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Siel :  enfin la rĂ©conciliation !
actuel n°128, vendredi 10 février 2012
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 Le Salon du livre et de l’édition se tient Ă  Casablanca depuis le 10 au 19 fĂ©vrier, avec l’Arabie saoudite en invitĂ©e d’honneur. Un nouveau ministre et de nouvelles orientations.

C’est le nouveau ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, en fonction depuis un mois, qui a annoncé l’ouverture officielle de la 18e édition, du Salon international de l’édition et du livre de Casablanca (Siel).


 

Pour sa première sortie médiatique, le ministre était plutôt détendu et assez confiant. A juste titre ! En peu de temps, Sbihi a réussi là où Himmich a échoué, c’est-à-dire rassembler autour de cet événement – si souvent désavoué – l’Association des éditeurs et l’Union des écrivains du Maroc.

De plus, aucun boycott n’a été annoncé jusqu’à présent. Lors de son discours tenu à l’occasion de la conférence de presse à Rabat, le 8 février, le ministre a misé sur la carte de la nouveauté et du changement.

D’abord, l’homme fort du ministère de la Culture promet « des rencontres régulières avec la presse pour la tenir au courant des différents programmes et leur avancement, et aussi mettre à profit les critiques (des médias) pour mieux avancer ! ».

Des promesses séduisantes, et le ministre ne s’arrête pas en si bon chemin. Il s’engage très vite sur d’autres fronts. Après avoir présenté cette nouvelle édition, Sbihi promet de revenir sur le bilan du Siel, et d’associer les différents partenaires, éditeurs et libraires à ses réflexions, pour donner à cet événement la dimension qui lui revient, et surtout un « cachet et une signature » afin de le différencier des autres rendez-vous livresques.

Cette recherche d’identité semble arriver à temps, à l’heure où le salon se disperse, manque d’originalité et de ligne éditoriale. Sbihi s’est également engagé sur la création d’autres salons régionaux, à travers tout le Maroc… des promesses à suivre de très près !

 

Pourquoi le choix de l’Arabie saoudite ?

« Un temps pour lire, un temps pour vivre ! » est la thématique de cette 18e édition du Siel. L’Arabie saoudite, invitée d’honneur du Salon, est-elle à la hauteur de ces aspirations ? C’est-à-dire, proposer de bonnes feuilles à lire, à côté du religieux qui, souvent, fait l’apologie de l’idéologie wahhabite ?

« La production culturelle de l’Arabie saoudite ne peut être limitée au livre religieux, encore que le livre religieux a lui-même un public. Il y a aujourd’hui une émergence de la vie culturelle de l’Arabie saoudite et un regain d’intérêt pour la chose culturelle dans son aspect large, et ouvert sur le monde.

Il faut le soutenir, et lors de ce salon, vous le verrez, il y aura également des recueils de poésie, des romans, à côté, certainement, de livres religieux. Notre démarche est un soutien à cette nouvelle vie en Arabie saoudite », justifie le ministre. La lecture n’est-elle pas une aventure ? Jetons-nous à l’eau et essayons de croire à ces belles paroles car l’heure n’est certainement pas au bilan !

Comme tous les ans, et cela est devenu une tradition, il y a bien sûr la polémique ! Si la surface dédiée à l’événement est toujours de 23 000 m2, le prix de la location des espaces a, quant à lui, augmenté de 20%. Ce qui a soulevé quelques indignations chez les éditeurs. Abdelkader Retnani de La Croisée des chemins appelle à la sagesse, et sa priorité est de « participer au salon. Nous négocierons les prix après », insiste-t-il. La magie Sbihi semble opérer !

 

Honneur aux femmes

S’il n’y pas de femmes au gouvernement, on peut par contre se réjouir de les voir dignement représentées au stand du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). L’orchestre des femmes de Tétouan, l’interprête du malhoun Touria Hadraoui, Fatima Aït Bounoua, Hassnae Bouazza, Samira El Ayachi, Meriem Laslami, et bien d’autres auteures et artistes seront également à découvrir lors des rencontres programmées par le CCME. Et parce qu’un livre, peut aussi être « écouté », Amal Ayouch lira des extraits de La civilisation à ma mère de Driss Chraïbi.

Les rencontres entre le public et les auteurs sont aussi une raison d’être du Salon du livre. Des plus attendues, celle avec Mohamed Tozy, qui abordera un sujet d’actualité : les Marocains du monde dans la nouvelle Constitution.

On a, par contre, du mal à avoir une vision globale de la programmation du Siel. La version 2012, qui est toujours aussi dispersée, (le ministère n’annonce que sa propre programmation), a misé sur la quantité (40 pays, 700 maisons d’édition) mais reste toujours aussi classique.

