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IntĂ©gration Ă©conomique :  Le Maghreb s’active
actuel n° 120, vendredi 9 décembre 2011
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Alors que l’Union europĂ©enne sombre dans la crise de la dette souveraine et du pouvoir d’achat, le Maroc et l’AlgĂ©rie semblent plus disposĂ©s Ă  coopĂ©rer. Le Printemps arabe est Ă©galement passĂ© par lĂ .


L’ouverture des frontiĂšres entre le Maroc et l’AlgĂ©rie n’est pas encore Ă  l’ordre du jour. Mais une activitĂ© diplomatique intense augure d’un rĂ©chauffement des relations entre Rabat et Alger. La derniĂšre en date a trait Ă  la signature, fin novembre Ă  Alger, d’un accord de coopĂ©ration pour l’échange de renseignements financiers en vue de lutter contre le blanchiment de l’argent sale et le financement du terrorisme.

ParallĂšlement, des samaritains inattendus tentent de jouer les bons offices entre les deux pays moteurs de la rĂ©gion. Selon certaines indiscrĂ©tions, l’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani serait prĂȘt Ă  intervenir entre Rabat et Alger. Lors de sa derniĂšre visite au Maroc, il se serait entretenu avec de hauts responsables marocains autour des relations bilatĂ©rales, et les moyens de les amĂ©liorer.

L’UMA en rĂ©animation

De leur cĂŽtĂ©, les chefs respectifs des diplomaties marocaine et algĂ©rienne ont dĂ©clarĂ©, Ă  l’issue de leur rencontre au forum de coopĂ©ration arabo-turque, tenu le 16 novembre dernier, la possibilitĂ© d’amĂ©liorer les relations entre l’AlgĂ©rie et le Maroc et de rĂ©animer le processus d’Union du Maghreb arabe (UMA).

Une telle effervescence s’explique par « le poids Ă©conomique et la position gĂ©ostratĂ©gique des deux pays voisins qui constituent l’ossature, voire l’épine dorsale de l’UMA », souligne Mohamed Horani, prĂ©sident de la CGEM. En dĂ©pit de la tension autour du dossier du Sahara, le Maroc demeure le premier partenaire commercial de l’AlgĂ©rie en Afrique.

Les Ă©changes bilatĂ©raux ont ainsi doublĂ© en cinq ans, passant de 340 millions Ă  720 millions d’euros entre 2005 et 2010. ParallĂšlement, l’AlgĂ©rie est devenue 12e au lieu de 18e fournisseur, et 28e au lieu de 33e client du Maroc. A noter, par ailleurs, que 550 000 AlgĂ©riens ont visitĂ© le Royaume en 2007 et que 45 000 Marocains travaillent en AlgĂ©rie.

Toutefois, le commerce entre l’ensemble des Etats membres de l’UMA reste embryonnaire et ne dĂ©passe pas 1,5% de leurs Ă©changes extĂ©rieurs. « Il faut d’abord rouvrir les frontiĂšres car leur fermeture fait perdre Ă  l’économie marocaine formelle plus de 7 milliards de dirhams chaque annĂ©e, au profit de l’informel et du trafic illĂ©gal », dĂ©nonce HammadKassal, opĂ©rateur Ă©conomique rĂ©voltĂ© par la fermeture de toutes les stations-service dans la rĂ©gion de l’Oriental, sous l’effet de la contrebande des produits pĂ©troliers.

Mais pas seulement. Selon un rapport du Petterson Institute for International Economics, l’énergie n’est pas seule Ă  prĂ©senter des gisements de crĂ©ation de richesses. Les transports, l’agroalimentaire, la finance, l’éducation, la culture et le tourisme prĂ©sentent aussi un potentiel important.

En attendant de passer Ă  une autre Ă©tape dans le rapprochement entre les deux pays frontaliers, la voie Ă©conomique prend les devants. Depuis quelques mois, les va-et-vient se multiplient, de visites ministĂ©rielles en dĂ©lĂ©gations d’hommes d’affaires, en passant par la signature de nouveaux accords de coopĂ©ration.

Les Ă©changes Ă©conomiques devraient d’ailleurs se renforcer, aprĂšs la signature entre les deux pays, de plusieurs accords de coopĂ©ration agricole, en marge du Salon annuel de l’agriculture organisĂ© le 23 novembre Ă  Alger et dont le Maroc Ă©tait l’invitĂ© d’honneur. Une situation perçue, par de nombreux observateurs, comme une reprise des relations bilatĂ©rales, otages jusque-lĂ  de dissensions politiques.

Un nouvel ordre maghrébin

Autre signe rĂ©vĂ©lateur d’un rapprochement stratĂ©gique entre l’AlgĂ©rie et le Maroc : les conventions signĂ©es entre les deux pays voisins, en avril dernier, en marge du SIAM Ă  MeknĂšs. Auparavant, en tout dĂ©but d’annĂ©e, l’énergie Ă©tait au centre des discussions entre les ministres de tutelle des deux pays.

