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Tramway : Deux mois pour tout rĂ©gler !  
actuel n°163, jeudi 11 octobre 2012
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L’achùvement des travaux du tramway de Casablanca suscite encore de nombreuses interrogations. Face à un chantier qui n’en finit pas, la patience des Casablancais atteint ses limites.


La ville blanche aura-t-elle son tramway Ă  la date du 12 dĂ©cembre 2012, annoncĂ©e par les responsables de Casa Transport ? A en croire les propos de Youssef Draiss, directeur gĂ©nĂ©ral de Casa Transport, les dĂ©lais seront respectĂ©s. Il ne reste plus alors qu’à s’enquĂ©rir de l’état d’avancement des travaux, tout au long du tracĂ© du tramway, pour s’imprĂ©gner de la situation sur le terrain. Mais une telle dĂ©marche ne fera qu’accroĂźtre le doute sur le respect de la deadline annoncĂ©. Pire, elle permet de se rendre compte, de visu, d’anomalies que l’on n’aurait pas soupçonnĂ©es avant le lancement des travaux du tramway.

A commencer par l’état des trottoirs. Tout au long du tracĂ© qui relie les quartiers Sidi Moumen et Hay Hassani, soit prĂšs d’une vingtaine de stations visitĂ©es, les trottoirs ne sont toujours pas prĂȘts. Dans leur Ă©tat actuel, ils ressemblent davantage Ă  des pistes impraticables, envahies par d’énormes engins. Aussi, dans les zones desservies, les piĂ©tons n’ont aujourd’hui qu’une seule possibilitĂ©, celle d’emprunter le passage rĂ©servĂ© au tramway, avec tous les risques auxquels ils pourraient s’exposer Ă  l’avenir. A ce titre, l’exemple du tramway de Rabat est Ă©difiant.

A Casablanca, au niveau de certains passages, les trottoirs sont tout simplement inexistants ! (cf. photo). Les piĂ©tons n’ont alors d’autres choix que d’emprunter la voie goudronnĂ©e, au pĂ©ril de leur vie.

 

Les piétons, premiÚres victimes

A midi, sur le boulevard Abdelmoumen, le dĂ©lai d’attente est interminable, Ă  tous les feux de croisement, du fait du rĂ©trĂ©cissement de la voie. En moyenne, il faut compter 10 Ă  15 minutes d’attente Ă  chaque intersection. Quand le bouchon se prolonge, le circuit du tramway est alors envahi par les motards et les cyclistes. Les piĂ©tons, eux, sont obligĂ©s de cĂ©der le passage, cherchant en vain une Ă©chappatoire. Direction le centre-ville, les ruelles perpendiculaires Ă  l’avenue Mohammed V se sont transformĂ©es en parking de fortune. Des pseudo-gardiens en profitent allĂšgrement, sans ĂȘtre inquiĂ©tĂ©s. A 8 heures du matin comme Ă  18 heures, au moment de la sortie des bureaux, les habitants de ces ruelles sont envahis par un nombre ahurissant d’automobilistes, tous pressĂ©s et stressĂ©s. En attendant l’intervention des autoritĂ©s, c’est la sociĂ©tĂ© de parking qui en fait les frais. Du cĂŽtĂ© du siĂšge de Bank Al-Maghrib, la rue Driss el Harti se rĂ©trĂ©cit Ă  son intersection avec le boulevard de Paris, au point de permettre le passage d’une seule voiture Ă  la fois. A ce niveau, les bouchons peuvent durer une trentaine de minutes. Seul avantage : les zones dĂ©diĂ©es aux piĂ©tons sont plus larges.

