Cette formation issue de la ville ocre a vu le jour au début des années 70, tirant son nom de la confrérie des jilala. Ils se sont longtemps inspirés  de leurs messages avant de se tourner vers des thématiques du quotidien. Après avoir influencé plusieurs générations, Jil Jilala fait son come-back avec le groupe allemand Dissidenten avec lequel il a réalisé un album et s’est produit, pour la première fois au Maroc, dans le cadre de Mawazine.

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NOTRE CHANSON

Laayoune Aynia, parce que c’est une chanson patriotique qui transmet notre attachement à notre pays et l’unité de notre peuple. 

NOTRE INSPIRATION

C’est notre environnement et tout ce qui touche à l’être humain qui nous inspire. Nos textes ont une certaine vocation sociale ; on aime traiter des sujets qui touchent chacun dans son quotidien et son vécu. Pourquoi aller chercher des sujets ailleurs alors, qu’autour de nous, il y a beaucoup de choses qui se passent.

NOTRE VILLE

Marrakech : on ne peut pas renier ses racines ou sa ville natale, car c’est une partie de votre identité ; et vos origines ont une grande importance dans ce qui fonde le caractère et la personnalité d’un artiste ou d’un être humain en général.

NOTRE PAYS

Même si on a visité plusieurs endroits, le Maroc reste notre pays, c’est le bercail qui nous a vus grandir et qu’on porte toujours dans notre cœur.

NOTRE ARTISTE

Il y en a plusieurs, mais c’est Abdelhalim Hafez parce qu’il avait de grandes capacités vocales et une interprétation exceptionnelle. Difficile, sinon impossible de le comparer à quelqu’un.

NOTRE ALBUM

L’album avec Dissidenten. Cela fait trois ans qu’on travaille sur ce projet qui a abouti après la fusion qu’on a réalisée avec le groupe allemand. Il sort dans les bacs très bientôt. On espère qu’il ne passera pas inaperçu car on a été exigeant avec nous-mêmes afin de fournir un produit original.

DISSIDENTEN

C’est un groupe qui travaille au Maroc depuis le tout début des années 80, notre relation n’est pas qu’artistique, elle est également humaine. On aime partager notre temps avec eux car c’est un échange culturel mais aussi un grand amour mutuel…

Propos recueillis par Meriama Moutik