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Les festivals Ă  l’ère du PJD 
actuel n°140, vendredi 4 mai 2012
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Etat des lieux des grandes manifestations culturelles, après les polémiques et avant l’ouverture de la saison.

 

Chaude ambiance pour les festivals depuis l’arrivée au pouvoir du PJD. Lahbib Choubani a clairement critiqué Mawazine, estimant qu’un festival financé par les deniers publics à l’heure où le chômage bat son plein au Maroc, est incompatible avec « la bonne gouvernance ». Pendant ce temps, un député notoire de Tétouan, vulgarité à peine dissimulée, traite le festival, connu sous le nom de « Festival des femmes de Tétouan », de rassemblement de « filles de joie »… Comment organiser des concerts sans œillères sous l’ère d’un gouvernement pjdiste ? Alors que Mawazine va bientôt ouvrir la saison, nous avons fait le point avec les organisateurs des festivals qui ont la chance d’être maintenus cette année.

 

Farid BensaĂŻd

Festival de Casablanca

Quoi de neuf cette année ?

On n’a pas encore de visibilité sur la date du festival. On est encore en instance de confirmation avec les autorités. Il y a eu des changements. Ramadan est venu s’interposer. On ne savait pas trop s’il fallait programmer le festival juste avant ou juste après… Cela dit, nous garderons ce grand concept populaire qui fait notre originalité, avec des symboles forts qui ne bradent en aucun cas la qualité des spectacles. Bientôt nous vous informerons des nouveautés…

Sponsoring ou subvention ?

Notre festival fait partie de l’environnement. On est financés en partie par des fonds publics, et en partie, par des fonds privés. Ça a toujours été le cas. Les Casablancais s’en sont très bien accommodés. Mais c’est de plus en plus difficile d’avoir des fonds, publics ou privés. Déjà, dans le privé, la conjoncture est assez difficile. Lorsque les entreprises donnent, elles ont un retour sur image, mais le premier budget qu’on sabre en temps de crise est toujours le budget culturel.

 

Peur d’un raidissement moral ?

Non. Le Festival de Casablanca est ancré dans la ville et je pense que les Casablancais ne le laisseront pas partir en fumée à cause des rumeurs ou des messages tels que ceux du PJD. Bien au contraire, ils sortent chaque année pour fêter leur ville.

 

Momo Merhari

L’Boulevard

Quoi de neuf cette année ?

Le festival L’Boulevard des jeunes musiciens aura lieu en septembre. On a dĂ©calĂ© les dates. On n’a pas assez de fric pour le faire plus tĂ´t. Et niveau communication, avec tous les festivals de juin, c’est blindĂ©. On n’a pas de place. CĂ´tĂ© programmation, c’est pratiquement bouclĂ©.  Le problème, c’est qu’on avait beaucoup de rĂ©sidences qu’on installe tout au long de l’annĂ©e. Par exemple, cela fait cinq ans qu’on programme quelque chose avec un festival espagnol, mais ça aboutira plutĂ´t en mai de l’an prochain.

 

Sponsoring ou subvention ?

Nous n’avons pas de problèmes parce qu’on n’a pas de fric ! On laisse passer les autres d’abord (rires). Tous les ans, c’est dur. Donc le contexte de crise, on ne le sent pas du tout. Au contraire ! C’est nous qui payons la TVA en tant que prestataires. En plus de ça, on n’a pas du tout de fonds publics.

Peur d’un raidissement moral ?

Nous avons l’habitude ! Ce n’est pas un souci. Ils nous ont déjà attaqués plein de fois. Ce sont les autres qui découvrent le phénomène. Mais oui, ça peut s’aggraver. Quelque part, tant mieux. Comme ça, le milieu culturel au Maroc se donnera l’occasion de se mobiliser parce que jusqu’à maintenant, il ne fait rien pour la culture. Là, on voit des gens qui se bougent. Ça reste positif dans l’absolu. Un petit électrochoc, ça ne fait pas de mal.

 

Faouzi Skali

Festival de Fès

Quoi de neuf cette année ?

