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Fondations d’entreprises : Une charitĂ© pas toujours bien ord 
Actuel n°81, vendredi 18 février 2011
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L’action philanthropique des entreprises gagne du terrain. Mais le cadre lĂ©gislatif pĂšche par plusieurs zones d’ombre. EnquĂȘte sur une activitĂ© en forte croissance et Ă  haut risque.


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En temps de crise, les entreprises examinent leurs engagements de dĂ©penses Ă  la loupe. Et les Ɠuvres sociales – comme les fondations, publiques et privĂ©es – peuvent faire l’objet d’une analyse critique, dĂ©bouchant parfois sur une remise en cause partielle de ces engagements.

Les entreprises marocaines semblent toutefois rĂ©ussir, tant bien que mal, Ă  concilier business et gĂ©nĂ©rositĂ©. En tĂ©moigne le nombre croissant d’actions de mĂ©cĂ©nat et le foisonnement de fondations d’entreprises Ă  vocation humanitaire, culturelle, sportive et plus rĂ©cemment, de dĂ©veloppement durable.

Si les AmĂ©ricains ont leurs Bill Gates et Warren Buffet, et les EuropĂ©ens, leurs Alain-Dominique Perrin (patron retraitĂ© du Groupe Cartier) ou Ariane Rothschild, de la cĂ©lĂšbre banque d’affaires, le Maroc, lui aussi, a ses bienfaiteurs de renom.

Le Royaume peut ainsi se targuer d’avoir ses Miloud ChaĂąbi, Ghali Berrada ou encore Alami Lazraq. Autant de businessmen qui ont rĂ©ussi d’abord Ă  faire prospĂ©rer leurs affaires avant de s’engager, via leur fondation privĂ©e, Ă  restituer une partie de leur patrimoine Ă  la sociĂ©tĂ©, « en guise de reconnaissance ».

La philanthropie commence à peine à se professionnaliser. Et les actions ponctuelles, souvent anonymes, parfois teintées de paternalisme, commencent à céder la place à des pratiques moins empiriques, calquées sur les modÚles occidentaux.

Reste que ces structures ne sont toujours pas tenues, par la loi, de certifier leurs comptes, Ă  l’exception des quelques fondations bĂ©nĂ©ficiant du statut d’utilitĂ© publique. Un manquement qui peut laisser planer le doute sur la sincĂ©ritĂ© de leurs dĂ©clarations. « Il faut tout de mĂȘme garder Ă  l’esprit que les fondations d’entreprises sont relativement rĂ©centes au Maroc.

Les plus anciennes datent seulement de quelques dĂ©cennies », tempĂšre Abdelmounaim Faouzi, du cabinet Capital Consulting. Toutefois, quelques scandales rapidement Ă©touffĂ©s ont dĂ©jĂ  surgi ici et lĂ , jetant le discrĂ©dit tout Ă  la fois sur les structures, les gĂ©rants et les donateurs
 Tout le monde a encore Ă  l’esprit l’affaire du dĂ©tournement de dons et de malversations survenue en 1996 au sein de l’Amicale marocaine des handicapĂ©s (AMH) classĂ©e, pourtant, d’utilitĂ© publique.

Plus rĂ©cemment, en 2005, l’association musulmane de bienfaisance de AĂŻn Chock a suscitĂ© la colĂšre royale suite Ă  la dilapidation des subventions publiques et aux dĂ©tournements de dons privĂ©s. Le procĂšs est toujours en cours.

C’est dire la gravitĂ© des risques qui planent sur de telles structures Ă  but non lucratif et l’urgence de mettre en place un cadre lĂ©gal adaptĂ©. Mais les groupes privĂ©s comme les banques n’ont pas attendu ce rĂ©amĂ©nagement lĂ©gislatif pour lancer leurs propres fondations et promouvoir leur image d’entreprises citoyennes.

DĂšs les annĂ©es 80, l’une des premiĂšres structures indĂ©pendantes, dotĂ©es de ressources humaines qualifiĂ©es, voit le jour : la fondation Banque Populaire pour l’éducation et la culture, actuellement dirigĂ©e par Mustapha Bidouj.

Sans oublier le rĂŽle dĂ©terminant de certains entrepreneurs privĂ©s comme Miloud ChaĂąbi qui, depuis 1965 dĂ©jĂ , apporte, Ă  travers sa fondation, un soutien aux Ă©tudiants en mettant Ă  leur disposition des citĂ©s universitaires et autres infrastructures Ă©ducatives. « Ce volet tient Ă  cƓur Ă  notre pĂšre qui en a fait son cheval de bataille depuis sa rĂ©ussite dans les affaires », observe l’un des fils ChaĂąbi.

