Mes adresses
« Le P’tit Cahoua », boulevard de l’Hôpital, pour y manger un couscous dans une ambiance intime, chaleureuse et épicée. Il y a aussi « L’Ami Jean », rue Malar, un restaurant de viande et de charcuterie à la réputation internationale. Il faut réserver quinze jours à l’avance, mais grand moment « de motions ».
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Mes humoristes
Beaucoup me plaisent, mais j’ai une petite préférence pour Arnaud Ducret, un comédien doué qui chante et danse à merveille (polyvalent le bougre !), et le Comte de Bouderbala pour son point de vue sur la société, son œil de lynx, ses vannes percutantes… et très justes.
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Mon spectacle
La tribologie de la villégiature à la Comédie française. J’y ai vu des acteurs exceptionnels sincères et pleins de fantaisie. Spéciale dédicace à ma pote
Anne Kessler.
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Mon livre
Changez votre futur par les ouvertures temporelles, une bombe de connaissances
sur nous-mêmes, avec des principes vieux de plusieurs siècles mais (hélas) oubliés. Très instructif sur la manière de gérer le stress et la peur.
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Ma philosophie
Le lâcher-prise, respecter les êtres et la nature.
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Mon film
Collision, une œuvre de Paul Haggis sur la tolérance, qui a d’ailleurs obtenu le prix du meilleur scénario aux Oscars en 2006.
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Ma destination
Marie-Galante, pour son aspect local et désuet qui rappelle les Antilles d’antan. En plus, on trouve des maisons d’hôtes, des gîtes et une plage sublime à Capesterre. L’île de mes ancêtres…
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Mon projet en cours
La suite de ma série sur M6, cet automne, Ma femme, ma fille, 2 bébés, avec Philippine Leroy-Beaulieu, les deux premiers épisodes ont tellement cartonné que l’on va récidiver. Je campe le rôle d’un père de famille à deux doigts de la retraite qui se retrouve, du jour au lendemain, grand-père et père en même temps. Sa femme de 45 ans et sa fille de 16 ans accouchent le même jour. Comment gérer ces deux tsunamis ?
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Mon mentor
Henri Salvador, car je pouvais m’identifier à lui. Nous avons souvent échangé, il m’a guidé, instruit, fait confiance, soutenu et encouragé. Mon père Théo a aussi été l’un de mes modèles, avec ma grand-mère Darling Légitimus qui a eu le prix d’interprétation féminine à Venise en 1983 pour Rue cases nègres.
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Ma France
Métissée. J’aime la France pour sa diversité de climats, d’accents, de goûts, d’architectures, de fromages, de musiques (de la bourrée en passant par la valse musette, le rap, le django manouche et la pure chanson française). Je suis fier d’être foncé et français...
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Ma réplique culte
« Faut pas péter plus haut que son derrière sinon tu vas puer de la gueule », extrait de mon spectacle.
Propos recueillis par Sabel Da Costa
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