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Enseignement privĂ© : Le piège  
actuel n° 95, vendredi 20 mai 2011
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Trop coûteux, qualité inégale, des enseignants vacataires, des équipements insuffisants… Taxé de tous les maux, l’enseignement privé ne cesse, pourtant, de grignoter des parts de marché. Le point sur un système incontournable pour une large frange de la population saignée à blanc.


***

Un véritable paradoxe. Alors que l’engouement pour l’école privée va crescendo, des parents affichent aujourd’hui leur désarroi. La cause ? La qualité de l’enseignement ne serait plus au rendez-vous.

Difficile pourtant pour eux de faire marche arrière. « Le niveau de l’enseignement s’est dégradé. Ni l’encadrement ni la qualité des prestations, encore moins l’aménagement des locaux, ne sont en rapport avec les tarifs affichés aujourd’hui par la plupart des établissements privés », estiment des parents d’élèves qui, malgré leur mécontentement, restent fidèles à ce type d’enseignement.

A les entendre, le secteur continue de profiter de la comparaison avec l’enseignement public, un système qui a montré ses limites depuis de nombreuses années. Certes, en l’absence d’instruments fiables de mesure ou d’outils de classification, il est difficile, voire impossible, de conforter ces affirmations.

Mais au vu du rush déclenché lors des inscriptions, et des listes d’attente qui peuvent s’étaler sur deux ans, il est indéniable que nombre d’établissements privés font de la qualité leur principal credo. « Plus qu’un argument marketing, ils y voient la seule manière de se démarquer dans un secteur très concurrentiel et où, il faut le reconnaître, se côtoient de bons et de moins bons intervenants », admet Abdellah Khamiss, président de l’Union de l'enseignement et de la formation privés au Maroc.

C’est d’ailleurs un véritable critère sur lequel se joue désormais la compétition entre établissements privés. « On ne peut pas faire d’économie sur la qualité, pour la simple raison que si les parents acceptent de payer le prix fort, c’est parce qu’ils viennent chercher un meilleur encadrement et un environnement pédagogique attrayant.

Ils sont très exigeants et très attentifs à tous les aspects qui font la différence d’une école à l’autre », analyse Mohamed Yassafi, président de l’association des parents d’élèves de Léon l’Africain. Autrement dit, en l’absence d’un véritable système de régulation et de contrôle, c’est aux parents d’être vigilants ou… de fermer les yeux sur les insuffisances d’un système toujours aussi prisé !

Khadija El Hassani

Système scolaire privĂ©  : La fin d’un mythe

D’année en année, l’enseignement privé, porté par sa réelle ou supposée valeur ajoutée, gagne du terrain. Cependant, la question de la qualité est désormais mise en doute.

Le système privé applique-t-il, comme le soutiennent ses promoteurs, des méthodes pédagogiques plus efficaces que le public ? Les élèves y travaillent-ils mieux ? Sont-ils plus épanouis ? En somme, les parents en ont-ils pour leur argent alors que les frais de scolarité augmentent d’une année sur l’autre ?

Compte tenu de la faiblesse de la concurrence du public et du manque d’alternative, les écoles privées sont assurées que les parents n’ont d’autre choix que de payer sans broncher. L’épisode du bras de fer entre les parents et la direction du groupe scolaire La Résidence est encore dans les esprits.

Des promesses non tenues

Logiquement, les frais ne doivent augmenter que s’ils sont justifiés. Or, selon les parents, plusieurs carences noircissent le tableau des écoles privées : déficit de la qualité, infrastructures insuffisantes, classes sous-équipées, manuels scolaires inadaptés et un corps enseignant peu motivé.

D’ailleurs, trop souvent, et c’est là un autre sujet d’insatisfaction des parents, ce sont les enseignants du public qui assurent des vacations dans les écoles privées. Comment réussissent-ils à jongler entre les deux systèmes en préservant la qualité ? Une autre question à laquelle devraient d’ailleurs répondre les autorités de tutelle.

En attendant, pour justifier leurs tarifs et se démarquer de la concurrence, les promoteurs promettent monts et merveilles aux parents sur les plans pédagogique et de la qualité du suivi.

