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Changements climatiques, Ce qui nous attend...
actuel n°41, samedi 3 avril 2010
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Même si la communauté internationale réduit drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, les changements climatiques sont inéluctables. Les plus grands spécialistes se sont penchés sur les scénarios catastrophes.

***

Les chiffres sont là. D’ici 2070, selon des estimations de la direction de la météorologie nationale, « le Maroc pourrait connaître une augmentation de température de 2 à 5 degrés ainsi qu’une baisse des précipitations de 5 à 40 %, surtout au niveau du Moyen Atlas ». Le climat change, il change vite, et les effets de ces changements nous affectent déjà. Alors que, jusque-là, les écologistes qui s’en alarmaient passaient pour de doux rêveurs, on commence à comprendre que les changements climatiques ont, et vont avoir, des retombées concrètes et souvent dramatiques pour le Maroc. Le plus injuste dans l’histoire, c’est que les pays qui sont les premiers responsables du phénomène ne sont pas les plus touchés par ses conséquences.

 Cependant, il ne s’agit pas de rester les bras croisĂ©s, en attendant que les USA, l’Europe, la Chine ou encore l’Inde s’accordent Ă  polluer moins. En effet, si le Maroc doit aussi contribuer, Ă  son niveau, Ă  rĂ©duire ses Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, il doit surtout s’adapter rapidement aux effets des changements climatiques. C’était le thème d’une rencontre organisĂ©e les 16 et 17 mars dernier Ă  la FacultĂ© des Lettres et des Sciences Humaines Ben M’Sick de Casablanca, intitulĂ©e « Adaptation aux changements climatiques au Maghreb : Bilan et Perspectives ».

 En effet, pour les universitaires et les scientifiques qui y participaient, mĂŞme si le rĂ©chauffement climatique ne dĂ©passe pas le seuil critique des 2°C d’ici la fin du siècle, il provoquera de graves crises environnementales, mettant en danger la sĂ©curitĂ© alimentaire du pays : sĂ©cheresse, manque d’eau, dĂ©gradation des sols... Et ce, dès 2020. Ainsi, le climatologue marrakchi Abdelaziz Yahyaoui explique que « selon les rĂ©sultats des projections, Ă  l’horizon 2020, le pays subira une Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature de l’ordre de 0.6 Ă  1.1 °C, une baisse des prĂ©cipitations de 1 Ă  12 % (plus prononcĂ©e sur les reliefs), une Ă©lĂ©vation du niveau de la mer de l’ordre de 2,6 Ă  15,6 cm, et enfin, une recrudescence des phĂ©nomènes extrĂŞmes (sĂ©cheresse, inondations, dĂ©règlement du signal saisonnier des prĂ©cipitations) ». C’est donc dès maintenant qu’il faut agir, et pour une fois, Ă©couter les scientifiques et les spĂ©cialistes avant que les problèmes ne soient irrĂ©mĂ©diables.

 Ne plus perdre une goutte

 Les ressources hydriques dont dispose actuellement le Maroc sont très limitĂ©es, et Ă©valuĂ©es Ă  29 milliards de m3/an, soit 1 044 m3 par habitant et par an, ce qui nous place dĂ©jĂ  en situation de stress hydrique.  En 2020, selon les projections, ce ratio va tomber Ă  786 m3, nous rapprochant fortement de la pĂ©nurie, en partie Ă  cause de l’augmentation continue des besoins et de l’impact des changements climatiques. Et ce, alors mĂŞme que les eaux de surface sont presque totalement mobilisĂ©es, et les eaux souterraines, surexploitĂ©es.

Pour faire face à cette vulnérabilité extrême, le climatologue Abdelaziz Yahyaoui recommande de réutiliser les eaux usées (qui représenteront 900 millions de m3 / an à l’horizon 2020) pour l’arboriculture et l’arrosage des espaces verts, et de lutter contre les pollutions qui menacent les ressources hydriques avant d’explorer les voies coûteuses du dessalement d’eau de mer. Quant aux barrages, il faut avant tout les entretenir : à cause de leur envasement, on perd chaque année l’équivalent d’un barrage moyen, soit 65 millions de m3 ! Il faudrait d’autre part construire davantage de retenues collinaires, de petits barrages situés au bout de vallées et permettant de stocker une part des écoulements d’eaux.

 Et comme les deux dernières annĂ©es le montrent, ajoute le professeur Elbekkaye Ziane, « des barrages doivent ĂŞtre construits pour faire face Ă  la sĂ©cheresse, certes, mais aussi pour Ă©viter le gaspillage et les inondations pendant les annĂ©es d’abondance ». Enfin, le gaspillage doit ĂŞtre combattu, comme le pompage des nappes phrĂ©atiques pour l’arrosage de plus de 10 golfs prĂ©vus Ă  Marrakech, ce qui fait de la ville rouge, « une bombe Ă  retardement » selon les scientifiques.

 ArrĂŞter le gaspillage

Les effets des changements climatiques sont déjà visibles. Selon le climatologue Mohammed-Saïd Karrouk, on constate un glissement des zones climatiques vers le nord, et « le climat que nous avions dans les années 60 et 70 se trouve aujourd’hui dans le sud de l’Espagne ». Les rendements agricoles sont aussi fragilisés par la hausse des températures et la baisse des précipitations, notamment pendant les saisons intermédiaires, ce qui allonge d’autant la saison sèche. Le cycle de croissance est plus court, les rendements sont donc moindres. Et parce que le froid ne tue plus certaines maladies, quelques espèces ne sont plus adaptées. Ainsi, selon le professeur Yahyaoui, les rendements des céréales devraient baisser de 50 % pendant les années sèches et de 10 % pendant les années normales, pour la période 2000-2020.

