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FatĂ©ma Oufkir : Le roi et moi 
actuel 101, vendredi 1 juillet 2011
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Elle ne voit presque plus personne et n’accorde jamais d’interview. Mais elle a accepté cet entretien. Car Fatéma Oufkir a des choses à dire et mérite qu’on l’écoute.


***

Elle nous a reçu chez elle juste avant la diffusion du texte de la Constitution, dans un appartement d’une rue tranquille de Marrakech. Elle y vit en solitaire avec deux de ses enfants, loin de ses amies rbaties et des mondanités.

 

Fatéma Oufkir consacre ses journées à la peinture, au dessin, à la confection de bijoux et à la lecture, « toujours 3 ou 4 livres à la fois ». Ils sont sur la table du salon : une biographie de Aïcha, la femme du prophète, un livre sur Kadhafi, un autre sur Rimbaud et Le grand malentendu de Ali Amar. Autour d’un thé, pendant deux heures, elle nous parle du Maroc, des Marocains, du roi…

Elle reste profondément monarchiste, mais n’a pas la langue dans sa poche. Rencontre avec une femme libre.

 

actuel : Une amie commune m’a affirmé un jour qu’elle ne connaissait personne qui aimait autant le Maroc que vous. C’est vrai ?

Fatéma Oufkir : J’adore le Maroc. J’aime ce pays. Je ne peux pas m’en passer. J’ai habité huit ans à Paris et je sentais que j’étouffais. Je suis rentrée en 2003, quand il y a eu les attentats.

Vous êtes rentrée à cause des attentats ?

Non, pour les attentats. A ce moment-là, il fallait que les Marocains qui aiment réellement le Maroc reviennent. Ou on part ou on revient. Alors, moi une fille de la mer, je me suis installée à Marrakech... loin de Rabat.

Vous aimez le Maroc. Et les Marocains ?

J’aime les Marocains tout en les jugeant. J’ai un regard ambigu sur eux. Je n’arrive pas à les cerner. Je suis d’une ancienne génération et je me souviens d’un Maroc qui n’existe plus.

Qu’est-ce qui n’existe plus ?

Tout. La manière de recevoir les choses, d’être content de ce qu’on a. Aujourd’hui, on a tout et on n’a rien. On demande toujours autre chose. Je me sens tellement éloignée des gens que j’ai la chance ou la malchance de rencontrer.

Ils sont plus matérialistes qu’avant ?

Ce n’est même pas le cas. Aujourd’hui, le matériel s’impose à vous. Mais on n’a tellement plus rien à se dire !

Je suis restée sur une photo figée. J’ai pris un flash et je l’ai gardé dans les yeux. Je ne m’adapte pas à ces visions nouvelles, à ces grossièretés, à ces gens qui ne font plus attention à ce qu’ils font et à ceux qui les entourent.

C’est l’incivilité qui vous agace ?

Les gens n’ont plus peur de rien, plus peur de vous faire mal, d’être désagréables, d’être mal élevés… Nous, on avait des principes. On était élevé à la dure. L’incivilité est devenue presque universelle.

Mais au Maroc, le peuple est livré à lui-même. Dès qu’il est enfant, il est dans la rue. Personne ne l’oblige à rentrer à telle heure. Il n’y a pas ce qu’on nous apprenait auparavant : « Tu travailles pour vivre. » Aujourd’hui, le travail n’est plus une valeur. Et les gens qui n’ont rien se contentent de ne rien avoir.

Manquent-ils d’ambition ?

Ils étouffent leur ambition car ils savent qu’ils n’arriveront pas à ce qu’ils veulent. C’est la maladie du siècle. C’est un peu partout pareil. On fait des études sans savoir si on a un avenir.

Mais ici, on ne fait même pas d’études ! Et quand on en fait, elles sont d’un tel niveau… Même ceux qui se disent diplômés chômeurs ne savent pas analyser un article.

Mais alors qu’aimez-vous dans ce pays ?