La thématique de cette édition sera  « Réenchanter le monde », avec un hommage particulier à Omar Al Khayyâm, à sa poésie de ce personnage. Il y aura Archie Shepp, Wadiî El Safi, Joan Baez, Björk… des personnes qu’on n’attendait pas. Il y aura aussi des événements dans la médina. On pourra aller d’une maison à une autre… l’après-midi sera dédiée aux grandes traditions du monde dont l’Iran, le Pakistan, l’Inde, les Tziganes… toujours avec ce lien, qui est une sorte de création a partir du « réenchantement du monde ». Aussi, un forum humain pour la mondialisation est prévu, avec l’organisation de débats. L’idée, c’est de créer des points de contact entre des problématiques sociales et politiques et des discours sacrés et humains.

 

Sponsoring ou subvention ?

Je pense que nous ne sommes pas obligés d’être tout le temps dans cette problématique. La polémique devient une sorte de figure imposée. Je crois que le Maroc a la chance, depuis quelques années déjà, d’avoir développé de façon extraordinaire l’industrie culturelle, avec des rendez-vous qui se maintiennent dans la durée, qui créent de l’emploi, du savoir-faire… Chose qu’aucun pays arabe n’a pu faire. Nous avons la chance d’avoir fidélisé certains sponsors qui nous accompagnent parce que le festival fonctionne. Les entreprises ont la responsabilité d’accompagner le développement d’un pays. On dépense des fortunes dans la publicité. Alors, pourquoi pas dans la communication culturelle ? L’impact est encore plus grand ! La fidélité de ses partenaires fait partie d’une sorte de patrimoine de notre festival qui, en plus, contribue à notre réputation à l’étranger.

Peur d’un raidissement moral ?

Notre concept, c’est de faire vivre des cultures et des religions. A l’heure où l’on parle souvent d’intolérance, d’extrémismes, nous organisons un festival qui se déroule dans une métropole de l’islam comme Fès. Nous sommes dans une dynamique de créativité civilisationnelle. Par conséquent, je ne suis pas inquiété. Je ne vois pas en quoi serais-je concerné. Je crois qu’on aura toujours des gens qui sont dans un puritanisme extrême, qui ont leur vision de ce que doit être et ne doit pas être la culture. On n’a pas à se sentir impliqué dans un débat qui n’est pas le nôtre.

Brahim El Mazned

Timitar

Quoi de neuf cette année ?

L’ouverture du festival se fera par un concert du groupe phare de la région Izenzaren. Un événement, et non des moindres, puisque le groupe présentera pour la première fois l’album qu’il a mis vingt ans à sortir avec le soutien du festival. Cette 9e édition de Timitar donnera la part belle à l’expression féminine, notamment à travers la programmation des spectacles de Raïssa Tachiniouit et Raïssa Tahihit. La diaspora marocaine ne sera pas en reste. Aicha Redouane, Hamid Bouchenak, Abdelfattah El Griny et bien d’autres grands noms marocains, établis à l’étranger seront invités à enflammer les scènes gadiries. Aussi, Mory Kanté pour ne citer que lui viendra représenter le continent africain dont nous faisons partie intégrante. Les aficionados de la nouvelle scène urbaine marocaine en seront comblés, notamment à travers les productions du L’Boulevard dont le fameux « Bob Almaghrib ». Enfin, Timitar présentera en juin un projet de création nommé Enono Anya qui a réuni des artistes amazighs avec des artistes de Nouvelle-Calédonie dans le cadre d’une résidence artistique qui a duré trois mois dans cette île.

 

Sponsoring ou subvention ?

Les choses avancent malgré la conjoncture actuelle marquée par la crise. Nous avons la chance d’avoir un grand nombre de sponsors qui nous sont fidèles car ils ont adhéré, dès sa création, au concept de Timitar. Plus qu’un sponsor, nous devons énormément à notre partenaire principal qu’est la Région Souss-Massa-Drâa. Il y a aussi la ville d’Agadir qui continue à nous soutenir… et d’un autre côté, les sponsors qui nous rejoignent chaque année.

 

Peur d’un raidissement moral ?

Nous n’avons pas de crainte par rapport au fait qu’il y ait une polémique concernant ce festival car notre principal soutien aujourd’hui, c’ est le public et les artistes. Et bien avant la création de Timitar, les Gadiris avaient pour habitude de sortir dans la rue et d’occuper les places publiques parce qu’ils sont passionnés par la musique et par la création dans toute sa diversité. Les critiques positives sont les bienvenues. S’attaquer à la culture est, en revanche, une aberration. Toutes les études s’accordent sur l’apport d’un festival tant sur le plan économico-culturel que sur celui du bien-être des citoyens. De surcroît, un pays où il n’y a pas de culture invite à le fuir.