Ces problĂšmes ne sont pas l’apanage des endroits « chic » de la ville. Les quartiers populaires souffrent eux aussi de problĂšmes similaires. Et les citoyens adoptent les mĂȘmes rĂ©flexes. Sur le boulevard Achouhada (Hay Mohammadi), les trottoirs sont impraticables des deux cĂŽtĂ©s de la voie. Impossible de traverser Ă  pied au niveau de la sortie de l’autoroute, vu le nombre important de vĂ©hicules qui tentent d’éviter cet axe toujours bouchonnĂ©. Il faut dĂ©passer Hay Mohammadi pour constater que les premiers feux de signalisation du tramway sont opĂ©rationnels. Un feu orange clignote pour mettre en garde les automobilistes sur le point de traverser les rails. Mais Ă  dĂ©faut de ralentir, beaucoup d’entre eux se retrouvent coincĂ©s dans un bouchon interminable.

Les marchands ambulants sont eux aussi affectĂ©s par le circuit rĂ©servĂ© au tramway. Cela est particuliĂšrement vrai aux alentours du fameux marchĂ© de Derb Ghallef. LĂ , des vendeurs ambulants profitent, tant bien que mal, des derniĂšres semaines avant le dĂ©marrage du tramway, pour envahir les chaussĂ©es. Pendant la journĂ©e, ils garent leurs charrettes sur les rails pour vendre pastĂšques, melons et autres fruits de saison. Le soir, ils abandonnent leurs marchandises au gardien de nuit, pour les rĂ©cupĂ©rer le lendemain. Quelques mĂštres plus loin, des voitures stationnĂ©es en largeur sur la route du tram. Entre les deux, des pick-up et autres utilitaires attendent patiemment des clients. Mais oĂč iront s’installer ces marchands Ă  la sauvette aprĂšs le lancement du tramway ? Ils se rabattront probablement sur les voies rĂ©servĂ©es aux voitures, aggravant la pression sur les routes goudronnĂ©es qui donnent accĂšs au marchĂ©.

Autre problĂšme. Quand le bus s’arrĂȘte pour dĂ©poser ou prendre des passagers, il faut s’armer de patience. Car la largeur du boulevard ne permet plus de le dĂ©passer. Il suffit qu’une voiture tombe en panne, ou que survienne un accident de circulation, pour que le bouchon s’étende sur plusieurs centaines de mĂštres. Pour intervenir, les ambulanciers doivent choisir des itinĂ©raires moins chargĂ©s
 pas Ă©vident en heure de pointe.

Pour l’heure, le passage rĂ©servĂ© au tramway ne sert pas uniquement au stationnement. Illustration : il est 18h, le boulevard Achouhada est le thĂ©Ăątre d’un accident de la circulation. Un bouchon se forme en quelques secondes. La police intervient. Et c’est sur la ligne du tramway que l’agent rĂ©dige le constat. Qu’en sera-t-il quand le tramway entrera en service ?

 

Des commerces au bord de la faillite

Tout au long du tracĂ©, des professionnels ont vu leur vie changer avec l’arrivĂ©e de ce nouveau moyen de transport. Boulevard Mohammed V, les cafĂ©s et autres enseignes de restauration rapide sentent dĂ©jĂ  les premiers effets du tramway : le nombre de leurs clients a baissĂ©. Quant aux vĂ©hicules de livraison, ils ne peuvent plus accĂ©der au boulevard. MalgrĂ© cela, certains commerçants restent optimistes. « Nos client sont essentiellement des salariĂ©s qui travaillent dans les environs. Ils ne partiront pas de sitĂŽt », affirme confiant le propriĂ©taire d’un restaurant. Sur d’autres tronçons du trajet, le constat est beaucoup plus triste. De l’autre cĂŽtĂ© du boulevard, en remontant vers la gare de Casa Voyageurs, les cafĂ©s sont quasiment dĂ©serts. « Les clients qui ont l’habitude de venir en voiture ne trouvent plus de place pour se garer », dĂ©plore un garçon de cafĂ©. Les cafĂ©s et les restaurants ne sont pas les seuls Ă  en souffrir. La situation est encore plus dramatique pour les boutiques d’habillement. Boulevard Hassan II : le glacier Oliveri et les autres commerces environnants, qui profitaient des possibilitĂ©s de stationnement devant leurs locaux, sont aujourd’hui abandonnĂ©s par une clientĂšle qui a pris l’habitude de consommer dans la voiture.

