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Casablanca American School :  la guerre est dĂ©clarĂ©e
actuel n°143, vendredi 25 mai 2012
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La prestigieuse école américaine traverse une zone de turbulences qui pourrait bien lui être fatale. Le Département d’Etat menace de lui retirer son « affiliation » si elle ne se conforme pas à ses standards de gestion. Mais cette « affiliation » est contestée par le board. Et c’est tout le débat qui divise, violemment, les parents d’élèves.

 

Casablanca American School (CAS) est-elle en passe de perdre son « affiliation » au Département d’Etat américain ? La question divise aujourd’hui profondément les parents des quelque 600 élèves qui ont fait le choix de cette école pour permettre à leurs enfants de décrocher dans les meilleures conditions un baccalauréat international (IB), dans le cadre d’un enseignement fondé sur le système éducatif américain. Et d’accéder ensuite aux meilleures universités anglo-saxonnes.

Rassemblements devant l’école, échanges de mails, appels à assemblées générales, réunions houleuses, pétitions, interpellations du board et du Comité des sages, rendez-vous chez l’ambassadeur des Etats-Unis… c’est peu dire que le débat fait rage entre les deux « clans » (sic) des « parents inquiets » et des « parents rassurés ».

Ce différend entre parents d’élèves quant à la gestion de l’école aurait pu, aurait dû, ne jamais dépasser l’enceinte de l’établissement. Seulement voilà, le statut même de Casablanca American School, ses relations avec le département d’Etat américain, la personnalité d’une grande majorité des parents d’élèves – cadres supérieurs et PDG, directeurs généraux et… ministre –, en font une école hors normes. Les débats, emportés, qui agitent aujourd’hui les parents d’élèves dépassent amplement le caractère normatif des réunions, au point que la justice pourrait être saisie pour départager les protagonistes d’un dossier qui empoisonne le climat de la prestigieuse école. Si le débat fait rage, l’information est strictement contrôlée. Les parents qui ont accepté de s’exprimer le feront sous couvert du off.

 

Affiliation suspendue ?

« Le DĂ©partement d’Etat amĂ©ricain est en train d’évaluer s’il y a lieu de suspendre son affiliation avec Casablanca American School et de lui retirer la reconnaissance du gouvernement des Etats-Unis comme Ă©cole amĂ©ricaine assistĂ©e. L’évaluation et la rĂ©vision du statut de CAS s’étendront jusqu’en juin 2012, quand une dĂ©cision sera prise. » Perdre la « reconnaissance » du gouvernement amĂ©ricain ? La lettre adressĂ©e le 24 fĂ©vrier dernier par Samuel L. Kaplan au board of directors de l’école fera l’effet d’une petite bombe. L’ambassadeur des Etats-Unis est on ne peut plus explicite : « Pour ĂŞtre affiliĂ©e avec le DĂ©partement d’Etat, une Ă©cole amĂ©ricaine est censĂ©e respecter les normes amĂ©ricaines en matière de gouvernance et agir en accord avec les valeurs amĂ©ricaines, notamment sur la transparence, inclusiveness, la communication ouverte et la participation. Au cours des dernières annĂ©es, il est devenu clair que le board de CAS n’est conforme ni aux normes de gouvernance ni aux valeurs attendues par le DĂ©partement d’Etat. » Et de reprocher aux membres de l’actuel conseil d’administration une immixtion  dans la gestion des opĂ©rations quotidiennes de l’école, en contravention avec le rĂ´le qui devrait ĂŞtre le sien. « Ces actions, note l’ambassadeur, ont sapĂ© l’autoritĂ© de la direction de l’école. » Le message est clair : si vous voulez conserver l’affiliation des Etats-Unis, conformez-vous aux normes de gouvernance amĂ©ricaines.

En recevant cette lettre, les membres du board tombent des nues. N’ont-ils pas, lors d’un séminaire tenu l’automne dernier à Mazagan, été confortés – hormis quelques points de détails – dans leur mode de gouvernance par un consultant spécialement missionné par le Département d’Etat ? « Nous répondions à 88% aux règles de bonne gouvernance telles qu’exprimées par le nouveau consul de Casablanca », observe un membre du board. Cette lettre de l’ambassadeur, dont l’objet ne fait guère de doute, aurait-elle dû être immédiatement portée à la connaissance des parents d’élèves ? Assurément, estiment nombre de parents qui n’en seront informés qu’un mois plus tard, le 28 mars, lors de l’open board meeting mensuel. Une réunion au cours de laquelle le board dit avoir demandé des éclaircissements quatre jours après réception. Demande qui serait restée « lettre morte ».