Ainsi, la voie des Ă©changes commerciaux et de coopĂ©ration maroco-algĂ©rienne est en train d’ĂȘtre consolidĂ©e grĂące aux deux socles que sont l’énergie et l’agriculture. « Aujourd’hui, les investisseurs des deux pays veulent faire du business, convaincus que la rĂ©conciliation entre le Maroc et l’AlgĂ©rie passera inĂ©luctablement par le rapprochement Ă©conomique », avance Horani. Au point qu’un calendrier de rencontres dans le cadre de salons professionnels a Ă©tĂ© Ă©tabli pour doper les Ă©changes commerciaux.

Le manque Ă  gagner gĂ©nĂ©rĂ© par la fermeture des frontiĂšres terrestres entre l’AlgĂ©rie et le Maroc est estimĂ© Ă  au moins 1 point de PIB, chaque annĂ©e, pour les deux Ă©conomies. Mais demain, en plus de l’ouverture de la frontiĂšre, c’est la coopĂ©ration entre les deux piliers du Maghreb qui pourrait propulser la rĂ©gion et rĂ©activer l’Union du Maghreb arabe (UMA) en hibernation depuis plusieurs annĂ©es.

Les opportunitĂ©s ne manquent pas et les signes de complĂ©mentaritĂ© sont parfaitement identifiĂ©s de part et d’autre. Reste juste Ă  passer Ă  l’acte.

Khadija El Hassani &MounaKably

***

Hammad Kassal

PDG de Rayana Saveurs

La premiĂšre des choses Ă  faire est de crĂ©er une grande zone franche des deux cĂŽtĂ©s de la frontiĂšre maroco-algĂ©rienne pour encourager les hommes d’affaires Ă  crĂ©er des projets communs dans l’industrie, l’agriculture et les services entre autres.

Plusieurs projets peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s de façon bilatĂ©rale, notamment dans les secteurs de l’énergie, du transport, de l’eau, et mĂȘme de l’éducation.

***

 

Abdelmalek Alaoui

Associé gérant à Global Intelligence Partners

Rien n’empĂȘche les deux pays de mettre en place une instance bilatĂ©rale « technique » qui examinerait les points de convergence – ils sont nombreux –, et les moyens de les rendre opĂ©rationnels Ă  court terme. D’ores et dĂ©jĂ , les infrastructures constituent un point de dĂ©part incontournable.

Il n’est pas anodin que l’autoroute algĂ©rienne Est-Ouest ait Ă©tĂ© terminĂ©e Ă  peu prĂšs en mĂȘme temps que l’axe FĂšs-Oujda. Les deux pays sont donc en train de rapprocher leurs rĂ©seaux autoroutiers. Le rail doit ĂȘtre la prochaine Ă©tape, ainsi que les rĂ©seaux stratĂ©giques tels que le gaz.

Enfin, l’idĂ©e d’une joint venture OCP/Sonatrach est sĂ©duisante mais nĂ©cessite que les conditions d’une coopĂ©ration Ă©conomique globale soient rĂ©unies. Mais sur le principe, quoi de plus sĂ©duisant que le gaz algĂ©rien pour produire de l’engrais marocain ?

Non-Maghreb

Que de temps perdu !


Les changements rĂ©cents dans la rĂ©gion et les signes d’un rapprochement diplomatique entre le Maroc et l’AlgĂ©rie remettent sur le tapis la sempiternelle question du coĂ»t Ă©conomique du non-Maghreb. Analyse.

Le vieux rĂȘve d’intĂ©gration maghrĂ©bine finira-t-il par voir le jour ? D’autant que la conjoncture Ă©conomique internationale fait de l’accĂ©lĂ©ration de ce processus d’intĂ©gration une urgence. Mais il n’est pas sĂ»r qu’elle aboutisse Ă  court terme. Les pays de la rĂ©gion ne semblent pas tous prĂȘts Ă  laisser de cĂŽtĂ© leurs diffĂ©rends politiques pour rĂ©ussir le pari d’un Maghreb Ă©conomique unifiĂ©.

Depuis prĂšs de deux dĂ©cennies, rĂ©unions et dĂ©clarations d’intention s’enchaĂźnent mais sans que les cinq pays de la rĂ©gion, pourtant conscients de leur complĂ©mentaritĂ©, ne rĂ©ussissent Ă  accorder leurs violons.

A ce jour, plus d’une trentaine d’accords et de conventions ont Ă©tĂ© signĂ©s sans que le marchĂ© commun voie le jour. « On en reste encore au stade du vƓu pieux », dĂ©plore un opĂ©rateur Ă©conomique. ZakiyaSekkate, chef d’entreprise tangĂ©roise, compte, depuis une vingtaine d’annĂ©es, des AlgĂ©riens parmi ses partenaires commerciaux, mais estime que les opĂ©rateurs privĂ©s devraient se montrer plus offensifs. « Il ne faut pas attendre l’action politique. Les opĂ©rateurs doivent prendre les devants pour installer un courant permanent d’affaires et un noyau Ă©conomique solide. Le seul moyen pour tracter et stabiliser les initiatives politique », martĂšle l’entrepreneure.

