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Le (contre) bilan de santĂ© de Baddou 
actuel n°45, samedi 1 mai 2010
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DĂ©fendue bec et ongles par la ministre, la stratĂ©gie de rĂ©forme de la santĂ© publique provoque une vĂ©ritable levĂ©e de boucliers pour son manque de rĂ©sultats. Partis de l’opposition comme professionnels s’y mettent. DĂ©cryptage.  

***

Au Parlement comme parmi les professionnels du secteur, on ne parle que de ça. Mardi encore, la ministre de tutelle en dĂ©fendait le bien-fondĂ© et les bienfaits, non sans susciter des rĂ©actions. « Ça », c’est le bilan Ă  mi-mandat de Yasmina Baddou, ministre –istiqlalienne – de la SantĂ©, et son plan stratĂ©gique de rĂ©forme Ă©talĂ© sur 2008-2012. Dans ses nombreuses sorties comme dans un rapport-bilan confectionnĂ© rĂ©cemment (il a Ă©tĂ© rendu public le 19 avril), Yasmina Baddou met en avant ses actions. On retiendra la baisse de 10 % du taux de mortalitĂ©  maternelle intra-hospitaliĂšre (260 dĂ©cĂšs en 2010 contre 288 en 2008). L’objectif Ă©tant de rĂ©duire la mortalitĂ© maternelle Ă  50 pour 100 000 naissances vivantes et la mortalitĂ© infantile Ă  15 pour mille naissances vivantes.

L’ennui, c’est que la stratĂ©gie Baddou, trois ans aprĂšs son adoption, se conjugue toujours au futur. L’un des rares chantiers concrets reste le volet liĂ© aux infrastructures (redĂ©marrage de 109 Ă©tablissements de santĂ© ruraux et crĂ©ation de 14 nouvelles structures), Ă  l’équipement et Ă  la baisse des prix des mĂ©dicaments (crĂ©ation d’une commission dĂ©diĂ©e et rĂ©vision des tarifs de 178 mĂ©dicaments). Autrement, tous les efforts du moment portent, toujours, sur l’organisation de la maison SantĂ© publique. RĂ©sultat, des indicateurs toujours au rouge. D’oĂč la levĂ©e de boucliers des partis de l’opposition. Le rapport se voulait d’ailleurs un moyen d’anticiper toute une campagne d’interrogations. Mais il n’aura rĂ©ussi que peu, ou pas, Ă  les contenir. Pas moins d’une trentaine de questions ont ainsi Ă©tĂ© posĂ©es, avec un record de dix « interpellations » pour la seule sĂ©ance du mercredi 21 avril. Si la plupart des questions Ă©manaient des dĂ©putĂ©s PAM, mobilisĂ©s contre tous les secteurs gĂ©rĂ©s par des ministres Istiqlal, d’autres sont signĂ©s PJD, et mĂȘme
 Istiqlal. C’est le cas pour une question sur les cliniques privĂ©es soulevĂ©e par Omar Hejira.

Chacun y va de ses critiques. Pour Ahmed Touhami, prĂ©sident du groupe parlementaire du PAM Ă  la Chambre des reprĂ©sentants : « Le bilan est catastrophique en tous points. A voir ne serait-ce que les disparitĂ©s – persistantes – entre urbain et rural et tout l’écart existant entre la demande, chaque jour grandissante, et l’offre, il est Ă©vident que nous ne sommes pas encore dans l’Etat de droit Ă  la santĂ©. »

Achats inutiles

InterrogĂ© par actuel, le dĂ©putĂ© cite, comme exemple de mauvaise gestion, le dossier de la grippe A. « Le dĂ©partement de tutelle est intervenu bien trop tard pour installer un dispositif et procĂ©der Ă  des achats de mĂ©dicaments et d’équipements qui se sont avĂ©rĂ©s aussi coĂ»teux qu’inutiles »,remarque-t-il. Pour lui, la gratuitĂ© (ou prise en charge), dĂ©clarĂ©e des soins cache mal la prolifĂ©ration de la corruption et du noir. La santĂ© est d’ailleurs Ă©rigĂ©e comme le quatriĂšme secteur public Ă  ĂȘtre le plus infectĂ© par ce phĂ©nomĂšne. Abdellah Bouanou, dĂ©putĂ© PJD, le Monsieur SantĂ© au sein du groupe parlementaire du parti de la lampe va plus loin : « Toute la stratĂ©gie dĂ©clinĂ©e par le dĂ©partement de tutelle, ainsi que ses axes majeurs, ne sont rien d’autre qu’un rĂ©sumĂ© des objectifs du millĂ©naire tracĂ©s par l’ONU. Nous sommes devant un argumentaire qui ne cherche qu’à Ă©pater les bailleurs de fonds internationaux, au grand dam d’une vĂ©ritable rĂ©forme. » Contestant jusqu’aux chiffres avancĂ©s sur la baisse de la mortalitĂ© maternelle et nĂ©onatale, Bouanou relĂšve que ceux-ci ne concernent que les accouchement intra-hospitaliers. « Et d’aucuns savent que les accouchements continuent, pour une grande partie de la population, de se faire Ă  domicile. Mais sur ce volet, nul moyen de trouver des statistiques. »

Les vrais problĂšmes sont cependant ailleurs. De l’aveu mĂȘme de la ministre, le secteur continue de subir de plein fouet nombre de dysfonctionnements : une rĂ©partition gĂ©ographique trĂšs inĂ©gale de l’offre de soins, l’axe Rabat-Casablanca monopolisant 50 % de cette offre et, surtout, un dĂ©ficit quantitatif et qualitatif en ressources humaines. Les Ă©tablissements publics de soins manqueraient Ă  ce jour de 7 000 mĂ©decins et de 9 000 infirmiers. Autre dysfonctionnement de taille, l’absence de complĂ©mentaritĂ© entre l’offre publique et l’offre privĂ©e de soins.

