EditoNouvelle GénérationDossierEconomiePolitiqueSociétéTendances & CulturePortraitBdVDiaporamaArchives
 
Follow actuel_maroc on Twitter
Follow actuel_maroc on Twitter
Smap Immo Paris,  les MRE sĂ©duits
actuel n°49, samedi 29 mai 2010
| More

Le Smap Immo, la grand-messe de l’immobilier marocain qui s’est tenue Ă  Paris du 21 au 25 mai, a attirĂ© cette annĂ©e encore les visiteurs par milliers. Les promoteurs ont prĂ©sentĂ© des formules originales, des prix accessibles, des services et des lieux inattendus.


***

A 38 ans, Ahmed est plutĂŽt satisfait de sa visite au Smap Immo : il vient de rĂ©server un appartement de 60 m2 Ă  315 000 dirhams, non loin de Rabat, sa ville d’origine. Et pour cela, il a signĂ© un chĂšque de 110 000 dirhams au titre de la rĂ©servation, soit 35 % du prix. Pourtant, l’immeuble n’est pas sorti de terre, il n’a pas visitĂ© d’appartement tĂ©moin et ne connaissait pas le promoteur avant de venir au salon
 Imprudent Ahmed ? On pourrait le penser, mais ils sont pourtant nombreux Ă  avoir une dĂ©marche similaire et Ă  se lancer dans un achat immobilier d’impulsion. Nombre de visiteurs ne sont pas propriĂ©taires en France, et financent parfois leur achat avec leurs Ă©conomies. Ou grĂące Ă  une somme providentielle. AĂŻcha, 54 ans, est de ceux-là : elle a repĂ©rĂ© sur le salon l’appartement de ses rĂȘves Ă  Mehdia, pour une somme abordable : 220 000 dirhams, soit un peu moins que son indemnitĂ© de licenciement. La raison voudrait qu’elle garde cet argent de cĂŽtĂ© pour les mois Ă  venir, mais elle sait qu’elle dĂ©pensera tout rapidement. Alors, mieux vaut acheter rapidement un appartement qui lui servira pour les vacances et la retraite. MĂȘme si elle est consciente qu’il lui faut retrouver rapidement un travail.

Ahmed, AĂŻcha
 et quelque 50 000 autres visiteurs se pressent ainsi chaque annĂ©e dans les allĂ©es du Smap dont c’est la 7e Ă©dition. Quatre jours durant, les promoteurs et les banquiers – 140 exposants au total – viennent prĂ©senter leur offre Ă  ces Marocains de l’étranger, qui sont 1,2 million Ă  rĂ©sider en France. Leurs attentes ? Un appartement proche de leur ville d’origine, pour voir la famille en toute indĂ©pendance. Pour les vacances, puis pour la retraite.

Des prix attractifs
Certains visiteurs ont aussi une dĂ©marche d’investisseur, et veulent acheter pour louer toute l’annĂ©e ou bien 11 mois par an de maniĂšre Ă  profiter d’un mois de vacances. Leur budget ? De l’avis des professionnels, souvent entre 350 000 dirhams et 500 000 dirhams. Alliances Darna, comme d’autres, compte bien sĂ©duire les MRE avec ses logements Ă©conomiques Ă  prix attractifs depuis que l’Etat prend en charge la TVA sous certaines conditions. La crise a Ă©rodĂ© les gros budgets, et l’offre est aujourd’hui orientĂ©e sur des biens accessibles aux petites bourses. Les promoteurs l’ont bien compris, et tentent d’innover avec des formules originales. Jet Sakane propose ainsi un produit innovant, qu’il baptise la « propriĂ©tĂ© partagĂ©e ». Le principe consiste Ă  acheter un appartement de 80 m2 dans une rĂ©sidence de haut standing Ă  Marrakech qu'on occupe un mois dans l’annĂ©e pour un coĂ»t de 176 000 dirhams, entretien et charges compris, pendant cinq ans. Le bien est acquis dĂ©finitivement et transmissible par hĂ©ritage. Objectif de l’offre lancĂ©e en avant-premiĂšre au Smap : attirer les clients Ă  moyens limitĂ©s, qui veulent un pied-Ă -terre pour les vacances. Les retraitĂ©s sont aussi visĂ©s avec une formule d’une durĂ©e de 6 mois et un jour afin de pouvoir bĂ©nĂ©ficier des avantages du statut de rĂ©sident, notamment la dĂ©fiscalisation de la pension transfĂ©rĂ©e au Maroc. Reste Ă  savoir comment le promoteur, pour qui il ne s’agit pas de time share, arrivera Ă  se dĂ©marquer de la mauvaise rĂ©putation de ces formules qui ont fait florĂšs par le passĂ© en Europe.

