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Casablanca Finance City  
actuel n°132, vendredi 9 mars 2012
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La communautĂ© financiĂšre est dubitative, et le projet de place financiĂšre ne mobilise pas grand-monde pour l’instant. Si le volet immobilier est plutĂŽt classique, l’aspect rĂ©glementaire et commercial suscite encore des questions. Tour d’horizon.


 

Que pensez-vous du projet Casablanca Finance City (CFC),  et de son Ă©tat d’avancement ? Cette question laisse perplexe la plupart des intervenants –banquiers, assureurs, analystes financiers et gestionnaires de fonds – interrogĂ©s par actuel. « Si l’on arrive Ă  rĂ©aliser 30% des objectifs affichĂ©s au dĂ©part, ce sera dĂ©jĂ  bien pour le Maroc », susurre un banquier de la place. La persistance de la crise financiĂšre internationale risque, il est vrai, de perturber le calendrier de rĂ©alisation du projet. Pour autant, rassurent des gestionnaires de fonds, l’intĂ©rĂȘt des investisseurs internationaux pour l’Afrique de l’Ouest, centrale et du Nord est rĂ©el. Mais il faut agir vite pour qu’il se traduise par des implantations et des flux de capitaux. Pour SaĂŻd Ibrahimi, directeur gĂ©nĂ©ral de Moroccan Financial Board, la sociĂ©tĂ© gestionnaire de CFC, la place financiĂšre est dĂ©jĂ  une rĂ©alitĂ©, indĂ©pendamment du projet immobilier, et les chantiers avancent en parallĂšle.

A l’évidence, l’aspect immobilier du projet CFC ne suscite aucune inquiĂ©tude particuliĂšre, bien qu’il y ait un risque rĂ©el de suroffre de bureaux Ă  Casablanca, avec  les livraisons attendues d’Anfaplace et de Marina Casablanca. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© pour CFC de se diffĂ©rencier en offrant un concept de vie et de travail spĂ©cifique, Ă  un prix concurrentiel. Outre la mise Ă  niveau urbanistique de Casablanca, CFC apportera pas moins de 700 000 m2 de bureaux additionnels, sachant que la capitale Ă©conomique dispose actuellement de 1 million de m2, dont seulement 5% Ă  10% sont libres. D’ores et dĂ©jĂ , plusieurs institutions locales ont manifestĂ© leur intĂ©rĂȘt, notamment BMCE Bank et la Banque Populaire. « Elles auront leur siĂšge au sein de la place financiĂšre mais pas le statut CFC », prĂ©cise Ibrahimi. Le volet immobilier fait donc l’unanimitĂ© puisque Casablanca aura enfin un beau quartier d’affaires, et rĂ©sidentiel, en plein cƓur de la ville.

La zone francophone Ă  la traĂźne

Mais lĂ  n’est pas la prĂ©occupation de la communautĂ© financiĂšre. « Le projet CFC appelle quelques interrogations, en particulier sur le positionnement de la place en tant que plateforme africaine », confie un patron de banque qui suit de prĂšs le projet. Pour l’heure, le continent est dominĂ© par les pays anglophones qui offrent des opportunitĂ©s immenses et trĂšs convoitĂ©es par les fonds anglo-saxons. En revanche, la zone francophone, Ă  savoir les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb, reste relativement Ă  la traĂźne.

Il est vrai que l’intĂ©rĂȘt des fonds internationaux, y compris du Moyen-Orient, pour cette rĂ©gion, est aujourd’hui palpable, en raison d’un rĂ©el potentiel de croissance. Mais le vĂ©ritable dĂ©clic se fait attendre. « A terme, la zone est intĂ©ressante pour les fonds anglo-saxons, et arabes si la finance islamique prend son envol, et Casablanca a une place Ă  prendre, sinon c’est une place concurrente qui se lancerait », reconnaĂźt un analyste. Mais tout reste Ă  faire, sachant que les investisseurs sont, par essence, opportunistes et que leur intĂ©rĂȘt peut se porter Ă  tout moment vers une autre zone gĂ©ographique. Le Maroc fait donc le pari de crĂ©er un marchĂ© Ă  part entiĂšre, avec des risques Ă  assumer. « Le gouvernement a clairement exprimĂ© dans sa dĂ©claration son intention d’accompagner les rĂ©formes pour attirer les capitaux Ă©trangers. Donc, la volontĂ© politique est lĂ  et au plus haut niveau de l’Etat », rappelle le directeur gĂ©nĂ©ral de MFB.

