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DSK  Le marocain
actuel n°128, vendredi 10 février 2012
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Le Gadiri le plus célèbre de la planète a attiré les foules venues écouter ses leçons sur la crise économique. Mais il y avait bien d’autres leçons  à tirer de sa prestation...

Gérard Depardieu vient d’annoncer qu’il allait bientôt interpréter son personnage à l’écran (avec Isabelle Adjani dans le rôle d’Anne Sinclair). Son procès au civil dans l’affaire du Sofitel est prévu fin février à New York. Il pourrait être entendu par les juges dans les prochains jours sur l’Affaire du Carlton... mais c’est dans un autre hôtel qu’il vient de faire parler de lui.

 Alors qu’aux yeux du monde sa chute semble interminable, DSK a choisi de rebondir au Hyatt de Casablanca. Le 1er février, devant le Tout-Maroc économique et politique, il est célébré comme une star et accueilli comme un chef d’Etat.

 Dès son arrivée, il est salué par le président du Parlement, Karim Ghellab, et le ministre des Finances, Nizar Baraka, avec qui il plaisante en racontant ses histoires de plomberie défectueuse à Marrakech. On n’imagine guère l’ex-président du FMI blaguer avec le ministre des Finances français ou saluer le président du Congrès américain.

 S’il pointait le nez à ce type de colloque en Europe ou aux Etats-Unis –mais qui oserait l’inviter? –, on l’ignorerait ostensiblement et des féministes activistes s’empresseraient de l’enfariner. Mais à Casablanca, pas une femme ne lui a jeté son stiletto à la figure, et Fathia Bennis, la présidente du Women’s Tribune, était même dans la salle.

 «J’avais une copine féministe à côté de moi, raconte le jeune ténor du barreau de Casablanca, Youssef Chehbi, venu assister au show Strauss-Kahn. Quand DSK a fini de parler, elle m’a dit : « On se fout de ce qu’il a fait au Sofitel. Un mec comme ça peut faire ce qu’il veut. »

 Ce «mec» a parlé plus d’une demi-heure en improvisant pour distiller à l’assistance subjuguée des leçons sur la crise. Le discours était de haute volée, sans être totalement original, mais les leçons économiques de sa prestation n’étaient pas forcément les plus pertinentes. En se livrant à cet exercice, l’homme, qui fut à son corps défendant le people de l’année 2011, nous a surtout éclairés sur lui-même.... et sur nous.

 Pourtant, après avoir passé la journée à consulter son iPad tout en écoutant les intervenants se succéder à la tribune, DSK avait l’air abattu et un peu à l’ouest. Mais il faut se méfier des apparences. En fin de journée, face à la salle, il avait recouvré son panache. Comme si le tsunami qui l’avait emporté en mai dernier n’avait jamais eu lieu. C’est ce que l’on appelle la résilience,  «la capacité de pouvoir se reconstruire après avoir vécu un traumatisme», explique la psychologue Saida Laraki.

 

Ce qui ne vous tue pas...

Le patron du FMI donne le change, ce qui ne surprend guère le sexologue et psychothérapeute Aboubakr Harakat : «Ce qui ne vous tue pas vous renforce. Il illustre cette maxime. De toute façon, il a toujours clamé son innocence. Pourquoi devrait-il endosser un habit de misérable? Il n’a jamais été misérable ce garçon.»

 Mais la résilience de DSK est-elle réelle ou feinte? «C’est un être fort, intelligent, qui gère bien ses émotions, souligne Nadia Kadiri, professeur de psychiatrie et praticienne au CHU Ibn Rochd de Casablanca. On ne sait pas s’il y a résilience. Seul l’avenir nous le dira...» Mais le présent nous éclaire déjà beaucoup.

 Pendant son discours, DSK s’est livré à un véritable festival d’allusions personnelles, sous couvert de démonstrations économiques. Il évoque Jean-Pierre Chevènement qui «disait à propos de Maastricht, que si on mettait le doigt dedans, il fallait aller au bout». Avant de conclure, sous les applaudissements, avec une phrase d’anthologie : «La leçon de cette crise, c’est qu’on ne peut pas être à moitié mariés.»