 

Festival d’Essaouira

No stress pour  les gnaoua !

C’est la quinzième édition du Festival gnaoua et musiques du monde qui se tiendra cette année. Une victoire en soi pour les organisateurs qui sont parvenus à installer un rendez-vous incontournable, et ont permis la reconnaissance d’une musique qui fait partie des gènes du Maroc. Côté programmation, ça promet. « Cette année, musicalement, certains concerts s’annoncent déjà des moments de musique exceptionnels : la spiritualité lors de la rencontre entre les Qawwali du Pakistan et les Issaoua de Meknès ; la fusion musicale entre le maâlem Hamid El Kasri et le saxophoniste Soweto Kinch ; le bœuf entre le maâlem Abdeslam Alikane et le guitariste virtuose de jazz Sylvain Luc », explique Neila Tazi, la productrice de l’événement.

Et puis, parce que la musique est avant tout une histoire de rencontres, un forum sera organisĂ©  en parallèle sur le thème « SociĂ©tĂ©s en mouvement, cultures en liberté ». « Un forum qui rĂ©unira des personnalitĂ©s d’horizons diffĂ©rents pour Ă©voquer l’importance du rĂ´le de la culture, devenue un vĂ©ritable enjeu de sociĂ©tĂ© en ces temps de rĂ©gression des libertĂ©s un peu partout dans notre rĂ©gion. » RĂ©gression des libertĂ©s ? Qu’à cela ne tienne, Neila Tazi a tweetĂ©, voilĂ  quelques jours : « M. Benkirane est invitĂ© et il a dit qu’il viendrait. » Pas de tension chez les gnaoua !

Asmaâ Chaidi et Nicolas Salvi

Trois questions… à Aziz Daki

« Il faudrait davantage de festivals »

actuel. Certains soutiennent qu’il existe trop de festivals au Maroc. Qu’en dites-vous ?

Au Maroc, il n’existe pas plus de 150 festivals, tous genres confondus, musique, cinéma, théâtre, arts traditionnels, etc. Alors que la France par exemple compte plus de 2 000 festivals mais qui se fondent dans le paysage, parce qu’ils ne constituent pas la face la plus visible des événements artistiques dans ce pays. Au Maroc, il faudrait davantage de festivals, et à côté, il faudrait aussi une offre artistique infiniment plus riche et plus diversifiée que ce que l’on dénombre aujourd’hui.

Que répondriez-vous à ceux qui estiment qu’un festival ne sert strictement à rien ?

Les festivals sont des lieux de rencontre exceptionnels entre les artistes et le public. Leur rôle est à la fois culturel et économique. En matière de culture, les festivals permettent au public d’être en face du registre musical qu’il préfère, de découvrir de nouveaux talents, de nouveaux sons, de nouvelles façons de chanter et de composer. Cette rencontre avec l’autre est importante pour défendre et enraciner les valeurs de tolérance et de respect de la différence. Sur le plan économique, les festivals sont un vecteur de développement.

 

Justement, qu’apporte Mawazine à Rabat, économiquement parlant ?

Le taux d’occupation le plus élevé des hôtels à Rabat s’enregistre pendant le mois de mai. Les restaurants connaissent une activité sans équivalent pendant la période du festival. Tout le monde en profite : les commerçants, les petits taxis, les agences d’événementiel, les pompistes, la compagnie nationale de transport aérien, le tourisme. De plus en plus de personnes se déplacent de l’étranger pour voir tel ou tel artiste. Certaines personnes ont même inscrit les périodes du festival dans le calendrier de leurs vacances. Mieux encore, Mawazine est aujourd’hui une manifestation musicale connue dans le monde entier. Les stars internationales formulent désormais le souhait de venir s’y produire, et à des prix et conditions (l’octroi des droits télévisuels par exemple) défiant toute concurrence. Le rayonnement du festival est aussi celui d’un Maroc tolérant, capable d’organiser de grandes manifestations publiques.

Propos recueillis par Asmaâ Chaidi

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