D’autres surfent sur la vague des nouvelles technologies de l’information et donnent accès aux parents, via un extranet accessible par code confidentiel, aux résultats de leur progéniture ; ils sont avertis par SMS de tout retard ou absence de leurs enfants, explique Mohamed Yassafi, président de l’Association des parents d’élèves de Léon l’Africain.

D’autres directeurs d’écoles préfèrent mettre en avant les activités parascolaires : sorties, visites d’entreprises, voyages culturels.. pour mieux séduire les « clients ». Mais à en croire des parents, très peu tiennent vraiment leur promesse.

Et la poignée de bons établissements n’est pas représentative des 3 200 écoles privées que compte le Maroc. « Les pouvoirs publics ont laissé foisonner des écoles sans la moindre garantie ni souci de la qualité.

Les autorisations ont été accordées à tour de bras sans que l’on s’assure, via des contrôles, de ce qui se passe derrière les murs ni de la véracité des messages publicitaires lancés à la veille de chaque rentrée », déplorent des parents d’élèves. Certes, le privé a connu une expansion notable au cours des dernières années et assure 10% des besoins nationaux.

Mais, « il est loin de satisfaire la demande au plan quantitatif et qualitatif », reconnaît Bendaoud Merzaki, directeur de la promotion de l'enseignement scolaire privé au ministère de l'Education nationale.

En vingt ans, le nombre d'écoles a explosé de 531 établissements en 1991-1992 à 3 168 en 2010-2011. Dès la rentrée scolaire 1996-1997, le rythme s’est accéléré. Depuis, une centaine d'écoles ont ouvert leurs portes chaque année.

Et sans surprise, ce sont les grandes villes qui accueillent l'essentiel de ces nouvelles entités. Actuellement, 47% des établissements privés sont concentrés sur l'axe Casablanca-Rabat-Kénitra. Le reste est réparti entre les autres villes. Ces établissements dispensent pour la plupart des enseignements de différents niveaux, du préscolaire à la terminale, en passant par les cycles primaire, collégial et secondaire.

Les effectifs scolarisés dépassent actuellement les 550 000 enfants. Soit un peu plus de 10% des effectifs globaux. Cette forte inflation n’a toutefois pas été accompagnée d’un dispositif de régulation. Ce qui explique le niveau de la qualité pédagogique et managériale.

L'Etat doit jouer son rĂ´le

La question qui se pose aujourd’hui avec acuité est : comment gérer cette explosion tout en garantissant la qualité ? Parents et acteurs d’écoles privées sont unanimes, l’Etat a tout à gagner à jouer son rôle de régulateur.

« Les pouvoirs publics devraient s’investir davantage dans la régulation pour mettre un peu d’ordre dans cette jungle de l’enseignement privé où chacun fait prévaloir la loi du marché pour dicter ses règles », déplore une mère dont les deux enfants ont déjà changé d’école à deux reprises avant la fin du cycle primaire ! Selon elle, comme dans le public, l’apprentissage par cœur est la règle et les enfants sont souvent débordés par la masse de devoirs.

C’est en particulier le cas dans les écoles « bilingues ». Pour tenter d’apporter une réponse au diktat du système éducatif sur la langue d’enseignement - l’arabe au primaire et au secondaire et le français au supérieur -, beaucoup d’écoles dédoublent les programmes des matières scientifiques. Les élèves suivent ainsi la même matière en français et en arabe. Certaines, parmi les plus organisées, ont réussi à adopter ce système sans trop épuiser les élèves. Mais il s’agit d’une minorité.


A la recherche d’un nouveau souffle

Favoriser des partenariats public-privé, s’inspirer des modèles qui marchent sous d’autres cieux… les pouvoirs publics multiplient les benchmarks en vue d’insuffler une nouvelle dynamique au système privé. « Géré dans la majorité des cas comme une entreprise familiale, le modèle actuel de l’établissement privé commence à s’essouffler.