 Alors qu’environ 90 % des eaux de pluie rĂ©coltĂ©es par les barrages sont utilisĂ©es par l’agriculture, 62 % de cette eau seraient perdus (gaspillage, Ă©vaporation). Pour le docteur Abdelouahid Chriyaa, la solution passe donc par la mise en place de meilleures techniques d’irrigation, notamment le goutte Ă  goutte, mais aussi par la valorisation de l’eau de pluie, par exemple en travaillant le sol de manière Ă  optimiser les pluies. Il cite aussi l’utilisation d’espèces (vĂ©gĂ©tales ou animales) qui demandent moins d’eau, ou la plantation d’arbustes autour des champs notamment pour valoriser la terre (ce qui multiplie sa productivitĂ© par 1,5).

 Mais ces innovations sont difficiles Ă  mettre en place, le faible pouvoir d’achat des agriculteurs handicapant toute action de modernisation de l’agriculture puisqu’ils n’ont pas les moyens d’acheter les produits nĂ©cessaires : semences sĂ©lectionnĂ©es, engrais, produits phytosanitaires, etc.

 Construire autrement

Alors que les crues depuis les années 80 (2009 et 2010 exceptées) sont moins importantes que celles du début du siècle, les dégâts, eux, sont plus importants, note le professeur Gartet dans une étude sur la ville de Fès. La responsabilité en incombe aux hommes, qui construisent dans, ou trop près, du lit des oueds. Les phénomènes climatiques extrêmes, pluies violentes et orages étant appelés à se multiplier, des règles strictes doivent être appliquées ; on ne peut plus se permettre d’ignorer la nature. Pour le professeur Elbekkaye Ziane, il faut repenser l’urbanisation, les infrastructures, et ce, région par région : « Au Maroc, on construit comme si on était toujours au mois d’août, il faut arrêter. » De même, en ville, il faut pénaliser la construction d’immeubles aux « façades rideaux », qui imposent l’usage de la climatisation dans un pays où plus des deux tiers de l’année sont ensoleillés.

 3 500 km de cĂ´tes Ă  surveiller !

Avec plus de 3 500 km de côtes, et 80 % de l’industrie concentrée dans la zone côtière, le Maroc est également frappé de plein fouet par la hausse du niveau des mers. Selon Abderrahman El Fouladi, consultant spécialisé dans l’étude du niveau des océans, « on risque une hausse du niveau de la mer allant de 5 à 7,5 mm par an. Une augmentation qui peut sembler minime, mais en intégrant la dynamique des vagues ainsi que certains phénomènes naturels, les conséquences sont potentiellement catastrophiques ».

 Ces consĂ©quences incluent des risques accrus d’inondation, la pollution des eaux cĂ´tières, (par le contenu des dĂ©charges et des Ă©gouts), et l’érosion des cĂ´tes, qui peut provoquer des glissements de terrains. « Quand je pense que l’on continue Ă  construire des stations balnĂ©aires, comme celle de SaĂŻdia, les “ pieds dans l’eau ”, c’est une aberration », s’exclame le professeur Ziane ! Enfin, l’eau salĂ©e peut infiltrer les nappes phrĂ©atiques Ă  proximitĂ© des cĂ´tes, saliniser les fleuves, et empĂŞcher ainsi toute agriculture…

 Pour El Fouladi, il n’y a pas de solution toute faite, il faut avant tout lancer des Ă©tudes et dĂ©limiter les zones Ă  risque afin de prendre « des dĂ©cisions avisĂ©es quant au renforcement des dĂ©fenses des infrastructures ou leur dĂ©localisation, et aussi de mieux localiser les projets futurs ». Des Ă©tudes qui auraient Ă©tĂ© les bienvenues avant la construction de nombre de projets immobiliers sur la cĂ´te, voire mĂŞme carrĂ©ment, sur la plage…

 DĂ©sertification : la grande menace

90 % du territoire marocain se trouve dans une zone climatique aride ou semi-aride, et plus de 80 % du territoire est sévèrement menacé par la désertification. 31 000 hectares de couvert forestier et 0,5 % de la surface agricole seraient perdus chaque année. D’ici une cinquantaine d’années, si rien n’est fait, la désertification, contre laquelle on lutte maintenant au sud de l’Atlas, pourrait gagner les plaines situées entre la chaîne montagneuse et l’Océan.

 Au-delĂ  de la disparition et de l’altĂ©ration des milieux naturels et des ressources dont dĂ©pendant beaucoup de Marocains dans le rural, la dĂ©sertification a des consĂ©quences plus inattendues : le couvert forestier joue un rĂ´le très important dans la retenue des eaux, leur infiltration souterraine et la prĂ©vention des crues.

 Enfin, il prĂ©vient aussi l’érosion et donc, l’envasement des barrages. Pour combattre la dĂ©sertification, il faut intensifier les opĂ©rations de reboisement, arrĂŞter le pompage abusif des nappes phrĂ©atiques (notamment Ă  des fins touristiques dans les systèmes oasiens), et lutter contre l’ensablement.

 Amanda Chapon

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