DĂ©dicaces ou dĂ©bats peu stimulants avec des thĂ©matiques assez obscures : L’écriture et l’espace marginal ; Les dĂ©fis renouvelĂ©s ; La sociĂ©tĂ© du savoir et les dĂ©fis du dĂ©veloppement...Et on se demande pourquoi ces confĂ©rences n’attirent pas beaucoup de monde ! 

Amira GĂ©hanne Khalfallah

Fnac

Rencontres Ă  Siel ouvert

Pour sa première participation au Salon international de l’édition et du livre (Siel), la Fnac a prévu une programmation aussi variée qu’inédite.

A l’espace Fnac, du 10 au 19 février, tout le monde peut trouver de quoi se divertir et s’instruire. Pendant dix jours, il sera aisé de voyager dans les espaces littéraires sans aucune frontière, en goûtant à la fois à la littérature marocaine et française. Cette année, l’enseigne internationale, leader de la distribution de biens culturels et de loisirs, nous sort des parcours classiques. La Fnac nous conduit vers un lieu exclusivement dédié à la littérature et aux arts, en proposant, pour sa première participation au Salon international de l’édition et du livre (Siel), un choix éclectique.

Dans ces promenades littéraires, on pourra rencontrer le comédien et auteur Charles Berling, ou le prix Renaudot, Frédéric Beigbeder. Ce dernier parlera de littérature, mais aussi de son premier long-métrage au titre un tantinet provocateur :  L’amour dure trois ans .

Outre Berling et Beigbeder, les rencontres organisées par la Fnac seront également marquées par la présence de la star de la cuisine marocaine, Fatema Hal, célèbre pour ses ouvrages gastronomiques. L’auteure y présentera son nouveau roman Fille des frontières.

Pour rester dans l’actualité et dans les mots, rendez-vous avec cet autre amoureux du verbe, la légende Tayeb Saddiki et son franc-parler. Le dramaturge présentera son nouveau livre joliment titré, Obsédé textuel (Voir entretien ci-dessous).

 

Poésie et Crossing book

Il sera aussi question de poésie en français et en anglais, avec Hafsa Bekri Lamrani. Une rencontre ponctuée de lectures musicales.

La Fnac lance également un événement inédit au Maroc : le Crossing book. Il s’agit de déposer un livre coup de cœur dont vous voulez partager la lecture, et d’en prendre un laissé par quelqu’un d’autre, pour permettre ainsi à la littérature de circuler. Le livre sera le point de rencontre et de partage. N’hésitez pas !

A.G.K.


« Ne me jugez pas Â» de Imane Naciri

23 vies marocaines

Imane Naciri est un nom à retenir. La jeune auteure de 35 ans sort, à l’occasion du Siel, un recueil de nouvelles aux éditions La Croisée des chemins sous le titre, Ne me jugez pas. A travers 23 histoires différentes, la nouvelliste arrive à donner du sens aux histoires les plus banales.

Le temps d’une nouvelle, une porte dérobée s’ouvre sur les contrastes cinglants de la société, la vie de gens ordinaires avec leurs complexes, fantasmes, bontés et horreurs… Les personnages de Imane Naciri se livrent, à une seule condition : qu’on ne les juge pas !

Ce sont souvent des femmes qui racontent leurs désirs, leurs sentiments, mais aussi des hommes.

Dans un style épuré, les personnages de Naciri, se retrouvent souvent face à des choix de vie, comme l’auteure d’ailleurs, qui a quitté le monde de la communication dans lequel elle a passé douze années de sa vie pour faire ce qu’elle aime : écrire et étudier la psychologie des enfants. Entretien avec une femme qui n’a pas peur d’assumer ses choix..

 

actuel : Pourquoi avoir choisi la nouvelle ? Une forme dans laquelle très peu d’auteurs réussissent ?

Imane Naciri : C’est une forme qui me convient. Je l’ai choisie parce que j’ai beaucoup de choses à raconter sur la société marocaine et 4 ou 5 histoires ne me suffisaient pas.

Dans mon recueil, il y en a 23. Il y a un peu de tout mais toutes les histoires se passent au Maroc ou alors avec des personnages marocains.

 

Etes-vous sur d’autres projets ?

Oui, je suis en train d’écrire. Egalement des nouvelles.

 

Un petit extrait  de votre nouvelle prĂ©fĂ©rĂ©e...

Elle s’appelle Le fou et c’est l’histoire d’un enseignant d’arabe. J’en ai connu un terrible à travers ma fille… En voici un extrait : « Je suis tellement content en fin de journée, que je donne des punitions aux enfants. Des punitions collectives, pour que je n’aie pas à me justifier. Pas de favoritisme. Tout le monde recopiera cinq fois le texte de lecture de quatre-vingts lignes. Je rentre chez moi, extenué, mais réjoui à l’idée que vingt-cinq enfants dans la nature, avec leurs mères, leurs pères, leurs tantes et leurs grands-mères, soient en train de maudire ce texte… »

Propos recueillis par A.G.K.

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