Mais c’est sur le plan rĂ©glementaire que le bĂąt blesse. La gamme de produits reste dĂ©sespĂ©rĂ©ment limitĂ©e et « peu sexy ».

Plusieurs pistes sont Ă©voquĂ©es comme la crĂ©ation d’une Bourse des phosphates oĂč l’OCP jouerait le rĂŽle de market maker. CFC a aussi une place Ă  prendre parmi les paradis fiscaux avec un positionnement intermĂ©diaire fondĂ© sur une fiscalitĂ© Ă©tudiĂ©e, tout en restant dans la lĂ©galitĂ© et les bonnes pratiques internationales. Par ailleurs, compte tenu de sa proximitĂ© gĂ©ographique avec des siĂšges de banques internationales, CFC peut se positionner dans le processus de dĂ©localisation des opĂ©rations de back office.

Mettre les bouchées doubles

Mais pour remporter tous ces dĂ©fis, il faut mettre les bouchĂ©es doubles et avancer sur les chantiers rĂ©glementaires. La Bourse qui, sur d’autres places, joue un rĂŽle pivot, a besoin d’un sĂ©rieux coup de fouet. « Il est dĂ©solant de voir en suspens des projets de rĂ©formes qui sont dans le pipe depuis plusieurs annĂ©es », observent des professionnels. Ouverture du capital de la Bourse de Casablanca aux banques et compagnies d’assurance, crĂ©ation de nouveaux compartiments, renforcement de l’indĂ©pendance du CDVM, lancement de nouveaux instruments financiers comme les produits dĂ©rivĂ©s... Sans oublier la convertibilitĂ© du dirham sur laquelle continue de plancher Bank Al-Maghrib, et sans laquelle l’on ne peut espĂ©rer dĂ©velopper l’activitĂ© flux de capitaux Ă©trangers et fonds de capital risque en devises. « Pas du tout, prenez des places financiĂšres de rĂ©fĂ©rence comme Johannesbourg ou ShanghaĂŻ, leurs monnaies locales ne sont pas convertibles ! », fait remarquer Ibrahimi.

L’on attend de MFB qu’elle joue le rĂŽle de fĂ©dĂ©rateur pour rĂ©activer tous ces chantiers et ficeler, au plus vite, une offre attrayante et compĂ©titive, assortie d’une fiscalitĂ© vĂ©ritablement incitative. Il est Ă©tonnant que pour l’heure, la plupart des membres de la communautĂ© financiĂšre ne montrent guĂšre d’enthousiasme Ă  l’égard du projet. Avec l’octroi des premiers statuts CFC, Moroccan Finance Board a sans aucun doute ratĂ© l’occasion de provoquer le sursaut nĂ©cessaire pour aller de l’avant, et s’appuyer sur l’adhĂ©sion de tous pour rĂ©ussir le pari.  Mais Ă  travers cette sortie, Ibrahimi avait un tout autre message Ă  faire passer : CFC est d’ores et dĂ©jĂ  opĂ©rationnelle.

Mouna Kably

Statut CFC De quoi s’agit-il ?

Les premiers bénéficiaires ne seront ni HSBC ni UBS, mais deux institutionnels

à la notoriété modeste. Un choix sans doute un peu précipité.