Retard de mise en Ɠuvre

PrĂ©sident du syndicat national des mĂ©decins du secteur libĂ©ral, le docteur Mohamed Bennani Naciri retourne le constat contre ses propres auteurs. Il explique cette absence par « l’inexistence d’une politique de santé ». « Pour qu’il y ait complĂ©mentaritĂ©, il faut s’abord installer un systĂšme dans lequel les deux secteurs peuvent communiquer. Or, c’est loin d’ĂȘtre le cas », dit-il. RĂ©sultat, un privĂ© jugĂ© de qualitĂ© trĂšs supĂ©rieure et installĂ© dans les zones oĂč vit la population solvable, paradoxalement celles-lĂ  mĂȘmes oĂč l’offre publique est Ă©galement concentrĂ©e.

Autrement plus nuancĂ©, le docteur Abdeljalil Alami Greft, un des principaux artisans de l’Assurance maladie obligatoire, conseiller de l’ancien ministre de la SantĂ© Abderrahim Harouchi et membre de l’équipe de rĂ©daction du rapport du cinquantenaire, pointe du doigt un problĂšme de cadence.

« Le plan est d’une qualitĂ© remarquable avec des axes stratĂ©giques concrets et des objectifs quantifiĂ©s Ă  l’échelle nationale. Reste Ă  le mettre en place effectivement. Entre la planification et les actions, il faut accĂ©lĂ©rer la cadence », nous dit-il au cours d’un entretien. Et il y a urgence. « Le Maroc n’a pas encore rĂ©solu les maladies des pays pauvres, alors qu’il s’apprĂȘte Ă  affronter les maladies dites des pays riches, soit les maladies cardio-vasculaires, dĂ©gĂ©nĂ©ratives, psychiques.  D’autant que la rĂ©sorption de dĂ©ficits comme ceux cumulĂ©s dans le milieu rural ne coĂ»te pas cher dans l’absolu. Ce qui coĂ»te cher, c’est ce qui va venir », ajoute l’expert.

Le luxe d’attendre est-il permis quand on sait que le budget allouĂ© Ă  la SantĂ© a marquĂ© un bond annuel de 10 % dans les annĂ©es 2000 et encore un saut de 20 % annuel depuis 2008 avec, pour la premiĂšre fois, un budget de 11 milliards de dirhams pour 2010 ? Rien n’est moins sĂ»r.

Tarik Qattab

- Les chiffres -

2 500  Ă©tablissements de soins de santĂ© de base et 127 hĂŽpitaux, dont 4 CHU.
6 400 000 personnes hospitalisées en 2008 (contre 5 700 000 en 2007).
800 médecins et 1 500 infirmiers recrutés par an.
7 000 médecins et 9 000 infirmiers, ce sont les postes à pourvoir pour un fonctionnement normal.
9,7 milliards de dirhams, c’est le budget en 2009 contre 6 milliards de dirhams en 2006.


Ramed
le grand absent

S’il est un volet sur lequel le ministĂšre reste peu loquace, c’est le volet liĂ© Ă  la prise en charge des indigents. Tout juste lit-on dans le rapport-bilan que le Ramed, ‘‘l’assurance du pauvre’’ en rĂ©sumĂ©, est depuis 2008 au stade de test dans la rĂ©gion de Tadla Azilal. Sur ce volet, nous ne sommes pas Ă  un retard prĂšs. Aujourd’hui opĂ©rationnelle, l’application de l’AMO a requis quinze ans de dĂ©bats et de polĂ©miques.

En attendant, « le code de la couverture mĂ©dicale adoptĂ© comprend aussi bien l’AMO que le Ramed. L’un, contributif, ne peut aller sans l’autre, fiscal. A cela s’ajoute le fait que ce dispositif n’est judicieux que si l’offre est harmonieusement dĂ©ployĂ©e sur le territoire. Pouvoir consommer des soins n’a de sens que si ces soins existent avec une qualitĂ© acceptable », note le docteur Alami Greft. Pour le Ramed, l’expert ne voit pas d’explication au retard, « sauf une espĂšce d’apprĂ©hension de nature budgĂ©taire compte tenu de l’importance de la population cible ». « C’est un faux problĂšme, le plus important Ă©tant non pas l’enveloppe budgĂ©taire initiale, mais son Ă©volution Ă  venir. Et pour maĂźtriser celle-ci, il n’y rien de plus efficace que d’établir un dispositif contractuel en suivant des systĂšmes de tarification par pathologie et par intervention (soit un produit correspondant Ă  une qualitĂ©) et non par durĂ©e de sĂ©jour en hĂŽpital », propose-t-il. Une solution parmi d’autres.

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