EditoNouvelle GénérationDossierEconomiePolitiqueSociétéTendances & CulturePortraitBdVDiaporamaArchives
 
Follow actuel_maroc on Twitter
Follow actuel_maroc on Twitter
L’OCE dans la tourmente 
actuel n° 109, vendredi 23 septembre 2011
| More

L’Office de commercialisation et d’exportation se trouve au cƓur d’une vive polĂ©mique. Les enquĂȘteurs de la commission parlementaire pointent du doigt des blocages et crient au complot. Le top management invoque l’ouverture d’une information judiciaire pour mettre fin Ă  l’enquĂȘte parlementaire.


***

La polĂ©mique autour de l’Office de commercialisation et d’exportation (OCE) ne cesse de prendre de l’ampleur. D’un cĂŽtĂ©, l’équipe des enquĂȘteurs parlementaires, prĂ©sidĂ©e par Hakim Benchemmach, de l’autre, le directeur gĂ©nĂ©ral de l’OCE, Najib Mikou, et le prĂ©sident de son conseil d’administration, Abdellatif MaĂązouz, l’actuel ministre du Commerce extĂ©rieur.

Les premiers se plaignent de blocages visant Ă  empĂȘcher le bon dĂ©roulement de l’enquĂȘte parlementaire sur l’Office. Les seconds invoquent l’ouverture d’une information judiciaire suite au rapport de l’IGF sur d’éventuelles irrĂ©gularitĂ©s au sein de l’Office.

Il serait question notamment de dilapidation des deniers publics et de  cession de biens de l’Etat dans des conditions opaques. Toutefois, le timing des deux enquĂȘtes, Ă  quelques semaines de la campagne Ă©lectorale, ouvre la porte aux interprĂ©tations politiciennes liĂ©es au bras de fer qui oppose les deux parties (PAM et Istiqlal).

Quoi qu’il en soit, le directeur gĂ©nĂ©ral de l’OCE, Najib Mikou, qui prĂ©cise qu’il est, et restera un « technicien » et non un politicien, affirme s’ĂȘtre dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ© une premiĂšre fois Ă  Rabat devant la commission d’enquĂȘte parlementaire.

« La sĂ©ance a durĂ© deux heures pendant lesquelles j’ai rĂ©pondu aux diffĂ©rentes questions de la commission », prĂ©cise Mikou. Des questions qui, poursuit-il, se rapportaient essentiellement Ă  la pĂ©riode ultĂ©rieure Ă  septembre 2008, date Ă  laquelle il a pris les commandes de l’Office.

La direction gĂ©nĂ©rale de l’Office assure, par ailleurs, avoir fourni Ă  la commission d’enquĂȘte l’ensemble des documents exigĂ©s « dix jours seulement aprĂšs avoir reçu l’ordre du ministĂšre du Commerce ».

Réfutant toutes les accusations du président de la commission parlementaire de non-coopération et de blocage, il affirme avoir fourni plus de documents que ce qui lui a été demandé.

« Plus que toute autre personne, je suis concernĂ© par l’image de cet Office. Je tiens Ă©galement Ă  voir la page dĂ©finitivement tournĂ©e du passif lourd que traĂźne cet Ă©tablissement. » Pour convaincre, il rappelle son initiative, au lendemain de sa nomination Ă  la tĂȘte de l’OCE, relative Ă  la demande d’un audit de l’Inspection gĂ©nĂ©rale des Finances couvrant la pĂ©riode 2000-2007.

D’ailleurs, cette derniĂšre a rendu son rapport dĂ©finitif le 9 fĂ©vrier, mais ses conclusions demeurent pour l’instant confidentielles. Cependant, les responsables de l’OCE dĂ©cident, sur recommandation de deux avocats, de dĂ©poser une requĂȘte auprĂšs du procureur gĂ©nĂ©ral du roi pour l’ouverture d’une information judiciaire sur les irrĂ©gularitĂ©s relevĂ©es par ledit audit de l’IGF, par ailleurs confortĂ© par le rapport de la Cour des comptes. C’était entre mai et juin, se rappelle Mikou.

Fin juillet, le chef du gouvernement, Abbas El Fassi, informe le prĂ©sident de la Chambre des conseillers que le ministre du Commerce extĂ©rieur et le directeur gĂ©nĂ©ral de l’OCE ont dĂ©posĂ© une plainte pour l’ouverture d’une information judiciaire sur les irrĂ©gularitĂ©s relevĂ©es au sein de l’Office par l’IGF. Ce qui prend de court les membres de la commission parlementaire puisque leur enquĂȘte ne peut alors ĂȘtre poursuivie.

Les membres de la commission qualifient cette procĂ©dure d’« erreur politique » et s’insurgent contre son timing qui « entrave le bon dĂ©roulement de l’enquĂȘte parlementaire ».