MĂȘme quand le tramway sera opĂ©rationnel, des problĂšmes persisteront. En effet, l’on constate que certaines erreurs du tramway de Rabat ont Ă©tĂ© reproduites Ă  Casablanca. Ainsi, le circuit du tramway n’a pas Ă©tĂ© isolĂ© par des barriĂšres de sĂ©curitĂ©. En revanche, on s’interroge sur l’utilitĂ© de la rangĂ©e de potelets installĂ©s sur les trottoirs. De mĂȘme, certaines zones ne sont pas desservies par le tramway alors qu’elles auraient dĂ» l’ĂȘtre en prioritĂ©. C’est le cas des zones industrielles de Lissasfa, de AĂŻn SebaĂą, de Bernoussi ou encore des quartiers Ă  forte densitĂ© dĂ©mographique tels Al Qods, Oulfa Anassi. Tous ces quartiers n’ont pas Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s au tracĂ© de la premiĂšre ligne de tramway. Et malgrĂ© les critiques formulĂ©es Ă  l’encontre de l’interminable chantier qui envahit toute la capitale Ă©conomique, les Casablancais espĂšrent que le tir sera rectifiĂ© lors de la deuxiĂšme tranche du tramway.

Abdelhafid Marzak

Sidi Moumen, mission réussie


C’est la tranche la plus rĂ©ussie. Place de la mosquĂ©e al Andalous, les travaux sont terminĂ©s depuis bien longtemps. Une vingtaine de rames attendent le dĂ©but des tests. Quelques mĂštres plus loin, des ouvriers nettoient les rails. Sans doute pour prĂ©parer les premiers tests. En attendant, les rames se sont transformĂ©es en attraction locale pour les familles habitant les quartiers voisins. La route goudronnĂ©e s’étale sur plusieurs centaines de mĂštres comme un tapis. Les trottoirs ont Ă©tĂ© correctement amĂ©nagĂ©s. Seul bĂ©mol : leur largeur. Par endroits, les trottoirs font moins d’un mĂštre. Pas trĂšs pratique pour les piĂ©tons et les commerces.


Trois questions Ă  Youssef Draiss,

directeur général de Casa Transport

 

actuel La date prĂ©vue pour le lancement du tramway est le 12 dĂ©cembre 2012. Etes-vous aujourd’hui encore sĂ»r de rĂ©ussir ce pari ?

Youssef Draiss. Avec l’effort de toutes les autoritĂ©s (wilaya, ville, police), Casa Transport est en train de rĂ©ussir le pari de mise en service le 12/12. Tout ce qui intĂ©resse vĂ©ritablement la mise en service est rĂ©alisĂ© ou en cours d’achĂšvement.

Dans tous les projets de tramway de par le monde, des travaux de « finition » continuent Ă  ĂȘtre rĂ©alisĂ©s mĂȘme aprĂšs la mise en service. C’est la nature de tels projets et ça n’empĂȘche nullement la mise en service commerciale du tramway.

 

Des barriĂšres de sĂ©curitĂ© pourraient rĂ©duire les risques d’accident sur la voie ferrĂ©e. Y avez-vous pensé ?

On ne peut pas, au centre d’une ville, installer des barriĂšres qui vont dĂ©figurer l’espace public. Maintenant, mettre en place des mesures de sĂ©curitĂ© est une autre nĂ©cessitĂ©. L’un des dĂ©fis Ă  relever est de faire adhĂ©rer les usagers de la voie publique pour Ă©viter des comportements dangereux.

 

Dans certaines rues, garer, charger ou dĂ©charger sa voiture ne peut plus se faire sans gĂȘner la circulation. Avez-vous proposĂ© des solutions aux habitants de ces zones ?

Sur 31 km, on peut parfois effectivement faire des amĂ©nagements qui ne rencontrent pas l’adhĂ©sion des habitants ou des riverains d’une zone particuliĂšre. Mais on est disposĂ© Ă  trouver des solutions aux cas vraiment particuliers.

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