J’aime ce pays ! Mais je suis exigeante. Déjà dans ma petite famille, je dis : « Fais pas ci, fais pas ça. » Avec mon caractère, je ne supporte pas le laisser-aller. Alors pour mon pays, je suis encore plus exigeante.

Avant, il y avait peut-être moins de laisser-aller, mais ce n’était pas non plus le paradis...

On a eu la chance de vivre le paradis comme tous les pays du monde ! En France, les années 50 et 60, c’était aussi l’apothéose. Au Maroc, on avait tout à découvrir, on avait des ambitions, on avait des rêves que la jeunesse n’a malheureusement plus.

Pourtant il y a des rêves dans la jeunesse actuelle, des rêves qui se font entendre dans la rue…

Ces rêves-là, je les ai aussi. J’ai envie qu’il y ait plus de démocratie, plus de liberté, d’égalité, qu’il n’y ait pas que des riches et des pauvres… Le Mouvement du 20 février est une aubaine à condition que ça ne déborde pas. Si ça ne dégénère pas en conflit qui nous ferait revenir dix ans en arrière, le 20-Février, c’est très bien.

Quand j’ai entendu le premier discours du roi en réponse au mouvement, lorsqu’il a dit qu’il ne réagirait pas face à la démagogie, un discours du style de Hassan II (ndlr : le discours au Conseil économique et social), j’ai eu très peur, je me suis dit : « C’est foutu si jamais il prend ça comme ça… »

Puis j’ai réfléchi, c’est quand même un homme intelligent. Il n’est pas venu pour faire ça, pour réprimer, pour démolir un peuple. Il est venu pour autre chose. Il a… une mission. Et puis, il y a eu le discours du 9 mars qui m’a surprise et m’a fait vraiment plaisir.

Ce roi veut donner, mais beaucoup de responsables sont plus royalistes que le roi. Evidemment, ça va être difficile, car comme dit Victor Hugo, « Le roi lâche quand le peuple arrache. » C’est normal. Il est arrivé, il a trouvé un pouvoir absolu, il l’a gardé. Il a fait un essai de douze ans. Il a vu que ça allait craquer et il a eu l’intelligence de lâcher.

Quel regard portez-vous sur ces douze premières années de règne justement ?

Ecoutez, il y a beaucoup de choses sur lesquelles je ne suis pas d’accord, mais je prévoyais ce qui allait se passer. J’ai quand même 75 ans, j’ai vécu tous les pouvoirs de ce pays depuis les Français, j’ai vécu deux vies, inside et outside, alors je regarde de loin. Même si je ne suis pas dans la rue, je me documente, et j’étais sûre que quelque chose allait arriver. On était assis sur quelque chose de malsain, c’était trop.

Dans votre livre, vous écrivez : « Mohammed V nous avait tirés cinquante ans en avant. Hassan II nous avait tirés cinquante ans en arrière. » Et Mohammed VI alors ?

Mohammed VI a fait énormément de choses mais il y a un grand « mais ». Vous ne pouvez pas commander un pays, avoir tous les pouvoirs et être clairvoyant. Quand vous avez tous les pouvoirs, rien n’est clair.

Les gens vous racontent ce que vous avez envie d’entendre. Ils ont peur de vous dire une vérité parce que vous ne voulez pas l’écouter. Quand vous regardez vers l’avant, vous ne regardez ni les arbres, ni les gens laissés sur le bord de la route.

Mais ce sont eux qui vous jugent. Il y a des dépassements énormes. La corruption bat son plein. Le flic vous arrête au stop, réclame 100 dirhams, sinon il enlève quatre points de permis…

D’accord, mais vous n’avez pas répondu à la question. On avance ou on recule ?

On fait du surplace. Il y a eu des avancées mais certaines choses reviennent en arrière. La corruption est plus grave que ce qu’elle était, les gens n’ont plus peur de rien, ils sont indisciplinés, ne respectent pas les lois, le code de la route.