Dans certains cas, il n’arrive plus à suivre les mutations de la société ni à répondre aux exigences d’une clientèle de plus en plus avertie », constate Bendaoud Merzaki, directeur de l’enseignement privé au ministère de tutelle. Plusieurs pistes sont à l’étude pour repositionner l’école privée en s’inspirant des meilleures pratiques internationales.

L’objectif est de favoriser l’émergence de grands groupes scolaires solides financièrement, et performants au niveau managérial. L’enseignement supérieur a déjà montré la voie : Groupe Mundiapolis, Université internationale de Casablanca ou de Rabat... Bendaoud Merzaki estime qu'il est temps d’instaurer la régulation de ces opérateurs dans le cadre de contrats et de partenariats conclus avec l'Etat.

Bonne nouvelle, une première expérience est déjà dans le pipe. « Un mémorandum d’entente est en phase de signature entre un opérateur privé et l’Etat pour le lancement d’un grand groupe scolaire », indique-t-on au ministère de tutelle sans donner plus de détail.

Le projet dont l’investissement frôle les 2 milliards de dirhams, prévoit la réalisation d’un réseau de 69 écoles à travers le Royaume. Par ailleurs, et dans le but de mieux organiser le secteur, le ministère vient de lancer une étude, avec le concours de la Banque africaine de développement (BAD) pour définir une stratégie de développement de l’enseignement privé.

Celle-ci prévoit, entre autres, d’établir une typologie des établissements de l’enseignement privé, à l’instar du classement par étoiles pratiqué dans le secteur hôtelier. Ce qui devrait déboucher sur une grille de tarifs en adéquation avec les prestations offertes. Ce projet devait être lancé deux ans plus tôt. Son retard est lié au déficit de financement.


Accord-cadre : les raisons d’un blocage

Signé en juin 2007 par les représentants des établissements d’enseignement privé et le gouvernement, l’accord-cadre est jusque-là resté lettre morte. Pourtant, les autorités comme les promoteurs de l’enseignement privé avaient besoin d’un cadre juridique qui régisse leurs relations.

Aujourd’hui, les deux parties signataires se renvoient la balle sur les raisons du blocage de cette feuille de route qui visait la mise à niveau du secteur de l’enseignement privé et sa promotion via un dispositif d’incitations. La direction de l’enseignement privé soutient que les blocages se situent plutôt du côté des acteurs de la profession qui n’ont pas encore honoré tous leurs engagements.

On cite en particulier la nécessité de promouvoir l’emploi, au sein de ces établissements via le recrutement d’un staff d’enseignants et d’administratifs permanents. Le quota exigé de 30% n’est toujours pas respecté. Autre manquement et non des moindres : la profession devait créer un ordre pour plus d’efficacité dans le dialogue avec l’administration.

Mais à ce jour, le secteur continue d’être représenté par quatre associations aux positions divergentes. « Ce n’est pas toujours facile de communiquer quand on a en face plusieurs interlocuteurs », estime Bendaoud Merzaki, directeur de l’enseignement privé.

Par ailleurs, poursuit-il, les pouvoirs publics auraient pu déléguer à l’ordre, une partie de ses pouvoirs. De leur côté, les acteurs de l’enseignement privé accusent l’Etat d’un manque de volonté d’encourager l’enseignement privé dans la perspective d’atteindre 20% des effectifs, comme le stipule la Charte d’éducation et de formation.

Les actions incitatives prévues par l’accord-cadre comme les mesures relatives au traitement des arriérés des impôts et taxes, la mobilisation du foncier, l’assistance technique et l’appui pédagogique et administratif, n’ont toujours pas vu le jour, déplore le directeur d’un grand groupe à Mohammédia.

Et pour cause, « l’accord-cadre prévoit la mise en place d’une commission qui devait assurer sa mise en œuvre. Or celle-ci n’a jamais vu le jour », rappelle Abdellah Khamiss, président de l’Union de l’enseignement et de la formation privés. A moins qu’il n’y ait une remise en question de toutes ces mesures par l’actuel gouvernement, une réponse est toujours attendue par les acteurs du secteur. Pour l’heure, le gouvernement observe le statu quo et les parents continuent de naviguer à vue. Jusqu’à quand ?

Khadija El Hassani

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