Car tous les clients ne sont pas forcĂ©ment prĂȘts Ă  signer les yeux fermĂ©s. « Depuis 2008, les acheteurs sont plus exigeants mais disposent de moins d’argent », rĂ©sume de son cĂŽtĂ© Mehdi Rida de Allali et Mfadel. Le groupe immobilier, qui commercialise des programmes de moyen et haut standing Ă  Mohammedia et dans le Nord, a rĂ©agi en obtenant la certification Iso. D’autres comptent sur leur image de marque, tels Alliances ou les Espaces Saada, la filiale moyen standing de Palmeraie DĂ©veloppement. Jet Sakane, quant Ă  lui, propose un « service aprĂšs-vente » et promet d’intervenir pour tout problĂšme pendant la premiĂšre annĂ©e suivant la livraison.

Rassurer les clients
Autre service destinĂ© Ă  rassurer les clients mĂ©fiants : la prise en charge du syndic par une filiale maison, gage de bonne tenue des immeubles. Un nouveau service Ă©tait Ă©galement proposĂ© sur le salon : l’accompagnement en investissement immobilier au Maroc. FrĂ©dĂ©ric Thabault, directeur associĂ© de L2IM, met en contact l’acheteur potentiel avec des promoteurs immobiliers dont les programmes ont Ă©tĂ© prĂ©alablement sĂ©lectionnĂ©s pour leur sĂ©rieux et leur qualitĂ©. ClientĂšle visĂ©e : Français et MRE dotĂ©s d’un capital de 550 000 dir-hams, tentĂ©s par un investissement au Maroc et souhaitant allĂ©ger leurs charges en dĂ©fiscalisant leur placement.

C’est justement l’objectif de certains visiteurs du salon. L’abattement de 80 % sur l’impĂŽt sur le revenu, dĂ» au titre de la pension Ă©trangĂšre versĂ©e dans le Royaume, semble attirer les seniors fortunĂ©s. « Plusieurs retraitĂ©s en recherche d’optimisation fiscale mais aussi d’un cadre de vie agrĂ©able se sont montrĂ©s intĂ©ressĂ©s », fait remarquer William Simoncelli, prĂ©sent au Smap oĂč il commercialise le programme haut de gamme Casadiaa. Ces villas de luxe dotĂ©es de piscines privĂ©es et situĂ©es dans un domaine fermĂ© Ă  Casablanca sont tout de mĂȘme proposĂ©es Ă  la vente entre 4,95 millions et 13,5 millions de dirhams. Quant aux portefeuilles moins garnis, ils pourront toujours se rabattre sur l’une de ces villas proposĂ©es Ă  1,2 million de dirhams Ă  Lagzira, non loin de Sidi Ifni, un des lieux les plus insolites et isolĂ©s du Maroc.

