Oujda
RaĂŻ et gipsy
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Si le Maroc n’existait pas, je n’existerais pas » : c’est par ces mots que Chico, le gipsy enfant d'Oujda et directeur du festival de sa ville natale a présenté son nouvel album : Gypsy Raï. Des vedettes du raï, à commencer par l’incontournable Bilal... mais aussi un vivier de jeunes talents qui ont concouru à la Raï Academy, ont ponctué le festival du raï de l'Oriental et attiré 620 000 personnes en trois jours fin juillet, selon les organisateurs. Mohamed Mrabet, président de l’Association Oujda Arts, raconte les nouveautés de cette édition.
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Est-ce l’âge mûr du festival ?
Après quatre éditions, nous avons acquis une certaine expérience et une maturité qui nous permet de mieux faire les choses. Nous avons une équipe pluridisciplinaire et chacun sait ce qu’il a à faire.
Le train est déjà sur les rails. Cette cinquième édition est placée sous le signe de la nouveauté : Bilal pour la première fois à Oujda, le groupe Latino Groove d’Amérique latine qui marie la salsa et l’oriental. Et enfin, les lauréats de la Raï Academy.
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En quoi consiste la RaĂŻ Academy ?
Nous avons voulu faire un test cette année en mettant en place l’édition zéro. Nous avons pris nos repères et vu comment nous organiser et mieux faire les choses. L’année prochaine sera mise en place la première édition où l’on pourra mieux juger notre travail.
Cette édition a donné une finale avec 11 candidats dont 3 lauréats : Raï Ac Bronze, Raï Ac Argent, Raï Ac Or qui se produiront sur la grande scène du festival. C’est l’occasion pour eux de jouer devant un grand public, de se faire connaître et de fréquenter les grandes stars du raï !
Propos recueillis par Zineb Bennouna
Reportage photos Brahim Taougar/actuel |