La lettre de l’ambassadeur n’a pas seulement surpris le board, elle a aussi singulièrement inquiĂ©tĂ© des parents d’élèves qui n’imaginent pas un seul instant que l’école qu’ils ont choisie pour leurs enfants, en acceptant des frais de scolaritĂ© substantiels – de 50 000 Ă  120 000 dirhams l’annĂ©e, de la maternelle au secondaire – se voie retirer sa prĂ©cieuse « affiliation ». Dès lors, la mobilisation va aller bon train. Des « parents inquiets » (CAS concerns) vont donc, fin avril,  demander Ă  la direction de l’école d’organiser une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire le 15 mai pour que soit, sans tarder, publiquement dĂ©battue la question de cette « affiliation », et examinĂ©e la menace que fait peser le DĂ©partement d’Etat.

 

« Juridiquement nulle »

La réponse du board va mettre le feu aux poudres. C’est qu’entre-temps, le conseil d’administration, élu en 2010 pour trois ans, s’est mis en quête de la réalité du statut de l’école. Et son diagnostic est sans appel. Le conseil d’administration de ADAEM-CAS (on glisse alors de CAS à ADAEM-CAS, Association for the Development of American Education in Morocco - Casablanca American School) « garant de sa stabilité et de sa conformité légale et réglementaire » estime, le 2 mai, que « ni la convocation ni la réunion qui en est l’objet ne peuvent être autorisées ». Tant sur la forme que sur le fond. Sur la forme, le board relève que la convocation est « silencieuse » sur la nature de l’AG, et qu’elle a été signifiée « à certains membres de ADAEM-CAS, à l’exclusion de la majorité des membres ». Sur le fond, il estime que l’ordre du jour mentionné est « légalement irrecevable » au motif qu’il y a erreur sur les articles des statuts revendiqués pour ladite convocation. Surtout, le board fait valoir que « l’ordre du jour est légalement nul puisque ADAEM-CAS étant une association de droit marocain […], elle ne peut prétendre à une quelconque affiliation ni à un gouvernement étranger ni à une organisation internationale ». Toute affiliation à un corps étranger « ne peut se concevoir que dans le cadre d’un accord de coopération souverain, conclu entre le Royaume du Maroc et le gouvernement étranger ou l’organisation internationale concernés ». En conséquence de quoi, la tenue d’une AG est « fondamentalement nulle, légalement irrecevable, et n’engagerait que la responsabilité des membres signataires » des membres pétitionnaires. Et conduirait le board à « dénoncer à l’autorité publique toute réunion qui traiterait de l’ordre du jour arrêté […] qu’il considère en violation totale avec les dispositions légales en vigueur ». Ambiance…

Dès le lendemain, les CAS concerns ne vont avoir de cesse de mobiliser les parents d’élèves contre un board qui, à leurs yeux, outrepasse ses prérogatives avec un pointillisme juridique inédit. Le 3 mai, une soirée d’information est organisée à l’école « pour informer les parents de la menace de la perte de l’affiliation ». Les parents d’élèves trouveront portes closes. Le board leur refuse, au nom du règlement intérieur, l’accès aux locaux scolaires. Il n’empêche, devant les grilles de l’établissement, la mobilisation s’étend et plus de 300 signatures seront recueillies dans la foulée pour exiger la tenue d’une assemblée générale. Le Comité des sages de l’école est par ailleurs sollicité pour une médiation. Mais la réception de la lettre qui lui est adressée ne sera pas acceptée par la direction de l’établissement.

Une nouvelle rĂ©union de parents est organisĂ©e le 7 mai devant l’école. PrĂ©sent sur les lieux, le prĂ©sident du board, venu Ă  la rencontre des quelque 220 parents prĂ©sents (et 350 signatures alors enregistrĂ©es), rĂ©affirme, dans un climat particulièrement  tendu, l’absence de toute « affiliation ».

 

Affiliated or not ?

Le différend qui oppose le conseil d’administration aux parents d’élèves mobilisés, sur la réalité de l’« affiliation », est bien au cœur de la dramaturgie qui se joue aux portes de Casablanca American School. Pour le board, les choses sont claires. Le courrier de l’ambassadeur fait référence à CAS et non pas à ADAEM-CAS, or « notre association est ADAEM-CAS, seule entité juridique légale au Maroc. CAS n’existe plus depuis 1985, date de création de ADAEM-CAS ». Par ailleurs, toujours pour le board, l’ambassadeur évoque une «assisted school », et non pas une « affiliated school », et le courrier fait référence aux standards de « Middle State Association », alors que l’école est accréditée par NEASC (New England Association of Schools and Colleges), un « organisme d’accréditation indépendant auquel ADAEM-CAS est affilié ».