Jusque-lĂ , l’ensemble de ces initiatives se dĂ©roulait dans la plus grande discrĂ©tion, les chefs d’entreprise n’ayant pas pris conscience de l’impact rĂ©el de la communication autour de ces actions citoyennes.

Ce n’est qu’au dĂ©but des annĂ©es 90, que d’autres banques et groupes industriels emboĂźtent le pas Ă  l’homme d’affaires autodidacte et lancent, tambour battant, leurs fondations.

Parmi les domaines de prĂ©dilection, la promotion de l’art et de la culture, l’humanitaire et le social. Le secteur emprunte un nouveau tournant Ă  la fin de la dĂ©cennie.

La fondation Banque Populaire pour la crĂ©ation d’entreprises et l’auto-emploi voit le jour. « Celle-ci tente, pour la premiĂšre fois au Maroc, d’apporter une rĂ©ponse concrĂšte Ă  la problĂ©matique du chĂŽmage, aux cĂŽtĂ©s des pouvoirs publics. »

C’est la pĂ©riode faste de Conseil national de la jeunesse et de l’avenir (CNJA), initiative lancĂ©e avec la bĂ©nĂ©diction de Hassan II pour apporter un soutien aux jeunes dĂ©sireux de lancer leur projet d’entreprise. « En premiĂšre ligne, la banque publique au cheval donne un gros coup de pouce Ă  cette action d’envergure nationale », se rappelle Bidouj.

ConcrĂštement, la fondation BP pour la crĂ©ation d’entreprises et l’auto-emploi assiste les jeunes dans l’élaboration des business plans, le suivi post-crĂ©ation et la crĂ©ation d’incubateurs en partenariat avec l’école MohammĂ©dia des IngĂ©nieurs. Le ton est donnĂ© bien que les rĂ©sultats restent mitigĂ©s.

DĂšs lors, d’autres groupes et entreprises privĂ©s entament une diversification de leur action de mĂ©cĂ©nat pour mieux Ă©pouser les attentes de la sociĂ©tĂ© et se mettre en avant en vue d’amĂ©liorer leur image. « On commence alors Ă  mesurer le vĂ©ritable impact de la communication autour de ces actions qui, au dĂ©part, Ă©taient dĂ©sintĂ©ressĂ©es », analyse Rafik Zerrad, consultant senior au cabinet El Jerari Audit et Conseil.

Avec le nouveau rĂšgne, les programmes de lutte contre la pauvretĂ© s’enchaĂźnent et marquent une nouvelle Ăšre pour le mĂ©cĂ©nat d’entreprise.

 

Nouvelle génération

Plusieurs associations et fondations s’empressent d’emprunter cette voie en rĂ©orientant leur action vers le microcrĂ©dit notamment. S’ensuit alors une nouvelle gĂ©nĂ©ration de fondations – 13 au total – qui auront pour mission de promouvoir des activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de revenus en facilitant l’accĂšs au microfinancement.

L’exemple de la dĂ©funte association Zakoura lancĂ©e par le publicitaire Noureddine Ayouch est emblĂ©matique. En l’espace de quelques annĂ©es, Zakoura se dĂ©veloppe Ă  grande vitesse. « Mais les structures de gestion ne rĂ©ussissent pas Ă  suivre la mĂȘme cadence », se rappelle Bidouj.

Victime de son succĂšs, l’association triple ses fonds, Ă©tend l’éventail de sa clientĂšle, mais ses procĂ©dures de gestion, son dispositif de contrĂŽle interne et de suivi sur le terrain sont dĂ©passĂ©s.

L’accumulation des impayĂ©s dĂ©clenche une crise qui sera fatale Ă  Zakoura et prĂ©cipitera son absorption par la fondation Banque Populaire pour le microcrĂ©dit. CrĂ©Ă©e fin 90, cette derniĂšre a, au contraire, bĂ©nĂ©ficiĂ©, grĂące Ă  son adossement Ă  la banque, d’un systĂšme de gestion adaptĂ© et du savoir-faire du groupe. « Des procĂ©dures et processus de gouvernance plus rigoureux ont permis Ă  la fondation BP de mieux s’en tirer », confie Bidouj. Reste que l’activitĂ© du microcrĂ©dit doit encore parfaire son apprentissage et se restructurer. La rĂ©flexion est engagĂ©e.