On sent que quelque chose bouillonne. Les gens veulent plus de liberté… mais comment installer la démocratie ? ça ne s’écrit pas sur un papier.

Certaines personnes affirment que le peuple n’est pas mûr pour la démocratie, d’autres remarquent que quand on réclame quelque chose, on s’adresse souvent directement au roi et pas aux élus…

Oui, car il a tous les pouvoirs. Le peuple sait que le roi est le seul à pouvoir offrir une démocratie. On a vu ce que les partis politiques ont fait de ce pays. Personne n’a confiance en eux.

Aux dernières élections, ils ont eu 32%. Et ils commandent avec ça ! Ils sont là comme des agneaux, ou plutôt des moutons. Quand ils ont un projet, c’est lui qui inaugure et eux n’existent pas. Qu’est-ce qu’une démocratie ?

D’abord, un travail, un logement, des soins et une éducation pour ses enfants. Vous donnez ça aux gens et ils deviennent automatiquement démocrates, même s’ils ne savent ni lire ni écrire.

Cela peut prendre une génération un tel programme…

C’est ce qui est le plus dur. Ce n’est pas de changer des lois qui ne seront jamais respectées. On ne va pas arriver à la démocratie du jour au lendemain. Mais en attendant, au lieu de faire des stations balnéaires avec des villas à 5 millions de dirhams utilisées une fois par an, qu’on se mette d’abord à éduquer ce peuple !

Ces fortunes qui se dépensent, ce n’est pas le pauvre qui en profite, ces 85% de la population qui ne profitent de rien. Ce sont eux qui foutront la merde, je m’excuse du terme.

Vous craignez des Ă©meutes ?

Les gens n’ont plus rien à perdre. Si ça n’éclate pas maintenant, ça éclatera dans six mois. Les gens ont besoin de travail. Regardez les jeunes dans la rue qui n’ont rien et n’attendent que le soir pour aller voler, piller les gens. Vous ne pouvez pas, dans ce contexte, demander la démocratie comme si tout allait bien.

La nouvelle Constitution, même si elle est critiquable, va quand même vers un accroissement des pouvoirs du gouvernement et du Parlement, une certaine séparation des pouvoirs politiques et judiciaires, et donc vers plus de démocratie…

Mais ça ne changera rien pour le peuple, cette séparation des pouvoirs. Son tyran de demain, c’est la justice qui peut le prendre pour un oui ou pour un non. S’il ne paye pas son loyer, il se retrouve en prison. La justice est pourrie. J’ai un ami entrepreneur à Casablanca qui a été pris avec deux grammes de shit.

Le procureur lui a fait croire qu’avec un peu d’argent, il effacerait tout. Et il s’est retrouvé avec 60 000 dirhams à payer pour deux grammes de shit pour ne pas avoir à subir la justice. Car sinon, il y aurait eu scandale et il aurait perdu sa société…

Le roi n’a-t-il pas réalisé des avancées ?

Ce que Mohammed VI fait aujourd’hui, il aurait pu le faire il y a dix ans. C’était ce que voulait son père. On peut reprocher beaucoup de choses à Hassan II, mais il a assis la monarchie comme il faut. Puis il a donné les commandes d’un avion avec un terrain balisé ; il fallait juste que Mohammed VI pose l’avion et sache où aller.

Il était prêt à faire tout ça. Mais il a fait demi-tour sur place. Les trois premiers mois, il aurait pu aller loin… mais on l’en a empêché. Et aujourd’hui, je me demande si n’est pas un peu tard. La démocratie servira-t-elle à quelque chose ? Ce qu’il faut, c’est 50 milliards de dollars pour faire redémarrer le Maroc, pas pour donner la possibilité aux riches d’être encore plus riches.

Restez-vous monarchiste ?