 Dans la salle, Youssef Chehbi est scotché : «En l’écoutant, tout le monde l’imaginait au Sofitel en sortie de bain. Mais lui faisait une excellente analyse, s’amusait avec des jeux de mots et faisait un travail sur lui-même pour dépasser l’image que les gens avaient de lui.» Après avoir évoqué les concours Lépine, il ira jusqu’à dire à une jeune fille venue lui apporter un verre d’eau : «Vous prenez des risques!»

 Anouar Zine, chef d’entreprise, militant à l’Union constitutionnelle, n’en revient toujours pas : « La scène était exceptionnelle. Il a pris de la hauteur par rapport à ce qu’il a vécu. Comme il est le premier à en rire, il désamorce...»

 DSK pratique l’autodérision subtile. Mais qu’en disent les psys? «Ktert lhem ket dahhaq (l’excès de soucis fait rire), comme dit le dicton marocain! s’amuse Nadia Kadiri. Quand une situation est extrêmement lourde, elle devient plus tolérable si on la traite avec humour.» Et Aboubakr Harakat de renchérir : «C’est une sorte de catharsis. Il nous dit : “Vous ne pouvez pas m’atteindre par ça. Cherchez autre chose.” A partir de là, l’histoire se banalise. Et on peut tout recommencer. »

 

DSK, Benkirane : même combat

Et il ne recommence pas n’importe où. «Il est ici chez lui», souligne Driss Laraki, un chef d’entreprise militant au PJD, qui est venu l’aborder pour le lui dire. «Il est bien dommage pour le Maroc que vous ne vous soyez pas présenté en France.» A quoi DSK a répondu par une de ses formules à double sens dont il a le secret: «J’ai dû me retirer.»

 DSK se sent bien au Maroc et n’a pas de problème avec un gouvernement islamiste : «Son discours sur la réduction des inégalités pour soutenir la croissance est le même que celui de Benkirane, souligne Driss Laraki. DSK m’a d’ailleurs dit que le programme du PJD était celui de tout gouvernement qui se respecte, qu’il n’avait rien d’islamiste.»

 Il cherche un job ou quoi? En tout cas, il cherche à revenir dans le Royaume. Il a commencé son intervention par «toutes les occasions pour venir au Maroc sont bonnes», et l’a conclue en demandant à Nadia Salah de l’inviter l’année prochaine. Depuis sa libération, c’est (au moins) son troisième séjour dans le Royaume.

 Ici, on l’accueille à bras ouverts. «On a toujours reçu correctement, même des dictateurs. Alors pourquoi pas lui? Au moins il n’a pas de sang sur les mains, remarque Anouar Zine. D’un point de vue occidental, cela peut paraître choquant. Mais il a fait une erreur que les Marocains comprennent, et nous, on fait la distinction entre le bonhomme et ses conneries.»

 Strauss-Kahn le Gadiri peut ainsi redevenir prophète dans son pays d’enfance. «Le Maroc est son paradis perdu, estime la psychologue Saida Laraki. On reste toujours attaché à sa terre. Cette terre l’a crucifié et lui a aussi tout donné.» Et elle continue à être généreuse. «Quand bien même les autres le rejettent, les Marocains l’accueillent car il fait partie de ce pays», résume Aboubakr Harakat.

 Un accueil si chaleureux que, lors de son passage au Hyatt, les femmes se bousculaient pour poser à côté du mâle dominant. «C’est un comportement un peu animal, analyse Nadia Kadiri. Les femelles sont attirées par le danger et par la bête. Et il y a aussi un côté narcissique à poser à côté de cet homme qui fait peur et qui a failli être président.»

 

 L’attrait est si fort qu’il touche même les voilées. C’est grave docteur? «Avec le voile, on a une certaine immunité», relève Saida Laraki. Si on reste couverte, on peut donc s’afficher avec le scandale sexuel du siècle.

