  de l’alimentation, « les grands pays agricoles sont aussi ceux qui comptent sur la scĂšne internationale ».

Une cinquantaine de PME avaient fait le dĂ©placement sous le pavillon français – fournisseurs de matĂ©riel, horticulteurs, Ă©leveurs, fabricants d’intrants
 – mais aussi l’entreprise SofiprotĂ©ol, leader de la filiĂšre française des olĂ©agineux (5,5 milliards d’euros de CA en 2009).

Une prĂ©sence qui Ă©tait loin d’ĂȘtre fortuite puisque le groupe possĂšde Lesieur. Ce dernier compte accĂ©lĂ©rer son internationalisation afin de se renforcer au Maghreb oĂč il dĂ©tient une participation minoritaire dans Cristal Tunisie.

Au Maroc, il ne cache plus son intĂ©rĂȘt pour prendre le contrĂŽle de Lesieur Cristal dont la SNI possĂšde les trois quarts du capital. Philippe Tillous-Borde, le DG de SofiprotĂ©ol, a soulignĂ© Ă  ce sujet que son offre « s’inscrit dans la vision du plan Maroc Vert avec le dĂ©veloppement d’une filiĂšre de production d’olĂ©agineux dans le pays. »

Labels et certifications

Forte affluence Ă  la confĂ©rence sur la filiĂšre bio tenue lors de la « journĂ©e française » jeudi 28 avril : on s’y pressait, quitte Ă  rester debout ! Visiblement, le bio suscite l’intĂ©rĂȘt du grand public mais aussi des professionnels.

Des producteurs s’y mettent de façon autonome, d’autres de maniĂšre organisĂ©e en visant une certification. Chez Ecocert Maroc (80% de parts de marchĂ© de la certification bio au Maroc), on souligne que 150 producteurs ont dĂ©jĂ  obtenu le label, dont prĂšs de la moitiĂ© sont des producteurs d’huile d’olive, d’argan ou de safran.

Signe du dynamisme de la filiĂšre : « Ecocert Maroc augmente son chiffre d’affaires de 20% chaque annĂ©e depuis 3 ans », souligne Mounya El Aouni, la directrice gĂ©nĂ©rale. Du cĂŽtĂ© institutionnel, une association s’est constituĂ©e en 2010, l’Amabio (Association marocaine des agriculteurs biologiques) afin de servir entre autres d’interface entre professionnels et pouvoirs publics.

Au ministĂšre de l’Agriculture, on planche actuellement sur une loi qui permettra de rĂ©glementer le terme « bio » au Maroc. CĂŽtĂ© dĂ©bouchĂ©s, l’essentiel de la production part Ă  l’export mais un embryon de distribution organisĂ©e voit le jour.

La Vie Claire, une chaĂźne de commerces de produits biologiques (209 magasins en France) vient d’ouvrir un point de vente Ă  Casablanca. Zineb Laghzaoui, qui dĂ©tient la master franchise pour le Maroc, compte ouvrir deux magasins supplĂ©mentaires d’ici 2012 et recherche des producteurs biologiques en mesure de garnir ses Ă©tals.

Des petits producteurs prĂ©fĂšrent, quant Ă  eux, Ă©couler leur production en nouant des partenariats directement avec les consommateurs, portant sur un panier hebdomadaire de fruits et lĂ©gumes tout au long de l’annĂ©e.

Ils s’inspirent du modĂšle français des Amap dont l’un des objectifs est d’assurer un revenu stable Ă  de petits agriculteurs. Les projets d’agriculture bio seraient au nombre de 120, en cours de dĂ©veloppement dans le pays, selon Lahcen Kenny, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Amabio.

Signe de l’engouement, des « grands » du secteur commencent Ă  s’y mettre, Ă  l’image des Domaines depuis deux ans et demi, avec des tomates rondes, des melons charentais, des courgettes et des poivrons certifiĂ©s Ecocert.

Prochaine Ă©tape : la production d’olives, d’agrumes et de fruits. Les interrogations subsistent toutefois quant Ă  l’émergence rapide d’un marchĂ© intĂ©rieur pour des productions bio accessibles
 Ă  toutes les bourses !

Cyril Bonnel

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