Plus globalement, et malgrĂ© le nombre croissant des fondations d’entreprises et l’élargissement de leur spectre d’intervention, les pratiques de gouvernance ne sont pas encore, Ă  l’instar des fondations occidentales, rodĂ©es Ă  des mĂ©thodes de management modernes.

De plus, le cadre lĂ©gislatif dans lequel Ă©voluent les fondations n’est toujours pas clarifiĂ©. Pourtant, au regard des quelques scandales qui Ă©claboussent ces institutions un peu partout dans le monde et plus accessoirement au Maroc, les pouvoirs publics seraient bien inspirĂ©s de mettre, d’urgence, de l’ordre dans ce secteur encore embryonnaire.

Khadija El Hassani & Mouna Kably

Utilité publique : le parcours du combattant

Ultime reconnaissance de l’intĂ©rĂȘt et des efforts d’une association ou fondation, le statut d’utilitĂ© publique est trĂšs convoitĂ©. Et pour cause, il permet d’ouvrir les vannes de la collecte de ressources financiĂšres. Mais, Ă  en croire des militants associatifs, dĂ©crocher ce statut est une vĂ©ritable prouesse.

Bien que simplifiĂ©e, la procĂ©dure d’accession Ă  ce « label » n’a pas pour autant Ă©tĂ© facilitĂ©e. « C’est incomprĂ©hensible. Alors que certaines associations l’obtiennent sans difficultĂ©, parfois mĂȘme dĂšs l’engagement de la demande, d’autres l’attendent en vain durant plusieurs annĂ©es », s’indigne l’un des fils ChaĂąbi.

Il cite en exemple, le cas de la Fondation Miloud ChaĂąbi qui attend cette reconnaissance depuis prĂšs de 40 ans ! Est ainsi pointĂ© du doigt, le « manque de transparence et d’objectivité » qui entoure la procĂ©dure. Celle-ci compte plusieurs Ă©tapes et de multiples acteurs comme la prĂ©fecture, le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du gouvernement (SGG) ainsi que les diffĂ©rents dĂ©partements ministĂ©riels concernĂ©s par le secteur d’intervention de l’association.

Au final, c’est au Premier ministre que revient la dĂ©cision. Aujourd’hui, le site du SGG dĂ©nombre 185 associations reconnues d’utilitĂ© publique. Insuffisant, s’indignent des militants associatifs qui attendent toujours cette fameuse reconnaissance.

K.E.H.

Les failles de la transparence

Le systĂšme actuel prĂ©sente une faille qui ouvre la voie Ă  tous les dĂ©rapages : Ă  l’exception des fondations reconnues d’utilitĂ© publique qui sont tenues de dĂ©signer un expert comptable pour certifier leurs Ă©critures, les autres structures ne sont soumises Ă  aucun contrĂŽle externe.

« En l’absence d’obligation de certifier leurs comptes, l’on peut se demander si ceux-ci reflĂštent la rĂ©alitĂ© de l’activitĂ© de la fondation  », font remarquer quelques experts interrogĂ©s. Ă  noter que les fondations bĂ©nĂ©ficiaires de subventions publiques sont, elles, tenues de rendre compte Ă  l’organisme donateur en soumettant leur budget Ă  un contrĂŽle, surtout quand le donateur n’est pas qualifiĂ© pour certifier les comptes.

« Toutes les autres fondations, qui ne bĂ©nĂ©ficient pas de subventions et qui ne sont pas d’utilitĂ© publique, fonctionnent sur la base de cotisations et n’ont aucune obligation de certifier leurs comptes », prĂ©cise AbdelmounaĂŻm Faouzi, directeur associĂ© de Capital Consulting.

Autre faiblesse du dispositif, l’entreprise et sa fondation Ă©tant deux personnalitĂ©s juridiques distinctes, l’expert comptable vĂ©rifie les dons octroyĂ©s par la sociĂ©tĂ©, sans ĂȘtre habilitĂ© Ă  contrĂŽler l’utilisation de ces fonds.

Seules celles qui bĂ©nĂ©ficient de dons Ă©manant de bailleurs de fonds internationaux sont tenues de certifier leurs comptes et ce, mĂȘme en l’absence d’obligation lĂ©gale.