Un coût insoutenable

Pour rappel, le projet de zone de libre-Ă©change date de
 1991 ! AprĂšs moult tergiversations, le Conseil des ministres maghrĂ©bins du Commerce a fini, lors de sa 9e session, en juin 2010, par valider une « mouture dĂ©finitive » du projet de la convention relative Ă  la zone de libre-Ă©change.

Mais la partie n’est pas, pour autant, gagnĂ©e avant l’ultime examen : l’aval de l’accord par les ministres des Affaires Ă©trangĂšres des cinq pays. Il faut s’attendre Ă  une autre sĂ©rie de sessions et d’assemblĂ©es. Toutes les parties sont, pourtant, convaincues des retombĂ©es positives d’une telle union.

A commencer par le poids qu’elle confĂ©rerait Ă  la zone maghrĂ©bine, un marchĂ© commun potentiel de prĂšs de 100 millions de consommateurs. Un poids qui serait dĂ©terminant dans les nĂ©gociations avec les partenaires de l’UMA.

Par ailleurs, les Ă©conomies des cinq pays sont complĂ©mentaires, comme ne cessent de le rĂ©pĂ©ter diffĂ©rents experts. La rĂ©gion renferme prĂšs de 3% des rĂ©serves mondiales de pĂ©trole, 4% des rĂ©serves de gaz naturel et 50% des rĂ©serves prouvĂ©es de phosphates. Malheureusement, les dissonances politiques font que « le chacun pour soi » continue de primer.

En tĂ©moigne le commerce intermaghrĂ©bin qui ne dĂ©passe pas 1,5% des Ă©changes extĂ©rieurs des cinq pays du Maghreb. Le Maroc importe seulement 1,4% de ses produits de l’AlgĂ©rie et de la Tunisie, et ses exportations en direction de ses voisins ne pĂšsent guĂšre plus que 1% du total de ses ventes Ă  l’étranger.

Le coĂ»t du non-Maghreb est estimĂ© par plusieurs organismes internationaux et varie selon les mĂ©thodes d’analyse. Mais une chose est sĂ»re : il peut s’avĂ©rer insoutenable pour les Ă©conomies de la rĂ©gion dans la conjoncture actuelle.

Ainsi, les Tunisiens estiment le coĂ»t du non-Maghreb Ă  1 point de croissance Ă©conomique en moins par an. Autrement dit, si l’UMA existait, elle aurait fait gagner aux cinq pays, une valeur ajoutĂ©e de l’ordre de 10 milliards de dollars par an, soit l’équivalent de 5% de leurs PIB cumulĂ©s.

De son cĂŽtĂ©, le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de l’UMA Ă©value le retard du processus d’intĂ©gration maghrĂ©bine Ă  2% du taux de croissance annuel pour l’ensemble de la rĂ©gion. La Banque mondiale affirme, quant Ă  elle, qu’une intĂ©gration maghrĂ©bine plus approfondie, qui prend en compte la libĂ©ralisation des services et la rĂ©forme du climat de l’investissement, pourrait faire croĂźtre, entre 2005 et 2015, le PIB rĂ©el par habitant respectivement de 34%, 27% et 24% pour l’AlgĂ©rie, le Maroc et la Tunisie.

Enfin, pour la Direction des Ă©tudes et prĂ©visions financiĂšres (DEPF), le manque Ă  gagner est valorisĂ© Ă  prĂšs de 980 millions de dollars par an, hors hydrocarbures, et Ă  2,1 milliards de dollars, soit 1% du PIB, compte tenu des importations de produits Ă©nergĂ©tiques en provenance de l’AlgĂ©rie et de la Libye. De telles estimations donnent une idĂ©e de l’ampleur du gĂąchis gĂ©nĂ©rĂ© par le non-Maghreb. Pourvu que le Printemps arabe et les mutations apportĂ©es dans son sillage puissent bousculer les habitudes et rompre les rĂ©sistances.

Khadija El Hassani


Mohamed Horani, président de la CGEM

La fermeture des frontiĂšres terrestres entre les deux pays (AlgĂ©rie et Maroc) n’a pas empĂȘchĂ© les Ă©changes ni mĂȘme les trafics. Sans oublier les liaisons aĂ©riennes quotidiennes entre les deux capitales, et les grandes villes comme Casablanca et Oran.

De plus, la coopĂ©ration Ă©nergĂ©tique entre les deux Etats est dĂ©jĂ  opĂ©rationnelle et vient de franchir un nouveau palier avec la signature de deux contrats de transit et d’échange d’énergie entre Sonelgaz et l’Office national de l’électricitĂ© du Maroc (ONE).

Par ailleurs, les énergies renouvelables et les projets énergétiques internationaux tels que MedGrid et Desertec offrent de vraies opportunités pour le développement des relations bilatérales.

D’autres gisements doivent ĂȘtre explorĂ©s comme l’agriculture ou encore la mutualisation de plateformes industrielles et logistiques. Celles-ci permettraient aux deux pays de tirer profit de leurs avantages compĂ©titifs et de desservir un marchĂ© intĂ©rieur de plus de 60 millions d’habitants.

M.K.


L’UMA en chiffres


100millions de consommateurs.

50% des réserves prouvées de phosphates.

3% des réserves mondiales en pétrole.

4% des réserves en gaz naturel.

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