D’autant que « les dysfonctionnements, objet de la plainte de l’OCE, remontent Ă  plusieurs annĂ©es sans qu’aucune action judicaire n’ait Ă©tĂ© entamĂ©e auparavant ». Par ailleurs, la commission prĂ©cise qu’il s’agit seulement d’une plainte relative Ă  la gestion de l’Office alors que l’article 67 de la Constitution stipule qu’il doit s’agir d’une enquĂȘte judiciaire pour dĂ©cider la suspension de l’enquĂȘte parlementaire en cours.

Autre argument brandi par la commission : alors que le travail de la commission couvre la pĂ©riode allant de la crĂ©ation de l’Office en 1965 jusqu’à 2011, la plainte dĂ©posĂ©e par le top management de l’OCE concerne uniquement la pĂ©riode 2005 Ă  2007.

Loin de baisser les bras, les membres de la commission parlementaire haussent le ton et menacent de saisir la Cour constitutionnelle. Calculs politiciens (PAM versus Istiqlal) ou hasard de calendrier ? Une chose est sĂ»re, le bras de fer autour de l’OCE semble loin de se relĂącher
 du moins jusqu’à la fin de la pĂ©riode prĂ©Ă©lectorale.

Khadija El Hassani

OCE, le rĂšgne de l’opacitĂ©

Depuis sa crĂ©ation, en 1965, l’OCE n’a cessĂ© de susciter des interrogations sur sa gouvernance, ses comptes, ses relations avec ses partenaires. Cet organisme Ă©tatique a longtemps eu le monopole des exportations de produits agricoles.

Mais, avec la libĂ©ralisation, en 1986, puis la crĂ©ation, en 1993, de l’Etablissement autonome de contrĂŽle et de coordination des exportations (EACCE), son champ d’action a rĂ©trĂ©ci.

Par ailleurs, l’Office a toujours Ă©tĂ© pointĂ© du doigt pour des irrĂ©gularitĂ©s de gestion. Ainsi, entre 1990 et 2008, seuls cinq conseils d’administration ont Ă©tĂ© tenus, soit le mĂȘme nombre qu’au cours des deux derniĂšres annĂ©es, se targue d’ailleurs l’actuelle direction gĂ©nĂ©rale.

Cette derniĂšre, dans un souci de transparence, avait demandĂ© au lendemain de sa nomination, un audit de l’Inspection gĂ©nĂ©rale des Finances pour la pĂ©riode prĂ©cĂ©dant sa nomination (2000-2007). PĂ©riode pendant laquelle, l’OCE Ă©tait dirigĂ©e par une Ă©quipe intĂ©rimaire.

A noter que depuis 2008, l’Office, dĂ©sormais transformĂ© en SA et dĂ©signĂ© sous l’appellation de Maroc Taswik s’est engagĂ© dans une longue mutation. Objectif : allĂ©ger sa structure, prĂ©ciser son champ d’action et assainir ses comptes.

De nouvelles missions lui ont Ă©tĂ© attribuĂ©es dans le cadre du Plan Maroc vert. Mais, l’ombre de son passĂ©, marquĂ© par une certaine opacitĂ©, continue de planer sur cet Ă©tablissement et Ă  ternir son image.


Quid de Maroc Export ?

Contrairement aux informations qui ont circulĂ© derniĂšrement, le directeur gĂ©nĂ©ral de Maroc Export, SaĂąd Benabdellah, Ă©galement interpellĂ© par la commission d’enquĂȘte parlementaire, a Ă©tĂ© auditionnĂ© Ă  deux reprises.

« Il n’a, Ă  aucun moment, refusĂ© de rĂ©pondre aux demandes de la commission d’enquĂȘte », soutient une source proche du dossier. Les questions de la commission auraient portĂ©, selon la mĂȘme source, notamment sur les relations liant Maroc Export Ă  l’OCE et sur d’éventuels biens appartenant Ă  ce dernier et dont aurait bĂ©nĂ©ficiĂ© le premier.

Il Ă©tait ainsi question, entre autres, d’un hangar de l’OCE dont bĂ©nĂ©ficiait Maroc Export, Ă  titre de location, et dont le contrat aurait Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© sous la nouvelle direction gĂ©nĂ©rale.