 Mais DSK, qui s’est prêté de bonne grâce à ces séances photos, ne semblait pas particulièrement intéressé par ses fans voilées. Le vice a ses limites. Et Strauss-Kahn est peut-être sur la voie de la rédemption.

 Pourtant, une rumeur a circulé dans tout Casa. On l’aurait vu dans un restaurant de la Corniche en galante compagnie le soir même... En fait, il a passé la soirée chez les Dilami avant de rentrer sagement au Hyatt. On ne prête qu’aux riches !

 

Eric Le Braz

Trois questions à... Michel Taubmann

Auteur du Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn, aux éditions du Moment.

 

«DSK, c’est la gauche couscous!»

actuel: Le Maroc est-il pour DSK  un paradis perdu?

Michel Taubmann : Oui, le Maroc a toujours été important pour lui : il a souvent dit « je suis un Gadiri ». Il n’a jamais cessé de retourner au Maroc. Lorsqu’il rencontre sa première épouse à 20 ans, il l’emmène au Maroc. C’est son pays et aussi sa culture.

 

Et pourtant, il est aussi proche d’Israël...

Oui, lui et Anne Sinclair sont réputés comme étant des sionistes, mais ils ont une sensibilité au monde arabe. Il a appris l’arabe. On a souvent affirmé qu’il était un symbole de la gauche caviar. Mais il était l’élu de Sarcelles, en banlieue parisienne, où il y a 30% d’Arabes et 30% de juifs. Il se sentait bien là-bas. DSK, ce n’est pas que la gauche caviar, c’est aussi la gauche couscous.

 

Le Maroc est-il devenu un refuge pour lui ?

Je ne veux pas extrapoler, mais en France, il n’est plus acclamé. Il est détruit pour la vie politique française. Il aurait intérêt à refaire sa vie au Maroc ! (rires) Il a déjà reconstitué à Marrakech la vie qu’il avait à Agadir, les longues soirées avec les amis... Juste avant son arrestation, il était retourné à Agadir pour se ressourcer avec Anne Sinclair avant d’annoncer sa candidature.

 

Propos recueillis par E.L.B.


Le «DSKisme », ça se soigne?

DSK est-il un grand malade, un simple séducteur ou un vrai prédateur ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que les avis sont partagés. Les spécialistes ne sont pas forcément d’accord entre eux et les visions changent terriblement suivant que l’on se situe rive nord ou rive sud de la Méditerranée.

Alors que les Français, après la sidération et le doute, condamnent aujourd’hui celui qu’ils ont autrefois porté aux nues, les Marocains semblent beaucoup plus indulgents et voient en lui davantage une victime qu’un bourreau. « Les Marocains admirent l’homme viril qui rebondit politiquement. Les Marocaines respectent la femme qui pardonne et sauve son couple », résume Anouar Zine. Bref, DSK est tout sauf le pervers décrit par les médias occidentaux.

D’abord, un pervers a un comportement déviant par rapport aux normes sexuelles. DSK n’est ni pédophile ni fétichiste... Il est simplement très porté sur la chose. «D’après ce que l’on sait, il y a eu des actes qui font penser à un comportement sexuel compulsif. Mais l’hypersexualité est involontaire, c’est une addiction et la personne est en souffrance car elle ne peut pas canaliser son comportement », analyse la psychologue Saida Laraki.

De son côté, le sexologue Aboubakr Harakat estime que « DSK est un Casanova. A chaque fois qu’il en a la possibilité, il essaye d’assouvir sa boulimie ». Ce qui n’en fait pas forcément un violeur (la justice n’a rien prouvé souligne tous les psys) ni un addict.

« Il ne participait pas à plus de quatre ou cinq parties fines par an, affirme son biographe Michel Taubmann. Ce n’est pas ce qu’on peut appeler un addict sexuel. On ne peut pas diriger le FMI en se masturbant cent fois par jour ! » Certes.

 Mais, même si DSK est un prédateur qui séduit ses proies au lieu de les attaquer, ses penchants l’ont quand même réduit à pas grand-chose alors qu’il était presque tout. Aboubakr Harakat ajoute: «Sans Nafissatou, il serait devenu président. Ce gars avait-il besoin de consulter ? Probablement. Mais tant que ça marchait, il pouvait prendre des risques calculés.»