Par ailleurs, les fondations sont exonĂ©rĂ©es uniquement sur les activitĂ©s liĂ©es Ă  leur objet inscrit dans leur statut. Bon nombre d’entre elles investissent dans des activitĂ©s lucratives gĂ©nĂ©ratrices de revenus supplĂ©mentaires qui devraient ĂȘtre imposables.

Or, l’administration fiscale n’a, Ă  ce jour, jamais initiĂ© de contrĂŽle de ces activitĂ©s.

Pour rĂ©glementer ce secteur,  un dispositif de supervision des fondations basĂ© sur la certification  des comptes semble incontournable.

« Il n’est pas normal que les fondations bĂ©nĂ©ficient d’exonĂ©ration fiscale sans garantir la transparence de leur compte. ExonĂ©ration fiscale n’est pas synonyme de dispense de dĂ©claration fiscale ni de prĂ©sentation transparente des comptes ! »

Encore faut-il rĂ©amĂ©nager la loi puis sensibiliser  les gĂ©rants de fondations sur la nĂ©cessitĂ© de certifier leurs comptes  par des experts comptables.  Vaste programme. n M.K.

 

L’enjeu fiscal des fondations

Pour contribuer Ă  l’amĂ©lioration du climat social au sein de l’entreprise, les fondations bĂ©nĂ©ficient d’une batterie d’exonĂ©rations fiscales qui attisent bien des convoitises. CĂ©lĂšbres pour leurs Ɠuvres sociales, les entreprises publiques, comme Royal Air Maroc, l’ONE, l’OCP ou encore l’ODEP ainsi que la plupart des banques de la place, ont la possibilitĂ© d’y affecter jusqu’à 2 ‰ de leur chiffre d’affaires hors taxe non plafonnĂ©.

De plus, les dons accordĂ©s Ă  ces Ɠuvres sociales sont dĂ©ductibles de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s. Quant aux avantages octroyĂ©s exclusivement aux salariĂ©s (soins mĂ©dicaux, prĂȘts sociaux, colonies de vacances), ils ne sont pas soumis Ă  l’impĂŽt sur le revenu.

Toutefois, le problĂšme de la transparence de la gestion des Ɠuvres sociales reste posĂ©. Ce qui est Ă  l’origine de la gestion dĂ©faillante du patrimoine immobilier du ComitĂ© des Ɠuvres sociales de l’ONE et de l’ardoise laissĂ©e auprĂšs du CIH (cf. actuel n°67).

Hormis les Ɠuvres sociales, les entreprises dĂ©sireuses de vĂ©hiculer une image citoyenne, soucieuses de l’environnement ou de la lutte contre l’analphabĂ©tisme optent pour la crĂ©ation d’une fondation.  Â«â€‰La fondation devient alors le support privilĂ©giĂ© d’une publicitĂ© dĂ©guisĂ©e de la sociĂ©té », relĂšve Rafik Zerrad, consultant senior du cabinet El Jerari Audit & Conseil.

ConcrĂštement, celle-ci octroie Ă  sa fondation, des dons qui sont dĂ©ductibles de l’IS, Ă  condition de justifier la contrepartie de ce don par une facture dĂ©livrĂ©e par la fondation. « Lors d’une opĂ©ration de sponsoring par exemple, la fondation s’engage Ă  citer toutes les entreprises sponsors. Pour profiter de la dĂ©ductibilitĂ© de l’IS, l’entreprise doit prouver que cette charge entre dans son exploitation en prĂ©sentant une facture de la fondation. »

Il faut donc prouver l’existence d’une contrepartie de ce don. De mĂȘme, la fondation est tenue de justifier la contribution de l’entreprise. « En clair, s’il s’agit d’un don pur et simple, sans contrepartie, la charge n’est pas dĂ©ductible de l’IS car l’objet initial de l’entreprise est, non pas d’octroyer des dons, mais de rĂ©aliser des profits ! » soutient le consultant.

Par ailleurs, si la plupart des fondations se battent pour dĂ©crocher le statut d’utilitĂ© publique, c’est que ce statut leur permet d’offrir une panoplie de prestations en faveur de personnes autres que les salariĂ©s des entreprises et surtout, de bĂ©nĂ©ficier d’un montant illimitĂ© de dons des entreprises, dĂ©ductibles de l’IS.

Mais ce statut est accordĂ© par dĂ©cret ministĂ©riel (Affaires sociales) Ă  l’issue d’une procĂ©dure lourde et complexe qui frustre bon nombre de candidats.

M.K.

 

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