Bonne nouvelle pour les petits et les grands Casablancais. Le fameux parc Sindibad, à l’abandon depuis plusieurs années, rouvrira ses portes en décembre 2013.

***

Les petits Casablancais retrouveront bientôt le chemin du parc Sindibad. Fini les longs week-ends ennuyeux à tourner en rond entre les rares aires de jeux aménagées par des enseignes de fast food. Laissé à l’abandon depuis de nombreuses années, le vieux site de loisirs, qui, à ses heures de gloire, a drainé les foules des quatre coins de la métropole et même du Royaume, sera bientôt réaménagé et équipé.

Sindibad, dont la mascotte se dresse toujours à l’entrée du parc délaissé, les accueillera dans un peu plus de trois ans. Les travaux doivent démarrer incessamment comme le prévoit la convention définitive qui vient d’être signée entre les autorités et le consortium adjudicataire de l’appel d’offres, conduit par Alliances développement immobilier. Les travaux s’étaleront sur trois années pour la construction du parc de loisirs, et quatre ans pour les autres parties du projet, résidentielles et tertiaires.

C’est en tout cas ce que promettent les promoteurs du projet et les responsables de la ville. Le parc relooké, qui sera désormais dénommé « Sindibad by Walibi » – en référence à l’enseigne emblématique du futur exploitant, la Compagnie des Alpes –, ouvrira donc ses portes en décembre 2013.

Animer l’ensemble de la zone

« Il est vrai que des lenteurs, en particulier administratives, ont impacté le bon déroulement du projet. Maintenant, nous comptons sur le groupement pour accélérer la cadence car les Casablancais s’impatientent », observe le wali du Grand Casablanca, Mohamed Halab. Remarque reprise par Mohamed Sajid, maire de la métropole qui reconnaît qu’« on tablait sur des délais plus courts. On essaiera de nous rattraper en talonnant le groupement pour réduire davantage les délais », assure-t-il. Le consortium retenu, autour d’Alliances développement immobilier, se compose de Somed, Dev Park, Palmeraie Développement et la Compagnie des Alpes (filiale de la CDC française). Sa mission sera donc de ressusciter le parc tout en animant l’ensemble de la zone. L’adjudicataire promet de participer, à hauteur de 120 millions de dirhams, au financement du relogement des familles (près d’un millier de ménages) résidant dans la zone limitrophe du parc, dite « Carrières Schneider ». Le consortium s’engage aussi à intégrer ou à faire une offre de départ volontaire (+ 30 % par rapport à ce que prévoit le code du travail) à la cinquantaine de personnes toujours employées au parc.

Des attractions thématiques inspirées

Mais quid du parc de loisirs ? A quoi ressemblera-t-il ? La maquette est constituée de plusieurs composantes articulées autour d’un parc d’attractions thématiques inspirées des péripéties du fameux aventurier, Sindibad le marin. Le projet comprend également un zoo et un jardin archéologique. Par ailleurs, le projet prévoit une contribution de 40 millions de dirhams pour les fouilles archéologiques dans le Grand Casablanca. Dernier espace inclus dans le projet du consortium, une forêt qui sera réhabilitée et réaménagée et dont le tarif d’accès sera symbolique (5 DH/personne). « Notre ambition est de doter la métropole d’un parc de loisirs d’envergure internationale accessible à tous les publics », affirme le wali du Grand Casablanca. En effet, les promoteurs du projet promettent des tarifs abordables. Ainsi pour l’accès au parc de loisirs, l’on parle pour l’instant de 150 dirhams/personne. Par rapport au pouvoir d’achat moyen des familles marocaines, le ticket est loin d’être bon marché.

Mais des tarifs préférentiels sont prévus en faveur des groupes et des partenariats avec les écoles. Tout cela dans le but de fournir aux Casablancais, petits et grands, un lieu de distraction et de loisirs doté d’une offre multiple et variée.

Khadija El Hassani