Et maintenant ? « Il ferait bien de commencer un travail sur lui-même. » Et Saida Laraki d’enchaîner : « Il doit maintenant aller à la recherche du petit garçon de 11 ans qu’il a laissé dans le désarroi à Agadir. » En France, des médias ont affirmé cet automne qu’il avait commencé à soigner sa « maladie ». « Ils racontent n’importe quoi, affirme Michel Taubmann. Il n’a jamais parlé de maladie à son propos.  

Bref, s’il n’est pas malade, tout le monde semble d’accord pour dire qu’il a intérêt à consulter. Tous les divans du monde rêveraient d’un tel patient.

E.L.B


Le survivant d’Agadir

Dominique Strauss-Kahn était au seuil de l’adolescence lors du tremblement de terre d’Agadir. Quand on a survécu à un tel choc, on peut survivre à tout... 

DSK est un homme de la démesure dont la vie a commencé par un séisme. Avant le tsunami qui l’a emporté en 2011, Dominique Strauss-Kahn avait déjà connu un véritable tremblement de terre. Le 29 février 1960 à 23h40, alors qu’il n’a pas encore onze ans, il se réveille en sursaut dans le bruit et le chaos. Le tremblement de terre qui vient de frapper Agadir a épargné la maison des Strauss-Kahn, mais a rasé la vieille ville et coûté la vie à 15 000 personnes.

C’est « l’instant où ma vie a basculé », écrira plus tard DSK. C’est aussi la nuit où il devient adulte. « Pour qu’il n’ait pas peur et soit occupé, sa mère lui a demandé de s’occuper des deux petits. Elle le traitait déjà comme un adulte, raconte son biographe Michel Taubmann. C’est le lendemain, alors qu’il traverse la ville en voiture avec son père, qu’il réalise l’ampleur de la catastrophe, découvre les maisons détruites et apprend que des copains sont morts. »

 

Entre Eros et Thanatos

Le choc n’est pas seulement affectif. L’argent de la famille, déposé dans un coffre-fort, disparaît dans le séisme. Les clients marocains de son père disparaissent aussi. La famille ruinée doit quitter Agadir pour Casablanca avant de retourner en France. Pendant de longues années, le jeune Dominique fera des cauchemars récurrents : une manifestation typique du syndrome du stress post-traumatique (SSPT).

D’après une étude réalisée par le professeur Nadia Kadiri à Ibn Rochd, près de 40% des survivants souffraient encore de ce traumatisme quarante-cinq ans plus tard. Un SSPT qui n’est pas pris en charge dure toute la vie... Même si, selon Nadia Kadiri, aucune étude n’a indiqué une prévalence de comportements sexuels inadaptés chez les survivants de catastrophe, il est indéniable que ce séisme originel a profondément marqué la personnalité du jeune Strauss-Kahn.

« Il faut explorer sa petite enfance pour comprendre le personnage, estime la psychologue Saida Laraki, spécialiste des troubles de l’enfant. En quelques secondes, sa vie s’est effondrée. Mais c’est à partir de là qu’il a puisé sa force pour se reconstruire. 

Ce traumatisme a pu l’aider à rebondir facilement car il s’est appuyé sur un socle : la sécurité et l’affection procurés par la cellule familiale. » Cinquante ans plus tard, c’est encore le soutien de ses proches qui lui permettra d’affronter un nouveau séisme...

Mais si le tremblement de terre d’Agadir a forgé une certaine force de caractère chez cet enfant confronté au drame au seuil de la puberté, il a aussi pu activer d’autres comportements. DSK est un homme qui prend des risques... comme s’il se sentait invincible. « Il est toujours dans l’ambivalence entre l’appel de la vie et l’appel de la mort. C’est un survivant tiraillé entre Eros et Thanatos. » Un véritable héros de tragédie grecque qui s’est brûlé les ailes en s’approchant trop près du soleil...

E.L.B

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