Je le suis profondément car elle est la seule apte à commander toutes les ethnies du Maroc. Pour qu’elles acceptent un chef, qu’un type d’Agadir accepte des ordres d’un type de Casa, que les Berbères parlent aux Arabes… il n’y a que la monarchie qui peut coiffer tout ça. Une monarchie constitutionnelle comme il veut le faire.

C’est mon avis, et celui de tous les Marocains qui ne veulent pas que ce pays sombre dans la violence. Ecarter la monarchie ? Mais que peut-on faire à sa place ? Rien ! Il n’y a pas un homme sur lequel on pourrait tous se mettre d’accord.

Vous qui avez connu les trois rois…

J’ai vu naître Mohammed VI.

Mais l’avez-vous rencontré depuis qu’il est roi ?

Non, mais ça vient de lui, pas de moi. Moi j’aimerais bien, mais il ne veut pas. On l’a éduqué avec l’idée que nous étions les ennemis de la famille royale.

Je crois qu’il sait que ce n’est pas vrai, mais je me mets à sa place. C’est très gênant et très lourd. Et son père n’a pas arrangé les choses avant de partir. Il était responsable, il aurait dû régler tout ça. Nous et le problème du Sahara : il lui a laissé deux clous enfoncés.

Vous lui avez déjà fait savoir que vous vouliez le rencontrer ?

Oui, je lui ai écrit. Il m’a promis qu’il allait le faire, il y a presque trois ans. Mais ça n’arrange personne qu’on l’approche. Ils préfèrent qu’on reste ennemis de loin.

Si vous l’aviez en face de vous, que lui diriez-vous aujourd’hui ?

Je ne suis pas politisée. Ou d’une certaine manière, par la force des choses car on a fait le maximum pour que je ne pense que politique. Mais je n’aime pas la politique. Je ne peux lui parler que de ma situation. Aujourd’hui, mes enfants et moi vivons au jour le jour.

Je commence à vendre mes souvenirs. Je suis dans la difficulté, mais ne peux le dire à personne. Je préfère m’enfermer chez moi plutôt que de voir les autres à qui j’ai donné les moyens de réussir, et qui aujourd’hui sont milliardaires.

Ce n’est pas par jalousie. C’est un choix. Je me retire. Ils nous ont tout pris. Tous les gens m’ont volée. Je ne lui parlerai que de ça. Je ne lui dirai pas : « Vous avez ça de bien et ça de mal. » Car ça ne me concerne pas.

Ici, c’est chez vous ?

C’est l’appartement de ma fille, Malika.

Comment va votre famille d’ailleurs ?

Ça va. Ça va d’un côté. Mais la santé, c’est pas jojo. Il y a une insécurité, donc on vit mal. On a changé de statut mais on n’a pas changé de caractère : nous sommes des gens pauvres qui continuent de croire qu’ils sont riches ! (Rires)

Vous vous réunissez souvent ?

J’ai deux filles en France, une aux Etats-Unis, mon fils est aussi en France, à Cannes. Je vis ici avec ma fille qui est malade et avec mon fils qui a besoin de moi. Il y a des moments difficiles et des moments bien…

 

Quand votre nom apparaît sur les forums, comme lorsque votre fils Raouf a publié un livre, les passions se déchaînent entre ceux qui vous défendent et ceux qui vous traitent de traîtres et estiment que vous auriez dû rester enfermés…

Regardez ces Marocains que l’on défend et qui ne méritent pas d’être défendus ! Si Oufkir a fait quelque chose, nous l’avons payé de vingt ans de notre vie. Sans avoir rien fait.

Quelqu’un de logique, quelqu’un d’humain peut-il m’expliquer pourquoi un enfant de trois ans a été emprisonné jusqu’à l’âge de 22 ans ? Pourquoi des enfants doivent-ils vivre, affamés, sans même une paire de chaussures !

Aujourd’hui, quand vous déclinez votre identité, quelles sont les réactions ?