 

| More
Archives Economie
N°173 : Transport Maman, j’ai pris le tramway  
N°172 : Comptes spĂ©ciaux du TrĂ©sor 
N°171 : CAFC : Fin d’une rĂ©publique bananiĂšre  
N°170 : DĂ©lais de paiement : Rien n’a changĂ© 
actuel N°169 : Open Sea : Sauve qui peut  
N°168 : Achoura : Un business explosif  
N°167 : Logement social : Le plaidoyer des promoteurs  
N°166 : Projet de budget 2013 : Hold-up sur la classe moyenne  
N°164/165 : Tourisme : SaĂŻdia, douze mois pour sauver la station  
N°163 : Tramway : Deux mois pour tout rĂ©gler !  
N°162 : Interview Patrick Raleigh : AssociĂ© Ă  l’agence de notation Standard & Poor’s
N°161 : Emploi : Ces entreprises qui recrutent  
N°160 : Deux-roues Les industriels dĂ©noncent l’anarchie du marché   
N°159 : AWB, BMCE Bank, BCP : Les enjeux d’une stratĂ©gie africaine  
N°158 : Sous-traitance : Les nouveaux mĂ©tiers rĂ©sistent  
N°157 : RAM : La politique du mĂ©pris 
N°155 : MĂ©dicaments : Les pharmaciens dĂ©noncent une baisse arbitraire
N°154 : La Samir au pied du mur 
N°152 : Tombolas : entre lĂ©galitĂ© et arnaques 
N°150 : Biens immobiliers : Les Marocains misent sur l’Europe  
N°149 : Affaire CIH : D’autres tĂȘtes vont tomber 
N°148 : Danone prend le contrĂŽle de Centrale LaitiĂšre 
N°147 : Affaire Ibrahimi : Le milieu des affaires sous le choc  
N°146 : Comarit : Le transit de la derniĂšre chance 
N°145 : Environnement des affaires : Tadouira, un sport national  
N°144 : Saison estivale : Les opĂ©rateurs anticipent le Ramadan  
N°143 : LiquiditĂ©s : banques et entreprises dans l’impasse
N°142 : Nador West Med  Black-out total sur le projet
N°141 : Maroc-France Le patronat craint plus la crise que Hollande
N°140 : Climat social :  Benkirane sur le qui-vive
N°139 : Casablanca Les grands chantiers sur les rails
N°138 : TGV : L’impossible dĂ©bat
N°137 : Tourisme:  Une saison ratĂ©e
N°136 : SĂ©cheresse L’impasse des agriculteurs
N°135 : Cour des comptes  Royal Air Maroc sur la sellette
N°134 : Lesieur Cristal   Les dessous d’une opĂ©ration stratĂ©gique
N°133 : Tourisme :   Le rĂȘve allemand du Maroc
N°132 : Casablanca Finance City  
N°131 : Affaire CNSS El Haddaoui remet les pendules Ă  l'heure
N°130 : Mohamed Najib Boulif  L’Etat ne peut plus payer les erreurs de gestion passĂ©es
N°129 : EnchĂšres publiques  Des ventes pas si publiques !
N°128 : CIH et Banque Postale  "Pas de rapprochement dans l'immĂ©diat"
N°127 : Intelligence Ă©conomique  Le marchĂ© prend forme
N°126 : PiĂšces automobiles  Le marchĂ© de l'occasion flambe
N°125 : CAN 2012,   omerta sur l’argent du foot
N°124 : Morocco Mall  Les petits commerces imperturbables
N°123 : Budget 2012,   Baraka au feu
N° 122 : Finance islamique,  le Maroc fait sa rĂ©volution
N°121 : Smig,   le salaire de la peur
N° 120 : IntĂ©gration Ă©conomique :   Le Maghreb s’active
N°119 : Yassir Zenagui,  Nous a vons approchĂ© d’autres fonds souverains en Chine...
N°118 : Industrie pharmaceutique :  Maroc Innovation SantĂ© veut plaider non coupable
N°117 : e-commerce :   EnchĂšres inversĂ©es Le Net, terrain fertile en arnaques
N°116 : Finances :  des primes sous haute tension
N°115 : Contrefaçon :  Encore un accord de plus
N°114 : DĂ©chets mĂ©nagers   Une bataille sur fond de campagne Ă©lectorale
N°113 : Chimicolor  La fin d’une lĂ©gende
N°112 : CNSS  La vieille dame poursuit sa mue
N°112 : Assurance maladie obligatoire  Un pas en avant, deux pas en arriĂšre
N°111 : Interview Amine Kandil, directeur gĂ©nĂ©ral du groupe Charaf-fertima
N°110 : Interview, Philippe Doizelet  La formation, le maillon faible
N°110 : Industrie touristique  Destination Afrique
N° 109 : L’OCE dans la tourmente 
N°108 : eFloussy Wafacash au secours des franchisĂ©s  
N°107 : Finances publiques Le budget 2012 otage des Ă©lections  