Cyril Bonnel Ă  Paris

Salon immobilier « ethnique »,
une idée qui fait recette

Si le Smap de Paris est sĂ»rement le plus important et le plus ancien salon immobilier marocain Ă  l’étranger, l’idĂ©e fait aussi recette au-delĂ  de la capitale française. Ainsi, Marseille et Barcelone accueilleront l’annĂ©e prochaine leur deuxiĂšme Smap, tandis que Milan connaĂźtra son premier Smap en 2011. Bruxelles hĂ©berge chaque annĂ©e deux manifestations dĂ©diĂ©es Ă  l’immobilier marocain, et des villes françaises comme Lyon ou Montpellier ont aussi dĂ©sormais leur salon, souvent avec une thĂ©matique plus large associant Ă  l’immobilier, l’artisanat, l’art de vivre ou le dĂ©veloppement Ă©conomique. Du coup, l’idĂ©e est reprise par d’autres opĂ©rateurs soucieux de capter leur propre diaspora. Les Tunisiens de France ont ainsi leur salon immobilier depuis peu – la troisiĂšme Ă©dition doit se tenir Ă  Paris dĂ©but juin – complĂ©tĂ© par une manifestation plus large, le salon de la Tunisie, quelques jours avant, toujours Ă  Paris. Quant au troisiĂšme salon immobilier pour la diaspora ivoirienne, il fait Ă©tape Ă  Paris aprĂšs Marseille, Lyon et Toulouse.