Je n’ai aucun problème avec ce nom. Je n’ai des problèmes qu’avec les gens que j’ai aidés. Même pas des problèmes : ce sont des minables. Quand quelqu’un est petit, il vaut mieux ne pas le citer. Moi je n’ai pas de problème avec mon nom.

Je suis choyée. Même sous Hassan II. Evidemment avec Basri, les gens étaient terrorisés en me voyant dans une administration. Ils ne comprenaient pas. Mais avec M6, quand je rentre dans une administration, c’est comme si mon mari était ministre ; je suis reçue au premier coup de téléphone.

Et quand un flic vous arrĂŞte pour vous demander 100 dirhams, que se  passe-t-il quand il voit votre nom ?

Il se met au garde-Ă -vous.

Interview réalisée par Eric Le Braz, photos Brahim Taougar

« Je suis une écorchée vive »


Pourquoi avez-vous posé la photo d’Oufkir à côté de la famille royale ?

Je suis fière de l’épouse du roi. Une fille issue de la classe moyenne qui est arrivée au sommet, bien élevée, et qui se consacre à des œuvres. Elle réalise des choses dont je suis incapable. Moi, je suis tellement sensible que je ne peux pas m’occuper d’une cause qui me fait mal.

Vous avez pourtant donné les droits de votre livre à l’association Bayti.

Mais je ne peux pas aller sur le terrain.

Vous avez vécu bien pire...

Je ne supporte pas la misère ou les enfants qui mendient dans la rue. Et c’est justement parce que j’ai vécu l’enfer que je suis écorchée vive. La blessure est encore à vif.


Fatéma Oufkir : Un destin marocain

Elle aura connu gloire et richesse avant que sa vie et celle de ses enfants ne basculent dans le drame.

Née en 1935, Fatéma Chenna, épouse Oufkir, est issue d’une famille de notables. Son père, militaire de carrière, a participé à la guerre française en Indochine. L’enfance de Fatéma Chenna aura été des plus heureuse.

Et « mon adolescence s’est déroulée ainsi, entre la politique dont je percevais les échos et la solitude du monde que je m’étais fabriqué, heureuse et tranquille, avec une chambre à moi, une radio à moi, des poupée à moi. Jusqu’au jour où j’ai rencontré Mohamed ben Ahmed Oufkir », écrit-t-elle dans son livre Les jardins du roi.

Après son mariage avec le général Oufkir, elle se retrouve propulsée à la cour royale, où elle séjourne et a ses entrées des années durant. Connue dans sa jeunesse pour sa grande beauté et son élégance, Fatéma Oufkir se distingue aussi par son esprit et l’étendue de sa culture.

Appréciée par les plus grands, y compris par le défunt Hassan II, elle était jalousée par d’autres ; son train de vie, digne des grandes stars hollywoodiennes de l’époque, comme sa franchise n’étant pas du goût de tous.

Passionnée, sa relation avec le général était loin d’être un long fleuve tranquille. Le couple s’est souvent séparé, a divorcé, s’est remarié pour enfin se réconcilier autour de la naissance, en 1969, de Abdellatif, le dernier d’une fratrie de six enfants.

Abdellatif n’avait que trois ans quand le destin de la maison Oufkir a basculé dans le drame. Le général Oufkir, architecte du coup d’Etat manqué de 1972, a été déclaré « suicidé » de cinq balles… dans le dos.

L’épouse du général et ses six enfants vont payer pour la trahison du général. La famille est emprisonnée dans des conditions effroyables durant dix-neuf ans. Entre-temps, en 1987, quatre enfants Oufkir réussissent à s’évader et rejoignent l’Espagne puis la France.

C’est là où l’affaire explose… au micro de RFI. S’en est suivie une importante campagne de presse internationale pour que Fatéma Oufkir et ses enfants sortent de prison. Ils seront assignés à résidence surveillée dans une villa à Marrakech. Puis les enfants décident de s’installer en France après leur libération. Leur mère, après son séjour en France, a préféré revenir au Maroc.

T.Q.

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