N° 106 : Crise Ă©conomique Comment s’en sortent les entreprises au Maroc
N° 104/105 : Tabac La libĂ©ralisation en danger 
N°103 : Plan solaire Les Français se positionnent  
actuel 102 : AmĂ©nagement Casablanca Scandale de la corniche, saison 2  
actuel 102 : Interview Azelarab Benjelloun  
actuel 101 : L’aprĂšs Lydec : Pas de relĂšve Ă  l’horizon  
N°100 : Interview Mohamed Elmandjra, DG de MĂ©ditel 
N°99 : Coordinations Les nouveaux syndicats  
N° 98 : A quoi ressemblera notre TGV 
N° 97 : La parole aux patrons 
N° 97 : La PME, entre le marteau et l’enclume 
N° 96 : Piratage et contrefaçon : L’heure du grand mĂ©nage a sonnĂ©  
N° 95 : DĂ©taxe : Un coup d’épĂ©e dans l’eau  
Actuel n°94 : La CGEM vend son label 
N°93 : MeknĂšs Un salon sous le signe de la diversitĂ©  
Actuel n°92 : Produits du terroir cherchent distributeurs 
Actuel n°91 : Rapport de la Cour des comptes : La gabegie de la gestion dĂ©lĂ©guĂ©e
Actuel n°90 : Yasmine Lahlou Filali : Une pharmacienne stratĂšge  
Actuel n°89 : Dialogue social : Bienvenue au moussem 
Actuel n°88 : Privatisation : On racle les fonds de tiroir 
Actuel n°87 : Morocco is back 
Actuel n°86 : Le Maroc, objet de toutes les attentions 
Actuel n°85 : La Libye a beaucoup promis mais peu rĂ©alisĂ©  
Actuel n°84 : Textile : les bons de commande dĂ©filent 
Actuel n°83 : Bancarisation, financement des PME
 Les banques françaises se jettent Ă  l’eau
Actuel n°82 : Smartphones Nokia veut sa part du gĂąteau
Actuel n°81 : Fondations d’entreprises : Une charitĂ© pas toujours bien ord 
Actuel N°72 : Al Omrane Les enjeux d’ une succession 
Actuel n°69-70 : Agroalimentaire : au pays du burger 
Actuel n°68 : Inondations Ă  Tanger : les industriels en alerte 
Actuel n°67 : Le Maroc solaire en marche 
Actuel n°66 : Grippe A H1N1,  mais oĂč est passĂ© le stock de vaccins ?
Actuel n°65 : SaĂąd Zouak, un Marocain vert Ă  New York 
Actuel n°64 : Alliances,  cap sur le logement social
Actuel n°63 : CNIA Saada en Bourse : le marchĂ© s’impatiente 
Actuel n°62 : Interview d'Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib
Actuel n°61 : MalĂ©diction des villes nouvelles Nouveau bras de fer Ă  Sahel-Lakhyayta
Actuel n°60 : Rahal, l’insatiable appĂ©tit du traiteur des rois
N°59 : Gouvernement : rentrĂ©e sur la corde raide 
N°58 : Entretien avec Bruno Joubert,  ambassadeur de France Ă  Rabat
N°57 : Centres d’appels, pourquoi la France s’attaque aux dĂ©localisations
N°56 : De nouvelles aventures pour Sindibad by Walibi 
N°55 : La passion partagĂ©e des Kouhen 
N°54 : Les MRE au rĂ©gime sec 
N°53 : Sondages d’opinion La foire aux questions
N°52 : Tata, tes oasis foutent le camp ! 
N°51 : Tapis marocains...  made in China !
N°50 : L'UPM sauvĂ©e par les fonds de financement 
N°49 : Smap Immo Paris,  les MRE sĂ©duits
N°48 : Marina de Casablanca  Un « petit Manhattan » Ă  l’horizon
N°47 : Crise de l’Euro :  Le Maroc Ă©pargnĂ©... pour l'instant
N°46 : Du rififi chez les distributeurs MĂ©ditel 
N°45 : RĂ©forme des retraites :  Ce n’est pas gagné !
N°44 : Alstom prend pied dans l’éolien 
N°43 : Notaires,  une loi pour Ă©viter les arnaques
N°42 : Almazar  sur les chapeaux de roue
N°41 : Assises de l’Industrie: Le plan Emergence prendra-t-il de l'Ă©lan
N°40 : Yassir Zenagui, La success story d’un trader
N°39 : PME-Banques:  Un dialogue de sourds qui s’éternise
N°38 : Les belles promesses de LaĂąyoune 
N°37 : Khalid Cheddadi La CIMR parie sur la e-retraite
N°36 : CrĂ©dit Agricole du Maroc, Vert Ă  tout prix
N°35 : Alami Lazrak Â« Le projet Amwaj nous intĂ©resse »
N°34 : CDG-CIH Une alliance en bĂ©ton
N°33 : Les nouveaux appĂ©tits d'Upline 
N°32 : Airbus afïŹche ses ambitions au Maroc 
N°31 : Faux billets Tour de vis de Banque Al-Maghrib
 
 
actuel 2010 Réalisation - xclic
A propos Nous contacter