De surcroît, souligne le board, le courrier adressé par Brian W. Shukan, consul des Etats-Unis à Casablanca, en date du 3 mai (lire ci-contre), confirme que CAS « a servi comme école américaine d’outre-mer […] parrainée et assistée par le Département d’Etat depuis sa création en 1973 ». « Parrainée et assistée », et donc, non « affiliée ». Fort de ce constat, le board estime que ADAEM-CAS « n’a aucune affiliation avec le Département d’Etat des Etats-Unis, dont le seul rôle est d’offrir un parrainage financier (15 000 USD par an) et une assistance à CAS ». Et rappelle que « les accréditations académiques reconnues et validées par NEASC et IBO sont les seules à autoriser notre école à assurer un enseignement académique de type américain ». Deux organismes qui n’ont « aucun lien avec le Département d’Etat ». Dès lors, « l’avenir académique de ADAEM-CAS en tant qu’école américaine est garanti et ne souffrirait d’aucun danger en cas d’arrêt du parrainage et de l’assistance du Département d’Etat américain ». Une position qui confine, pour les pétitionnaires, à l’aveuglement. Au lendemain d’une nouvelle réunion de parents d’élèves le 9 mai, publique cette fois-ci et en présence du conseil d’administration, les pétitionnaires haussent leur niveau de revendication. Ce n’est plus une assemblée générale extraordinaire qu’ils réclament, mais tout simplement la démission du board et de nouvelles élections. « Informer les parents d’élèves a contribué à créer une hystérie collective, note l’un d’entre eux, nous sommes désormais déterminés à demander la révocation du board.»

Une telle détermination n’est toutefois pas partagée par tous les parents d’élèves. Et certains dénoncent une « pression insupportable et injustifiée » de la part de l’ambassadeur comme du consulat.

 

La médiation des sages

Ils font ainsi valoir que les membres actuels du board ont dû faire face, au lendemain de leur élection, à une situation des plus critique (lire encadré) : remettre de l’ordre dans une école dont la gestion, réalisée « en toute opacité », ne répondait alors que très modérément aux canons d’une bonne gouvernance, sans que cela n’émeuve outre mesure les représentants du Département d’Etat.

L’affrontement désormais ouvert entre « pro » et « anti » board n’a pas laissé insensible le Comité des sages de l’école. L’ambiance, délétère au sein de l’établissement depuis plusieurs mois, n’a pas manqué d’affecter le corps enseignant et bon nombre d’élèves qui assistent, incrédules, à la montée crescendo d’une tension qui pourrait nuire gravement à l’image même de leur école. Outre la proximité d’examens déterminants pour l’avenir des élèves, la période est, aussi, aux inscriptions de nouveaux élèves comme au recrutement de nouveaux professeurs. Or, les récents événements ne sont guère propices à la sérénité qui sied aux meilleures écoles. Et Casablanca American School pourrait pâtir des turbulences actuelles.

Interpellé, le Comité des Sages a offert sa médiation. Un nouveau rendez-vous, jeudi 17 mai, à l’ambassade des Etats-Unis, a permis au board de présenter une batterie d’amendements au statut de l’école à Samuel L. Kaplan. « Nous menons notre mission de représentants des parents d’élèves, explique l’un des membres du conseil d’administration. Il était naturel de répondre aux souhaits exprimés pour une meilleure clarification des compétences et responsabilités de chacun. » Préalablement, le Comité des sages, tout en rendant hommage aux membres du board, avait formulé trois souhaits. D’abord, que le conseil d’administration « ne s’immisce pas dans la gestion quotidienne de l’école », qui relève du seul directeur. Ensuite, que le board, aujourd’hui marocain à 100%, accueille en son sein la présence de deux expatriés, actée dans les statuts et le règlement intérieur. Et enfin, que les membres ne disposent plus que d’un seul mandat, non renouvelable, de trois ans.

 

Maintien de la pression US

Ce dernier rendez-vous avec l’ambassadeur permettra t-il de sortir de l’imbroglio qui voit s’affronter des parents d’élèves d’habitude plus policĂ©s ? Rien n’est moins sĂ»r. Car tout en reconnaissant la qualitĂ© du travail effectuĂ© par le board pour la rĂ©daction de la nouvelle feuille de route et la refonte des statuts de l’école « qui intègrent les conditions demandĂ©es par le DĂ©partement d’Etat afin de maintenir le parrainage et l’assistance » Ă  Casablanca American School, l’ambassadeur des Etats-Unis n’en a pas moins  « promis de maintenir la relation avec CAS sur la base de recommandations supplĂ©mentaires qu’il a soumises Ă  l’apprĂ©ciation du conseil d’administration ». Des recommandations « supplĂ©mentaires » ? S’il s’agit de la dĂ©mission collective du board, rien n’indique aujourd’hui que ses membres soient disposĂ©s Ă  se faire « hara-kiri ». Les prochains rendez-vous – simples rĂ©unions ou assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale (une date a Ă©tĂ© fixĂ©e pour le 31 mai) – pourraient s’annoncer tout aussi houleux. Certains parents d’élèves Ă©voquent dĂ©jĂ  le recours Ă  la voie judiciaire pour dĂ©bloquer une situation qui confine au rapport de forces. Le deadline du mois de juin, c’est… demain.