La question Ă©tait sur toutes les lĂšvres depuis plusieurs mois. Quelles enseignes allaient dĂ©crocher le statut CFC ? A en juger par les deux premiers bĂ©nĂ©ficiaires, on est loin de l’effet escomptĂ©. « Il aurait mieux valu attendre et annoncer l’arrivĂ©e d’une enseigne prestigieuse comme HSBC ou UBS. L’effet notoriĂ©tĂ© aurait Ă©tĂ© immĂ©diat Ă  l’international, et le projet aurait gagnĂ© en crĂ©dibilitĂ© aux yeux des opĂ©rateurs locaux », relĂšve un analyste financier. Pour SaĂŻd Ibrahimi, le patron de Moroccan Financial Board, il faut raison garder. La zone ciblĂ©e par CFC reprĂ©sente un marchĂ© de 500 millions d’habitants, une taille relativement modeste aux yeux des grands noms de la finance. « Pour autant, nous sommes approchĂ©s par des enseignes de renom et l’annonce de l’arrivĂ©e d’une grande signature est imminente », promet Ibrahimi. Pour l’heure, les premiers statuts CFC sont revenus Ă  deux illustres inconnus : Brookstone Partners, un fonds d’investissement axĂ© sur les technologies vertes et l’agroalimentaire, et qui ambitionne de se positionner sur l’Afrique du Nord et de l’Ouest ; et AD Capital, une sociĂ©tĂ© de gestion, « la derniĂšre Ă  s’implanter sur le marchĂ© marocain », mais qui a l’avantage de bĂ©nĂ©ficier de la force de frappe de sa maison mĂšre, Emirates International Investments Company.

 

« Drainer un maximum de flux »

Brookstone est donc un fonds amĂ©ricain gĂ©nĂ©raliste de 300 millions de dollars, qui a l’intention d’investir 5 milliards de dirhams sur 5 ans, notamment dans deux projets de fermes Ă©oliennes au Maroc, dans le Nord et le Sud. « Nous avons l’ambition de devenir le fonds de rĂ©fĂ©rence de la rĂ©gion Afrique francophone Ă  Wall Street », justifie Omar Belmamoun, directeur Afrique du Nord. Or, poursuit-il, au SĂ©nĂ©gal comme en CĂŽte d’Ivoire, il existe des entreprises suffisamment matures pour prĂ©tendre Ă  une double cotation. « Au lieu d’opter pour Paris dont les conditions d’entrĂ©e sont nettement plus contraignantes et coĂ»teuses, elles pourront le faire Ă  Casablanca. » Quant Ă  AD Capital, la taille de ses fonds en gestion ne dĂ©passait pas 800 millions de dirhams Ă  fin juin 2011, mais sa carte maĂźtresse est son appartenance au groupe Ă©mirati qui contrĂŽle deux banques : Abu Dhabi Islamic Bank et National Bank of Development. « Nous gĂ©rons trois fonds de droit marocain, et nous sommes l’un des rares Ă  gĂ©rer de l’épargne institutionnelle Ă©trangĂšre. Notre ambition est de drainer le maximum de flux vers le Maroc, et de proposer de nouveaux types d’investissements aux institutionnels marocains », rĂ©sume Mohamed Chaouki, directeur gĂ©nĂ©ral de AD Capital.

L’octroi du statut CFC est donc un signal envoyĂ© aux investisseurs du Moyen-Orient. « Mais CFC a quand mĂȘme loupĂ© ce qui aurait pu ĂȘtre son premier effet d’annonce », rĂ©itĂšre un spĂ©cialiste de l’information financiĂšre. Une dizaine de demandes seraient Ă  l’étude. Des enseignes prestigieuses ?

On l’espùre pour CFC.

Mouna Kably


CFC en chiffres

‱ La premiĂšre tranche du projet s’étale sur une superficie de 100 hectares pour une superficie globale de 320  hectares. Elle sera bouclĂ©e en 2014.

‱ Le capital de dĂ©part de CFC est de 120 millions de dirhams, dĂ©tenu Ă  parts Ă©gales par Bank Al-Maghrib, CDG, AWB, BCP, BMCE Bank et Bourse de Casablanca.

‱ Au-delĂ  de 2014, CFC est censĂ©e doper le PIB Ă  hauteur de 2% par an et gĂ©nĂ©rer la crĂ©ation de 35 000 Ă  55 000  emplois.

‱ Package fiscal : Un IS Ă  0 sur 5 ans, et de 8,75% au-delĂ  pour les entreprises Ă  statut CFC. Un IR Ă  20% pour leurs salariĂ©s rĂ©sidents Ă©trangers.

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