Chiffres Clés

  • 50 455 visiteurs au Smap Immo 2010.
  • 16 % des visiteurs sont d’origine europĂ©enne (chiffre 2009).
  • 250 000 dirhams : prix d’un appartement en logement social de 56 m2 Ă  Mehdia aprĂšs prise en charge de la TVA par l’Etat (source : Alliances Darna).
  • 1,2 million de Marocains vivent en France, c'est la premiĂšre communautĂ© Ă  l’étranger.
  • 4 000 personnes ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es le samedi Ă  la suite d’une fausse alerte Ă  la bombe.
| More
Archives Economie
N°173 : Transport Maman, j’ai pris le tramway  
N°172 : Comptes spĂ©ciaux du TrĂ©sor 
N°171 : CAFC : Fin d’une rĂ©publique bananiĂšre  
N°170 : DĂ©lais de paiement : Rien n’a changĂ© 
actuel N°169 : Open Sea : Sauve qui peut  
N°168 : Achoura : Un business explosif  
N°167 : Logement social : Le plaidoyer des promoteurs  
N°166 : Projet de budget 2013 : Hold-up sur la classe moyenne  
N°164/165 : Tourisme : SaĂŻdia, douze mois pour sauver la station  
N°163 : Tramway : Deux mois pour tout rĂ©gler !  
N°162 : Interview Patrick Raleigh : AssociĂ© Ă  l’agence de notation Standard & Poor’s
N°161 : Emploi : Ces entreprises qui recrutent  
N°160 : Deux-roues Les industriels dĂ©noncent l’anarchie du marché   
N°159 : AWB, BMCE Bank, BCP : Les enjeux d’une stratĂ©gie africaine  
N°158 : Sous-traitance : Les nouveaux mĂ©tiers rĂ©sistent  
N°157 : RAM : La politique du mĂ©pris 
N°155 : MĂ©dicaments : Les pharmaciens dĂ©noncent une baisse arbitraire
N°154 : La Samir au pied du mur 
N°152 : Tombolas : entre lĂ©galitĂ© et arnaques 
N°150 : Biens immobiliers : Les Marocains misent sur l’Europe  
N°149 : Affaire CIH : D’autres tĂȘtes vont tomber 
N°148 : Danone prend le contrĂŽle de Centrale LaitiĂšre 
N°147 : Affaire Ibrahimi : Le milieu des affaires sous le choc  
N°146 : Comarit : Le transit de la derniĂšre chance 
N°145 : Environnement des affaires : Tadouira, un sport national  
N°144 : Saison estivale : Les opĂ©rateurs anticipent le Ramadan  
N°143 : LiquiditĂ©s : banques et entreprises dans l’impasse
N°142 : Nador West Med  Black-out total sur le projet
N°141 : Maroc-France Le patronat craint plus la crise que Hollande
N°140 : Climat social :  Benkirane sur le qui-vive
N°139 : Casablanca Les grands chantiers sur les rails
N°138 : TGV : L’impossible dĂ©bat
N°137 : Tourisme:  Une saison ratĂ©e
N°136 : SĂ©cheresse L’impasse des agriculteurs
N°135 : Cour des comptes  Royal Air Maroc sur la sellette
N°134 : Lesieur Cristal   Les dessous d’une opĂ©ration stratĂ©gique
N°133 : Tourisme :   Le rĂȘve allemand du Maroc
N°132 : Casablanca Finance City  
N°131 : Affaire CNSS El Haddaoui remet les pendules Ă  l'heure
N°130 : Mohamed Najib Boulif  L’Etat ne peut plus payer les erreurs de gestion passĂ©es
N°129 : EnchĂšres publiques  Des ventes pas si publiques !
N°128 : CIH et Banque Postale  "Pas de rapprochement dans l'immĂ©diat"
N°127 : Intelligence Ă©conomique  Le marchĂ© prend forme
N°126 : PiĂšces automobiles  Le marchĂ© de l'occasion flambe
N°125 : CAN 2012,   omerta sur l’argent du foot
N°124 : Morocco Mall  Les petits commerces imperturbables
N°123 : Budget 2012,   Baraka au feu
N° 122 : Finance islamique,  le Maroc fait sa rĂ©volution
N°121 : Smig,   le salaire de la peur
N° 120 : IntĂ©gration Ă©conomique :   Le Maghreb s’active
N°119 : Yassir Zenagui,  Nous a vons approchĂ© d’autres fonds souverains en Chine...
N°118 : Industrie pharmaceutique :  Maroc Innovation SantĂ© veut plaider non coupable
N°117 : e-commerce :   EnchĂšres inversĂ©es Le Net, terrain fertile en arnaques
N°116 : Finances :  des primes sous haute tension
N°115 : Contrefaçon :  Encore un accord de plus
N°114 : DĂ©chets mĂ©nagers   Une bataille sur fond de campagne Ă©lectorale
N°113 : Chimicolor  La fin d’une lĂ©gende
N°112 : CNSS  La vieille dame poursuit sa mue
N°112 : Assurance maladie obligatoire  Un pas en avant, deux pas en arriĂšre
N°111 : Interview Amine Kandil, directeur gĂ©nĂ©ral du groupe Charaf-fertima
N°110 : Industrie touristique  Destination Afrique