Henri Loizeau

Une gestion passée « aux standards » ?

 

Ce n’est pas la première fois que Casablanca American School attire l’attention.  En 2007, l’école fait l’objet d’une taxation d’office en matière d’impĂ´t sur les sociĂ©tĂ©s et d’impĂ´t sur les revenus pour la pĂ©riode allant de 2000 Ă  2007 pour l’IS, et de 2002 Ă  2007 pour l’IR. Montant de la facture : plus de 45 millions de dirhams.

Il est vrai que le mode de gouvernance fait alors apparaître quelques failles, et non des moindres. L’école est gérée en tant qu’association à but non lucratif. Or, Casablanca American School réalise de substantiels excédents, et elle est inscrite au registre des patentes. Elle oublie de déclarer au Secrétariat général du gouvernement (SGG), comme la loi lui en fait obligation, les aides étrangères qu’elle reçoit, mais a ouvert un compte dans une banque étrangère en totale contradiction avec les textes relatifs à la réglementation des changes au Maroc. Elle prend, par ailleurs, de grandes libertés avec la tenue de ses assemblées générales, en contradiction avec ses propres statuts, s’affranchit du respect du quorum requis, ne dispose pas de registres des procès-verbaux des assemblées générales, qui ne sont que rarement signés.

Sous la gestion du board précédent, sa situation fiscale se révèle pour le moins fantaisiste. Pas de déclaration à l’impôt sur les sociétés, pas de déclaration de résultat auprès de l’administration fiscale, pas plus que de déclaration d’honoraires, ni de déclaration annuelle des rémunérations versées au personnel.

Sur le plan social, l’école n’est pas affiliée à la CNSS. Les salariés sont déclarés à la CNSS et à la CIMR mais via l’association « Embassy Cooperative Association », rattachée à l’ambassade des Etats-Unis.

Plus grave, le droit du travail n’est pas appliqué au sein de l’école. Sur le plan organisationnel et comptable, l’école ne dispose d’aucune définition de postes, pas plus que de manuel de procédures comptables et administratives. Ses écritures comptables sont enregistrées dans deux systèmes séparés (CAS et Caféteria) dont la fusion se fait par fichiers Excel. Son système comptable n’est en rien conforme aux lois et normes en vigueur, et le traitement des informations repose sur un système informatique qui n’est pas intégré, ce qui rend les contrôles difficiles à réaliser. Une situation qui, relève un audit réalisé en 2008, « ne permet pas de prévenir les erreurs, les fraudes et les abus éventuels ».


Un contentieux vieux de huit mois

 

Pour autant qu’il soit possible de dater le début du contentieux qui oppose le département d’Etat au board de Casablanca American School, le mois de septembre fait figure de référence… officielle. Lors de la dernière rentrée, tant le consulat que l’ambassade attirent l’attention de l’école sur quelques dysfonctionnements parmi lesquels un manque de transparence, une gouvernance en décalage par rapport aux standards américains et un environnement scolaire dégradé.

Les membres du board sont alors invités à participer à un séminaire, à Mazagan. Objectif : une évaluation des bonnes pratiques et un éventuel recadrage. Les jeux de rôle organisés sous la houlette du Dr Bea Cameron laissent à penser que tous les concepts ont été parfaitement assimilés. Cinq mois plus tard, c’est la douche froide. L’ambassadeur écrit aux « Dear board members » pour leur signifier sa menace de retrait de l’affiliation du département d’Etat, à échéance juin 2012. Motif : un manquement répété « aux normes et aux valeurs attendues par le département d’Etat ». Et d’évoquer « un engagement dans la gestion des opérations quotidiennes à CAS », en « conflit avec le rôle d’un conseil d’administration ».

Les parents d’élèves opposés au board soulignent quant à eux « des interférences dans le rythme du programme enseigné par des professeurs afin de permettre à certains élèves de réussir », un turn over « très élevé des enseignants » jamais atteint, un « manque de transparence financière », une « participation des membres du conseil dans les décisions de programmes universitaires ».

A l’inverse, les parents d’élèves qui soutiennent le conseil d’administration font valoir plusieurs différends d’ordre privé, touchant des membres de la communauté américaine, en conflit avec l’administration de l’école pour des sujets liés à l’élection manquée de l’un au sein du board, ou le non-renouvellement du contrat d’enseignante pour l’autre, qui aurait par la suite exigé le maintien de la gratuité de l’enseignement pour ses enfants. Un différend qui a donné lieu à procès, gagné en appel par l’école. Deux contentieux qui auraient crispé les Etats-Unis qui n’ignorent pas, par ailleurs, l’existence de malversations antérieures au board actuel. Le ton pourrait passer de feutré à coercitif.

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