N°110 : Interview, Philippe Doizelet  La formation, le maillon faible
N° 109 : L’OCE dans la tourmente 
N°108 : eFloussy Wafacash au secours des franchisĂ©s  
N°107 : Finances publiques Le budget 2012 otage des Ă©lections  
N° 106 : Crise Ă©conomique Comment s’en sortent les entreprises au Maroc
N° 104/105 : Tabac La libĂ©ralisation en danger 
N°103 : Plan solaire Les Français se positionnent  
actuel 102 : Interview Azelarab Benjelloun  
actuel 102 : AmĂ©nagement Casablanca Scandale de la corniche, saison 2  
actuel 101 : L’aprĂšs Lydec : Pas de relĂšve Ă  l’horizon  
N°100 : Interview Mohamed Elmandjra, DG de MĂ©ditel 
N°99 : Coordinations Les nouveaux syndicats  
N° 98 : A quoi ressemblera notre TGV 
N° 97 : La parole aux patrons 
N° 97 : La PME, entre le marteau et l’enclume 
N° 96 : Piratage et contrefaçon : L’heure du grand mĂ©nage a sonnĂ©  
N° 95 : DĂ©taxe : Un coup d’épĂ©e dans l’eau  
Actuel n°94 : La CGEM vend son label 
N°93 : MeknĂšs Un salon sous le signe de la diversitĂ©  
Actuel n°92 : Produits du terroir cherchent distributeurs 
Actuel n°91 : Rapport de la Cour des comptes : La gabegie de la gestion dĂ©lĂ©guĂ©e
Actuel n°90 : Yasmine Lahlou Filali : Une pharmacienne stratĂšge  
Actuel n°89 : Dialogue social : Bienvenue au moussem 
Actuel n°88 : Privatisation : On racle les fonds de tiroir 
Actuel n°87 : Morocco is back 
Actuel n°86 : Le Maroc, objet de toutes les attentions 
Actuel n°85 : La Libye a beaucoup promis mais peu rĂ©alisĂ©  
Actuel n°84 : Textile : les bons de commande dĂ©filent 
Actuel n°83 : Bancarisation, financement des PME
 Les banques françaises se jettent Ă  l’eau
Actuel n°82 : Smartphones Nokia veut sa part du gĂąteau
Actuel n°81 : Fondations d’entreprises : Une charitĂ© pas toujours bien ord 
Actuel N°72 : Al Omrane Les enjeux d’ une succession 
Actuel n°69-70 : Agroalimentaire : au pays du burger 
Actuel n°68 : Inondations Ă  Tanger : les industriels en alerte 
Actuel n°67 : Le Maroc solaire en marche 
Actuel n°66 : Grippe A H1N1,  mais oĂč est passĂ© le stock de vaccins ?
Actuel n°65 : SaĂąd Zouak, un Marocain vert Ă  New York 
Actuel n°64 : Alliances,  cap sur le logement social
Actuel n°63 : CNIA Saada en Bourse : le marchĂ© s’impatiente 
Actuel n°62 : Interview d'Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib
Actuel n°61 : MalĂ©diction des villes nouvelles Nouveau bras de fer Ă  Sahel-Lakhyayta
Actuel n°60 : Rahal, l’insatiable appĂ©tit du traiteur des rois
N°59 : Gouvernement : rentrĂ©e sur la corde raide 
N°58 : Entretien avec Bruno Joubert,  ambassadeur de France Ă  Rabat
N°57 : Centres d’appels, pourquoi la France s’attaque aux dĂ©localisations
N°56 : De nouvelles aventures pour Sindibad by Walibi 
N°55 : La passion partagĂ©e des Kouhen 
N°54 : Les MRE au rĂ©gime sec 
N°53 : Sondages d’opinion La foire aux questions
N°52 : Tata, tes oasis foutent le camp ! 
N°51 : Tapis marocains...  made in China !
N°50 : L'UPM sauvĂ©e par les fonds de financement 
N°49 : Smap Immo Paris,  les MRE sĂ©duits
N°48 : Marina de Casablanca  Un « petit Manhattan » Ă  l’horizon
N°47 : Crise de l’Euro :  Le Maroc Ă©pargnĂ©... pour l'instant
N°46 : Du rififi chez les distributeurs MĂ©ditel 
N°45 : RĂ©forme des retraites :  Ce n’est pas gagné !
N°44 : Alstom prend pied dans l’éolien 
N°43 : Notaires,  une loi pour Ă©viter les arnaques
N°42 : Almazar  sur les chapeaux de roue
N°41 : Assises de l’Industrie: Le plan Emergence prendra-t-il de l'Ă©lan
N°40 : Yassir Zenagui, La success story d’un trader
N°39 : PME-Banques:  Un dialogue de sourds qui s’éternise
N°38 : Les belles promesses de LaĂąyoune 
N°37 : Khalid Cheddadi La CIMR parie sur la e-retraite
N°36 : CrĂ©dit Agricole du Maroc, Vert Ă  tout prix
N°35 : Alami Lazrak Â« Le projet Amwaj nous intĂ©resse »
N°34 : CDG-CIH Une alliance en bĂ©ton
N°33 : Les nouveaux appĂ©tits d'Upline 
N°32 : Airbus afïŹche ses ambitions au Maroc 
N°31 : Faux billets Tour de vis de Banque Al-Maghrib
 
 
actuel 2010 Réalisation - xclic
A propos Nous contacter